On a de la peine à comprendre que Donald Trump, malgré ses diatribes contre les gens de couleur, ait encore le vent en poupe. Est-ce la preuve que les américains sont racistes ? Il y a de quoi avoir la chaire de poule. Le futur candidat des Républicains ne se passe pas d’avoir des propos désobligeants, malgré l’enjeu électoral que cela représente. La tactique est pour lui du poison. Les noirs et les hispaniques représentent une frange importante de l’électorat. Pour pouvoir gagner, il s’agit d’avoir leur soutien. Hillary Clinton l’a bien compris. Elle s’est assurée de leur bienveillance et pourra compter sur une majorité d’entre-eux. Le magnat de l’immobilier reste fidèle à lui même, c’est ce qui explique son succès. Il ne veut ni faire de compromis, ni être complaisant. Son but est de rassembler sous sa bannière, tous ceux qui en ont le ras-le-bol. Parmi eux un grand nombre de citoyens blancs qui sont acculés de plus en plus à la misère. Ceux qui craignent ne plus avoir les moyens de guider le pays, parce qu’ils seront bientôt minoritaires. Leur ethnie compte de moins en moins de naissances ! Démographiquement elle passera d’ici le milieu du siècle, au second plan. Pour tous ceux qui croient que la race blanche garde sa suprématie, une gifle terrible. Donald Trump représente le passé ; il croit qu’à coups de gueule il pourra inverser la vapeur. Cela ne sera évidemment pas le cas. C’est ce qui explique probablement a diffamation continue de tous ceux qui n’appartiennent pas « à l’Amérique éternelle ». J’ose croire à un calcul erroné de sa part. Que cela-même remettra en cause son plébiscite ? Mais je ne me fais pas d’illusions. Nous nous trouvons dans une époque où l’aveuglement et la bêtise gagnent du terrain. Le mal à l’aise au sein des populations est tellement élevé, que tous provocateurs gagnent du terrain. Ce qui aurait semblé dans le passé comme non-éligible, devient monnaie-courante. On cherche à ébranler un système, qui détruit, pour nombre d’entre-nous, toutes formes d’un avenir décent. Weiterlesen

Une fois de plus des cadavres ont été découverts sur les plages libyennes. Il s’agit de réfugiés ayant fait naufrages au large. D’après les dires des rescapés, des centaines de personnes auraient trouvé la mort. Ce genre de statistiques risque de passer aux faits divers, ce que je veux éviter à tout prix. Des hommes, des femmes et des enfants se sont noyés parce qu’ils avaient espoir de trouver un peu de liberté. Pour les passeurs une bagatelle, tant qu’ils ont encaissé de l’argent. Une exploitation insupportable du désespoir. Tant que les conditions de vie au Proche et Moyen-Orient et en Afrique ne s’amélioreront pas, le flux de migrants ne s’arrêtera pas. Une situation qui risque de devenir insupportable pour les pays soit-disant d’accueil. Il est évident que certaines nations comme l’Allemagne ou la Suède ploient sous une immigration incessante, qui déclenche un réflexe de rejet. Le résultat est la montée de l’extrême-droite comme c’est le cas en Autriche, en Pologne ou en Hongrie. Le phénomène du racisme et de l’exclusion risque de faire imploser l’UE. Et nous ? Nous assistons à ce spectacle sans pouvoir intervenir directement. Nous sommes comme paralysés face à l’intolérance. Cette dernière a pour moteur la peur de l’inconnu. Même des nouvelles alarmantes pour tous ceux qui recherchent un refuge ne les arrêteront pas à chercher un asile, tant leur situation est sans espoir. C’est un fait objectif. Mettons-nous à leur place. Réagirait-on autrement ? Pas forcément ! Weiterlesen

Le parlement allemand a enfin reconnu le génocide arménien, ce qui déplaît souverainement au Président Erdoğan. Mais il ne s’agit pas seulement des méfaits des Ottomans. Au cours de la première guerre mondiale, l’empire germanique était leur allié et a ignoré les massacres. Devant le Bundestag, le leader des Verts, Cem Özdemir, a déclaré que la Turquie n’était pas la seule responsable. Aussi ceux qui n’ont pas bronché comme c’était le cas de l’Allemagne. Je ne comprends pas pourquoi la Turquie refuse de reconnaître les faits. C’est un peu comme si la République Fédérale prétendait qu’à Auschwitz il n’y ait pas eu de solution finale. Et ceci d’autant plus que les habitants vivant actuellement ne peuvent en aucun cas être pris pour responsables. C’est vraiment de la fierté au rabais. Berlin ne pouvait pas réagir autrement. Bien que la Chancelière et les membres du gouvernement auraient souhaité que le débat n’ait pas eu lieu, personne ne pouvait s’opposer à l’initiative des parlementaires. Angela Merkel craint qu’un tel plébiscite puisse détériorer les relations entre les deux pays. Ce sera sûrement le cas, connaissant la manière soi-disant forte de l’autocrate d’Ankara. Il pense pouvoir faire la pluie et le beau temps, non seulement dans son pays, mais en Europe toute entière. Il sait parfaitement bien que l’UE est en crise à cause du flux des migrants et peut être de ce fait sujette à un chantage. Il détient la possibilité d’augmenter ou de diminuer le flot migratoire. Pour l’amadouer, des sommes considérables ont été débloquées. Pour Recep Erdoğan une affaire juteuse. Il peut à souhait augmenter la pression. C’est la raison pour laquelle l’accord obtenu avec les Turcs est bancal depuis le début. Il se pose la question s’il est opportun de continuer dans cette voie ? Personne ne changera le caractère du président. Il a l’air de se sentir de mieux en mieux et ceci dans le cadre de la provocation. Maintenant qu’il est bien scellé dans le pouvoir, il fera tout pour briser toute opposition. Cela se passe dans la répression policière et militaire. Ne soyons pas aveugles c’est un homme ayant un caractère antidémocratique. Weiterlesen

On May 27th this year Barack Obama had been the first sitting U.S. president to visit Hiroshima. Accompanied by Japanese Prime Minister Shinzo Abe, Obama laid a wreath at the Hiroshima Peace Memorial. We didn’t know what to say, but the White House had emphasized that he will not apologize for the U.S. decision to drop atomic bombs on Hiroshima and Nagasaki in the closing days of World War II. Nor should he.

On August 6th 1945, Hiroshima was a city of 350.000 well-braced for U.S. bombing raids. Makeshift fire lanes snaked through neighborhoods. Locals built concrete tanks alongside houses and filled them with water — to extinguish fires but also to leap into as lifesaving refuge. That morning, two or three B-29 bombers were spotted, but no one ran for shelters — big bombing raids almost always meant a sky filled with attacking bombers.

Then, at 8:14 a.m., „Little Boy“ fell from the Enola Gay flying at 31.000 feet.

Witness accounts run the gamut, but everyone remembers the blinding flash of light. Schoolgirls saw it through their classroom windows moments before the ceiling crashed down on top of them. In Gerard DeGroot’s book „The Bomb“, middle school student Michiko Yamaoka remembers „a very strong light, a flash“, just as her face ballooned and her body flew into the air.

The Enola Gay’s pilot, Colonel Paul Tibbetts, remembers how „the bright light filled the plane … the whole plane cracked and crinkled from the blast. We turned back to look at Hiroshima. The city was hidden by that awful cloud … mushrooming, terrible and incredibly tall“.

In the inferno that Hiroshima became, scorched, disfigured bodies lay everywhere. Railroad ties caught fire. Thousands died instantly. By December 1945, the death toll reached 140.000, about 40 percent of the city’s population. In the years that followed, radiation took its toll: intestinal bleeding, stillbirths, cataracts, leukemia and other kinds of cancers.

There is hope among Hiroshima’s Japanese that Obama´s visit will revive talk of nuclear disarmament. That’s a reasonable expectation:

Less than three months after taking office in 2009, Obama appeared on a hilltop plaza in Prague and called for „a world without nuclear weapons. … The world must stand together to stop the spread of these weapons“. When it comes to today’s most worrisome nuclear threats, however — nuclear arsenals vulnerable to terrorists or in the hands of rogue states — there is still a good deal of work to do. There are serious questions about whether the West’s nuclear pact with Iran will keep that nation from developing nukes. Another danger: Pakistan’s military continues to beef up its nuclear weapons stockpile in a country ceaselessly grappling with Islamic militancy. And the bizarre regime in North Korea continues to threaten nuclear strikes against its enemies.

The harrowing legacy of Hiroshima and Nagasaki reminds us that blocking nuclear proliferation needs to be a relentlessly urgent priority. That legacy is mankind’s only window into the hell that a nuclear explosion inflicts on innocents. Books on Hiroshima describe the blackened wasteland after the blast: a woman’s charred body, frozen in a running pose, holding tight her baby; bloated corpses floating down the Ota River; other bodies with the floral patterns from their kimonos burned into their skin.

Obama encountered Hiroshima’s grim images when he toured the grounds of the Hiroshima Peace Memorial. The director of the memorial’s museum, Kenji Shiga, recently told the Japan Times that he won’t seek an apology from Obama. He just wanted the president „to face our displays not as someone in power, but as a human being, or a father“.

We whom we are born after this disaster are held to carry the legacy in the future. It cannot be so difficult to abolish nuclear weapons and to clear conflicts verbally or by plebiscite in future. These proposals are not new, they were already made by Woodrow Wilson (14-point rule) after the catastrophe of the beginning last century – World War I. Hundred years later we stay in the same old groove. We should have been more openminded after the twentieth century. In the background a threat: total distruction!

Une convention a été signée au cours de la réunion annuelle de l’Association des maires de France qui a eu lieu hier. Il y est stipulé que les élus émettent le désir, d’être mieux informés au sujet des éléments radicaux qui pourraient vivre dans leurs agglomérations. Ils vont même un pas plus loin en réclamant d’être associés dans la lutte antiterroriste. Qui mieux qu’eux pourraient être efficaces en ce qui concerne « le terrain » ? Cela voudrait dire que ce ne serait plus la police et les services secrets qui auraient le monopole de l’investigation dans ce domaine très explosif. En pensant logiquement, cette revendication peut sembler logique. Mais en creusant un peu plus, je me sens mal à l’aise. Ce serait une porte ouverte à des conflits, qui pourraient envenimer l’atmosphère déjà très tendue dans bien des cités. Il serait alors plus facile de pratiquer la délation, d’accuser des personnes de manière arbitraire. La neutralité qui doit être de mise lorsqu’il s’agit de répression, ne pourrait plus être maintenue. Le maire ne pourrait plus jouer le rôle de médiateur, ce qui est primordial en ce qui concerne le quotidien. En plus, l’état de confiance qui devrait régner entre la municipalité et la population en prendrait pour son grade. C’est la raison pour laquelle je m’attaque à cette initiative. Je pense que le rôle du conseil municipal est d’améliorer les conditions sociales et de veiller à plus de solidarité. On ne peut pas être flic et moniteur à la fois ! Les forces de l’ordre sont bien moins soumises à des règles de bon voisinage. Elles se concentrent avant tout sur les faits et n’ont pas le soucis de se ménager. Weiterlesen

Donald Trump n’y va pas de main-morte lorsqu’il est question de la presse. Il l’accuse de tous les maux, en particulier d’être très sévère avec lui. Un réflexe populiste bien connu. Chaque fois que ses leaders font parler d’eux, ils reçoivent un coup de massue, disent-ils ! Jeter l’anathème contre les journalistes est très efficace au sein de l’électorat de l’extrême-droite. Ne sont-ils pas les vassaux du capitalisme ? Des milieux de la haute finance, qui n’ont en tête que de les spolier ? Casser du sucre sur les médias est de ce fait une arme électorale. Parfois je me demande, s’il n’était pas plus opportuns d’ignorer le populisme sous toutes ses formes et passer sous silence ses actions ? Ce n’est évidemment pas possible. Mais ne nous faisons aucune illusion, le moindre entrefilet dans un quotidien leur est bénéfique ainsi que des petits reportages à la télévision. Donald Trump devrait se dire, que ce sont ses déclarations immondes qui en font une vedette. La raison pour laquelle il n’y renoncera pas. Pardon si je me répète, mais la presse est un important vecteur de la démocratie. Elle est un instrument de contrôle si elle est honnête dans ses recherches. Parfois il y a des dérives, ce qui est humain. Mais par sa diversité, chaque lecteur ou téléspectateur a la possibilité de recouper ses informations. L’internet lui en donne toutes les possibilités. Chaque homme ou femme politique doit savoir comment se comporter envers les journalistes. S’ils sont futés, ils savent parfaitement bien, que sans leur apport ils passeraient probablement inaperçu. L’art des leaders consiste à bien manier l’opinion. C’est de bonne guerre. Leurs chargés de presse ont le devoir de les briffer et de leurs inculquer comment bien se vendre. Chaque politicien doit connaître les règles. Encore une pensée : personne n’est forcé de se mettre en avant et de briguer des postes à la tête des communautés et des États. C’est la raison pour laquelle je trouve le débat orchestré par les populistes peu convainquant. Weiterlesen