Manuel Valls n’a pas encore déclaré à Rouen s’il se présentait aux primaires de la gauche en janvier ou pas. Il attend la décision du président de la république, qui d’après les rumeurs voudrait bien y prendre part. S’il faisait le pas, le premier ministre se trouvera confronté à Emmanuel Macron qui s’est auto-nommé candidat. Il en ira aux présidentielles que l’on veuille ou non du néo-conservatisme. Il est presque certain que les Français s’opposeront dans leur majorité au progressisme. Ils essaieront de trouver leur bonheur dans l’immobilisme qui leur semble plus rassurant. Un réflexe pervers qui leur causera certaines désillusions. Manuel Valls aura beau prétendre que l’avenir d’un pays réside dans le changement, il est guère probable qu’il soit suivi dans une telle démarche. Il paraît presque évident que le scrutin sera une joute entre Marine Le Pen et le candidat du PR. Ils feront l’article en se faisant passer pour les apôtres d’une droite pure et dure, comme François Fillon l’a fait. Peut-être le souhait de se voir gouverné par la force, peu importe si les conséquences personnelles font craindre le pire. Dans le contexte actuel le discours social ne prend pas. Plutôt l’esquisse d’une société menée à coup de fouet. Comment expliquer ce phénomène ? L’option d’une société autogérée est rejetée par une majorité parce qu’elle implique une grande part de responsabilité individuelle. L’échec de la gauche peut s’expliquer en partie ainsi. Il paraît dans un premier temps plus facile de se fier à un chef ou une cheffe. De les laisser décider pour soi-même en abandonnant certaines prérogatives. Il ne fait pour moi aucun doute que nombre de citoyens se mettront par commodité sous le joug du pouvoir. Pour moi c’est la raison principale pourquoi la gauche perdra, bien moins le bilan de son action. Weiterlesen

On a de la peine à comprendre que Donald Trump, malgré ses diatribes contre les gens de couleur, ait encore le vent en poupe. Est-ce la preuve que les américains sont racistes ? Il y a de quoi avoir la chaire de poule. Le futur candidat des Républicains ne se passe pas d’avoir des propos désobligeants, malgré l’enjeu électoral que cela représente. La tactique est pour lui du poison. Les noirs et les hispaniques représentent une frange importante de l’électorat. Pour pouvoir gagner, il s’agit d’avoir leur soutien. Hillary Clinton l’a bien compris. Elle s’est assurée de leur bienveillance et pourra compter sur une majorité d’entre-eux. Le magnat de l’immobilier reste fidèle à lui même, c’est ce qui explique son succès. Il ne veut ni faire de compromis, ni être complaisant. Son but est de rassembler sous sa bannière, tous ceux qui en ont le ras-le-bol. Parmi eux un grand nombre de citoyens blancs qui sont acculés de plus en plus à la misère. Ceux qui craignent ne plus avoir les moyens de guider le pays, parce qu’ils seront bientôt minoritaires. Leur ethnie compte de moins en moins de naissances ! Démographiquement elle passera d’ici le milieu du siècle, au second plan. Pour tous ceux qui croient que la race blanche garde sa suprématie, une gifle terrible. Donald Trump représente le passé ; il croit qu’à coups de gueule il pourra inverser la vapeur. Cela ne sera évidemment pas le cas. C’est ce qui explique probablement a diffamation continue de tous ceux qui n’appartiennent pas « à l’Amérique éternelle ». J’ose croire à un calcul erroné de sa part. Que cela-même remettra en cause son plébiscite ? Mais je ne me fais pas d’illusions. Nous nous trouvons dans une époque où l’aveuglement et la bêtise gagnent du terrain. Le mal à l’aise au sein des populations est tellement élevé, que tous provocateurs gagnent du terrain. Ce qui aurait semblé dans le passé comme non-éligible, devient monnaie-courante. On cherche à ébranler un système, qui détruit, pour nombre d’entre-nous, toutes formes d’un avenir décent. Weiterlesen