Lorsque Marine Le Pen clame au pied du Mont Saint-Michel qu’elle se sent proche des valeurs chrétiennes, elle fait du clientélisme par rapport à Dieu. Comment une femme qui lance des paroles vengeresses contre l’islam, les étrangers et tous ceux qui ne sont pas à ses yeux des Français méritants, pourrait-elle se référer à l’Évangile ? La foi se mesure tout d’abord aux actes. Lorsque une formation comme le FN met en quarantaine des personnes, ceci par rapport à leur couleur de peau ou leur croyance, sa présidente devrait se dire qu’il y a incompatibilité avec ses paroles. A-t-elle oublié que les grands penseurs du christianisme comme Saint-Augustin, Blaise Pascal et j’en passe, voyaient la charité et l’empathie comme les pierres de voûtes de la chrétienté ? Il n’y a qu’à lire sur Facebook les insanités et les méchancetés de ses partisans pour comprendre que tout son discours ne correspond en aucune manière à la parole du Christ. Ses agitateurs n’agissent pas autrement que certains imams vengeurs, qui ne veulent que l’anéantissement de tout ce qui leur est étranger. Il est déconcertant que les méthodes soient toujours les mêmes. Il est question que de répression, pas de rapprochement. Marine Le Pen n’appelle pas ses troupes à la violence, mais en fin de compte c’est ce qui se passera si nous ne sommes pas vigilants. En parlant de l’héritage culturel de la France, elle oublie souvent, que la Charte des droits de l’homme en fait partie et que la tolérance est un trait de caractère qui ne peut pas être ignoré. Elle manipule l’histoire à sa guise. Elle est du reste pas la seule à le faire. Je trouve désolant que le seul moyen d’attirer la foule est de taper du sucre sur tous ceux qu’on considère comme étant inférieur. Probablement c’est le seul moyen de se faire écouter. Weiterlesen

Si on en croit les sondages, Benoît Hamon aurait le vent en poupe avant sa nomination officielle demain. Pour Emmanuel Macron le devoir est de convaincre maintenant ceux qui le soutiennent, de sa faculté de rassembler les Français, peu importe de quel bord ils sont. Ce qui compte actuellement c’est de savoir qui aurait le plus de chances de devenir président. Avec les « déboires » de François Fillon, la donne a dramatiquement changé. C’est pour moi la raison pour laquelle je veux garder la tête froide. Au niveau politique je suis un homme qui me battrai toujours pour les plus désavantagés, que ce soit dans les banlieues ou pour tous ceux qui par désespoir demande l’asile politique. Je ne peux éthiquement pas accepter l’exclusion, car ma famille a eu la chance d’avoir été reçue en Suisse avant la guerre. Si cela n’avait pas été le cas, je ne serais pas en mesure d’écrire ces lignes. Ayant combattu le nazisme, mes parents auraient été éliminés. Il n’est pas étonnant que j’ai été conditionné par ces événements tragiques et que j’ai mon cœur à gauche. Lorsque je me penche sur la situation politique actuelle, il me revient à l’esprit ce qui s’est passé au cours de la République de Weimar. Au lieu de s’unir contre le nazisme, les partis démocratiques n’ont rien fait de mieux que de se tirer dans les pieds. C’est à cause de cette discorde que la prise de pouvoir a pu avoir lieu et ceci dans un pays civilisé. Qu’il soit clair, je ne veux en aucun cas comparer les populistes actuels aux hordes brunes qui ont terrorisé l’Europe entière. Je ne suis pas d’accord de faire un amalgame, mais force est de constater, que ce soit en France ou en Allemagne, que des néonazis sautent sur le train en marche. C’est pourquoi je combats démocratiquement l’AfD ou le FN.

Cette réflexion, qui est essentielle pour moi, m’a amené à faire un choix. Celui de soutenir le politicien de gauche qui a le plus de chances à faire obstacle à l’extrême-droite. Comme je l’ai écrit, je trouve la démarche de Benoît Hamon quant au revenu universel assez analytique. Certaines de ses options me sont assez proches mais malgré tout je ne vois pas comment dans l’état de traumatisme dans lequel se trouve le pays, il puisse accéder au Palais de l’Élysée. Je crains que dans l’état actuel des choses, il risque plus de diviser le peuple que de lui apporter un répit. Malgré certaines réticences, je pense qu’Emmanuel Macron est la personne qui puisse calmer un peu les esprits. Sur Facebook j’essaie d’analyser certains sujets de sa politique, tout en étant assez critique. Lorsqu’il parle de pragmatisme, je me retrouve dans ma démarche. Je pense qu’un discours plus jeune serait une bénédiction pour nous tous. Il en a les moyens, s’il avait le courage de se départir de son costume d’énarque. Ce qui me plaît aussi, c’est qu’il n’est pas un dogmatique. Cela laisse plus de libertés aux citoyens. Si la tension n’était pas si tendue dans le monde, je n’aurais pas fait ce pas, qui me bouleverse. Trop d’émotions ont jalonné ma vie pour qu’une telle décision soit le fait d’un caprice. Mon but est de tout faire afin que la pensée totalitariste ne gagne encore plus de monde. C’est le devoir de tous démocrates d’y résister, ce que je fais dans le cadre de mes moyens.

pm

http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/02/03/macron-et-hamon-lances-dans-une-course-de-vitesse_5073796_4854003.html

Pierre Mathias

Lorsque Marine Le Pen déclare qu’elle ne laissera aucun français à côté du chemin, elle exprime une vérité à la Palisse. Je pense que c’est le but de tous les candidats d’éradiquer la précarité et les disparités. Discours obligatoire de politiciens ayant la volonté d’accéder au pouvoir. La présidente du FN s’est roulée dans de la farine et dit tout ce qu’on attend d’elle. Creusons un peu cette déclaration. Pour financer une couverture sociale plus dense il faut trouver les sous. Et c’est justement là que le bât blesse. Cela reviendrait à dire que l’économie boom et que de ce fait, il aurait plus de ressources fiscales. Là aussi il est permis de rêver. Mais on peut aussi dépenser moins d’argent dans d’autres domaines. Madame Le Pen n’a pas indiqué exactement où il y aurait de quoi le faire. Comme nous pouvons le constater, c’est du vent. Dans un interview dans le Parisien, elle déclare encore que la France retrouve son autonomie nationale. Qu’elle se détache de l’UE. C’est bien joli, mais le dommage occasionné nous précipiterait dans plus de pauvreté. Je ne peux que mettre en garde de donner toute sa confiance à une femme qui tient de tels propos. Elle est assez intelligente pour savoir que ce qu’elle dit, est plus ou moins utopique. Qu’elle le veuille ou non, la France sera encore plus dépendante en aillant perdu son principal soutien qu’est l’UE. Weiterlesen

Le livre sur les états-d’âme de François Hollande peut être considéré comme un hara-kiri politique. Je me demande ce qui a pu le mener à une telle action ? Est-ce un sentiment « après moi le déluge » qui prévaut ? Peut-être est-ce de la frustration ? Dans de telles conditions il serait mieux qu’il jette le plus rapidement possible l’éponge en ce qui concerne sa réélection. Elle est de toute manière plus que compromise. Jamais un président à eu un quota aussi lamentable que lui. Il est permis dans de telles conditions de se demander, quelles qualités doit avoir un chef d’État ? Une telle réaction ne peut qu’être considérée comme étant puérile. Il est désastreux que des sentiments personnels prennent ainsi le dessus, aussi humain que cela puisse être. On fait le reproche avec raison à Donald Trump de n’avoir aucune compétence pour gouverner un pays. Qu’en est-il de François Hollande ? Est une attitude digne d’un dirigeant de se laisser ainsi aller à sa perte ? Est-ce un phénomène actuel ? Il en a été de même avec David Cameron qui a pour des raisons de carrière personnelle, plongé son pays dans la catastrophe avec le Brexit. Il est désolant de voir que ceux à qui on confie de grandes responsabilités n’arrivent plus à les assumer. Les peuples auraient besoin d’hommes et de femmes à poigne, pas de lavettes. Je ne veux évidement pas parler des autocrates, mais de gens ayant un fort caractère. En ce qui concerne la France, nous avons Marine Le Pen qui exerce une certaine fascination sur les foules et qui risque d’obtenir un résultat sans pareil pour l’extrême-droite. C’est une catastrophe ! Weiterlesen

Avant d’aller dormir, j’ai lu un article très intéressant dans la « Süddeutsche Zeitung ». Le journaliste Matthias Drobinski part du principe que les populistes ne sont pas rétrogrades, au contraire. Leurs thèses correspondent à son avis à notre génération internet. Elles ne sont pas emprises par le conservatisme mais au contraire évolutives. C’est ce qui d’après lui les rendent aussi dangereuses. Ce ne serait pas un regard porté en arrière, mais une perspective d’avenir. De vouloir placer l’AfD, par exemple, comme une formation ayant hérité du nazisme ou du fascisme lui semble erroné. Il serait temps que les autres partis réagissent en n’employant pas la polémique comme outil mais en se réformant eux-mêmes. Dobrinski trouve leurs programmes souvent dépassés et inadaptés aux aspirations actuelles des populations. Il va un pas plus loin : au lieu de mettre les populistes au pilori, il serait à ses yeux temps, de se pencher sur leurs programmes et d’en faire une analyse impitoyable. Cela implique un changement unilatéral de la manière de faire. En démonisant les partis populistes et en publiant des semi-vérités, il sera impossible d’enrayer leur marche. Que ce que l’on se dise, ils font malheureusement partie de la réalité. J’ai d’abord été surpris par la teneur de cet article, l’ai rejeté en quelque sorte, mais après une nuit de sommeil, je me suis ravisé. Je pense que le journaliste allemand a dans bien des points raison. Le FN ne peut pas être arrêté en le plaçant seulement dans la sphère Pétain, Laval ou Maurras. Ce n’est pas seulement un réservoir de nostalgiques, peu importe leur appartenance au sein de la société. Il est une arme redoutable parce qu’il n’hésite pas à se situer dans ce qu’on pourrait nommer l’évolution. Elle ne nous plaît pas forcément, mais on ne peut pas l’ignorer. Le FN se considère comme un antidote par rapport à la mondialisation. Il se veut être le gardien du nationalisme et refuse toutes ingérences venant d’ailleurs. Il représente pour moi un passé que j’aimerais voir révolu. Dans ce point-là je ne suis pas de l’avis de Matthias Dobrinski. J’ai de la peine à comprendre que le populisme puisse être à l’image d’une majorité d’internautes qui préconisent la peur et l’autodéfense. Bien que les résultats le prouvent, je refuse de me soumettre à cet état d’esprit. Mais où je l’approuve c’est son analyse des partis traditionnels qui sont souvent sclérosés. Sans pour autant aller dans le sens du populisme, il serait bon de revoir point après point sa copie. Il ne faut absolument pas ignorer les tensions auxquelles sont soumises chacun d’entre nous. Nous avons l’impression d’être entraîné dans le vide sans avoir pour autant les moyens de se défendre. La crainte d’être submergé par l’islamisme est une des causes essentielle de la crise actuelle. Ceux qui émettent des propos racistes et discriminatoires, le font parce qu’ils veulent masquer ainsi leur propre échec. C’est une des sources du mouvement populiste. Il tente de faire miroiter une époque dominée par la civilisation européenne en oubliant qu’un soi-disant retour en arrière ne correspond plus aux faits. Une société multiculturelle est en place qui ne pourra pas être « blanchie »

pm

https://www.google.de/search?q=FN+Populisme&ie=utf-8&oe=utf-8&client=firefox-b&gfe_rd=cr&ei=jkawV5qdMaGF8Qf39IDYDA

Pierre Mathias

Que ce soit à Fréjus, où la guerre entre David Rachline, le maire, et la presse locale sévit ou à Hénin.Baumont dans le Nord ou encore à Bézier, l’atmosphère est souillée. Les élus du FN supportent très mal la critique. Ils voudraient être encensés par les journaux locaux. Il serait à craindre qu’il en soit de même au niveau national. La peur est justifiée que si Marine Le Pen arrivait en tête du scrutin présidentiel , elle agisse de même que Recep Erdoğan en interdisant tous les organes de presse qui ne lui soient pas favorables. Il se pourrait aussi que nombre de reporteurs soient jetés en prison. C’est cela qui caractérise les mouvements autoritaires. Ce qui se passe dans les communes FN présage rien de bon. C’est une flambée de haine que subissent les collègues. Des injures inadmissibles leurs sont lancées à la tête. Et nous ? Nous restons muets par rapport à cette évolution. Il faut que les populistes aient un ennemi. La presse peut jouer ce rôle. Il en est de même en Allemagne où le mouvement Pegida prétend que ceux qui écrivent ou tournent à leur sujet, sont des menteurs. Il est aisé de faire de la politique sans même jeter un regard sur soi-même. Ils réclament l’impunité même si par leurs diatribes ils blessent la loi. De telles personnes partent du principe qu’elles ont toujours raison. Ce qui est particulièrement inquiétant dans un tel contexte, c’est de voir à quel point un grand nombre de supporteurs gobent ce qu’on leur dit. Au lieu de remettre en question ce qui est décidé, une normalité dans le système démocratique, ils se hissent sur un tel piédestal, qu’ils se prennent pour des êtres supérieurs. C’est ce qui caractérise les dictateurs. Weiterlesen

Le voile est malheureusement toujours à la une. Normalement tout le monde devrait être libre de le porter ou non. Mais cela suscite malheureusement des réactions que je qualifieraient d’inopportunes. Où réside le problème ? Dans une société comme la nôtre, qui se dit laïque, tous signes religieux, peu importe d’où ils viennent, peuvent être considérés comme une entorse à notre manière de vivre. La séparation des institutions spirituelles et de la politique n’est pas un acte gratuit, au contraire. C’est une marque de respect mutuel, où chacun doit être libre de vivre sa foi comme il l’entend, sans pour autant faire acte de prosélytisme. Ce qu’il s’agit d’éviter, c’est l’intolérance. Lorsque aucun signe extérieur est visible, on évite des conflits. C’est un point de vue tout à fait compréhensible, mais guère réalisable dans la pratique. Pourquoi ? Parce que notre type de société refuse avec raison l’arbitraire. La liberté individuelle est sacrée, tout au moins pour ceux qui se considèrent comme étant des démocrates. Mais revenons au voile. Tant qu’il n’est pas employé comme symbole politique, il n’y a rien à redire. Ce qui est plus gênant c’est son aspect militant. À ce sujet il faut être très clair. S’il est un attribut de l’islamisme politique, cela me pose évidemment certains problèmes. Il en serait exactement de même pour les intégristes chrétiens ou pour les ultra-orthodoxes juifs. Ce serait une attitude qui ne correspondrait absolument pas avec nos valeurs. Il faut s’y opposer ! C’est bien commode d’écrire cela, mais comment le prouver ? Ce n’est pas possible. Weiterlesen

Pauvre Jeanne d’Arc ! Chaque année au premier mai, Jean-Marie Le Pen manipule sa fête à ses propres fins : celui de rassembler nombre d’anciens pétainistes, des néonazis de tous calibres, évidemment des royalistes en quête d’un roi – il est trop vieux !– et des rats de bénitiers, les fondamentalistes. Ces détenteurs de la vérité se considèrent comme étant le seul rempart contre les bronzés, les musulmans, les juifs et tous ceux qui s’opposent à eux. Des saboteurs, des mécréants, des parasites. Sa fille Marine, qui en a eu marre de tout ce flonflon hyper-nationaliste, a fichu papa hors du parti. Une tragédie qui pourrait être antique, si les protagonistes étaient plus ambigus. Ils ne le sont pas ! Tout à été dévoilé au sujet de ce beau monde, qui récolte malheureusement pas mal de voix parmi tous ceux qui se sentent de souche ! Il faut bien qu’on se sacrifie pour une Europe chrétienne, dont fait aussi partie leur parrain : ce cher Vladimir Poutine. La présidente du FN a lancé parmi ses troupes un interdit. Personne n’était autorisé à se retrouver à la Place de la Pyramide pour acclamer papa. Marie-Christine Arnautu et à Bruno Gollnisch, membres des instances dirigeantes, ont passé outre, avec une autre collègue, l’ukase de Marine Le Pen et se retrouvent au pilori. On peur demande d’abandonner leurs fonctions au sein du FN. Cette guerre-guerre prend des aspects absurdes, d’autant plus que les deux idéologies concordent. L’un déclame des horreurs dans le style de « Je suis partout ! », l’autre s’est enrobé de farine, comme le loup du petit chaperon rouge. Cela lui a indéniablement servi. Une partie du peuple est tombé dans le panneau et croit à la respectabilité de ce parti, qui dans son essence est d’extrême-droite, avec toute la dialectique qu’on lui connaît. Comme démocrate je suis forcé de le combattre par des faits et des paroles, non pas par des lois. Je veux parler d’un combat politique. Ce débat doit s’instaurer, pas seulement en France. Weiterlesen