Une convention a été signée au cours de la réunion annuelle de l’Association des maires de France qui a eu lieu hier. Il y est stipulé que les élus émettent le désir, d’être mieux informés au sujet des éléments radicaux qui pourraient vivre dans leurs agglomérations. Ils vont même un pas plus loin en réclamant d’être associés dans la lutte antiterroriste. Qui mieux qu’eux pourraient être efficaces en ce qui concerne « le terrain » ? Cela voudrait dire que ce ne serait plus la police et les services secrets qui auraient le monopole de l’investigation dans ce domaine très explosif. En pensant logiquement, cette revendication peut sembler logique. Mais en creusant un peu plus, je me sens mal à l’aise. Ce serait une porte ouverte à des conflits, qui pourraient envenimer l’atmosphère déjà très tendue dans bien des cités. Il serait alors plus facile de pratiquer la délation, d’accuser des personnes de manière arbitraire. La neutralité qui doit être de mise lorsqu’il s’agit de répression, ne pourrait plus être maintenue. Le maire ne pourrait plus jouer le rôle de médiateur, ce qui est primordial en ce qui concerne le quotidien. En plus, l’état de confiance qui devrait régner entre la municipalité et la population en prendrait pour son grade. C’est la raison pour laquelle je m’attaque à cette initiative. Je pense que le rôle du conseil municipal est d’améliorer les conditions sociales et de veiller à plus de solidarité. On ne peut pas être flic et moniteur à la fois ! Les forces de l’ordre sont bien moins soumises à des règles de bon voisinage. Elles se concentrent avant tout sur les faits et n’ont pas le soucis de se ménager. Weiterlesen

Facile à dire lorsque les rues ou une halle de concerts sont jaugées de cadavres. Le but des terroristes islamistes est de proférer la peur et le désespoir, de détruire notre société démocratique et finalement de nous faire céder. Renier notre identité et nous soumettre à un mode de vie qui n’est pas le nôtre, serait non seulement fatal, ce serait un suicide. Dans un tel contexte j’approuve entièrement les déclarations de Manuel Valls, qui dit vouloir continuer à combattre l’EI, que ce soit en Syrie, en Irak ou en France. Le Président a parfaitement raison lorsqu’il parle de guerre. Une chose est malheureusement claire, ce n’est pas en ayant un discours pacifiste que nous arriverons à vaincre ces fanatiques, qui se sont mis en tête de transformer la France en un califat. Mais une chose est certaine, il faudra à l’avenir être plus efficace en ce qui concerne la prévention. Le manque de forces de sécurité, pour des raisons budgétaires, se fait cruellement sentir dans la lutte contre le terrorisme. Je n’aime pas trop l’idée de créer des camps de prévention comme l’a suggéré Laurent Wauquiez pour y interner des individus ayant des sympathies pour l’extrémisme islamique, mais si cela pouvait atténuer les risques d’attentast, personne n’aurait à s’en plaindre. Mais un camps de concentration en reste un, même si le but est de vouloir éviter de tels attentats. Il est prouvé que tout au moins un des kamikazes de la tuerie du vendredi 13 était fiché par les services de renseignements. Le massacre n’a pas pu être néanmoins évité, parce qu’il est quasi impossible de surveiller 24 heures sur 24 un individu tout au long de l’année. Cela impliquerait que sur chaque suspect, plusieurs personnes devraient être mandatées. Il faut compter au minimum trois agent en 24 heures, ne pas oublier les heures supplémentaires, les vacances et les congés-maladies. En considérant qu’entre 3 et 4000 personnes sont considérées comme étant de potentiels fous de Dieu, on s’aperçoit vite que les effectifs et l’argent nécessaire manquent. L’EI le sait et agit en conséquence. Weiterlesen