Une fois de plus des cadavres ont été découverts sur les plages libyennes. Il s’agit de réfugiés ayant fait naufrages au large. D’après les dires des rescapés, des centaines de personnes auraient trouvé la mort. Ce genre de statistiques risque de passer aux faits divers, ce que je veux éviter à tout prix. Des hommes, des femmes et des enfants se sont noyés parce qu’ils avaient espoir de trouver un peu de liberté. Pour les passeurs une bagatelle, tant qu’ils ont encaissé de l’argent. Une exploitation insupportable du désespoir. Tant que les conditions de vie au Proche et Moyen-Orient et en Afrique ne s’amélioreront pas, le flux de migrants ne s’arrêtera pas. Une situation qui risque de devenir insupportable pour les pays soit-disant d’accueil. Il est évident que certaines nations comme l’Allemagne ou la Suède ploient sous une immigration incessante, qui déclenche un réflexe de rejet. Le résultat est la montée de l’extrême-droite comme c’est le cas en Autriche, en Pologne ou en Hongrie. Le phénomène du racisme et de l’exclusion risque de faire imploser l’UE. Et nous ? Nous assistons à ce spectacle sans pouvoir intervenir directement. Nous sommes comme paralysés face à l’intolérance. Cette dernière a pour moteur la peur de l’inconnu. Même des nouvelles alarmantes pour tous ceux qui recherchent un refuge ne les arrêteront pas à chercher un asile, tant leur situation est sans espoir. C’est un fait objectif. Mettons-nous à leur place. Réagirait-on autrement ? Pas forcément ! Weiterlesen