Qui pourra demander le doit d’asile ou pas ? En Allemagne il est question de renvoyer tous ceux qui viennent des Balkans, comme les Kosovars ou les Albanais. Il en est de même des Roms. Souvent des décisions très dures à prendre, vu l’aspect social des personnes concernées. Il est vrai que dans la plupart des cas, il n’y a pas de répression politique dans ces pays. Mais est-il admissible que de soi-disant Bohémiens soient traités comme des êtres inférieurs ? La plupart n’ont pas accès aux études. Il y a constamment à nouveau des ratonnades. Une attitude pas si différente que celle des années 30 avec la discrimination des juifs dans le Reich. Ceux qui à l’époque prenaient le large étaient considérés comme des réfugiés. Ceci même avant la nuit de cristal en 1938. Il est insupportable que les instances responsables de l’Europe ferment les yeux sur de tels méfaits. Je comprends parfaitement que les Allemands craignent le trop-plein, mais les arguments tentant à dépolitiser une situation qui en est une, me paraît inacceptable. Il ne s’agit pas seulement de cas sociaux. Le racisme est à mes yeux une raison suffisante pour quitter son pays, et ceci même si c’étaient des cas isolés. Ce n’est pas le cas ! Que faire ? Le seul moyen est de couper les vivres des pays qui ne se conforment pas aux droits de l’homme, d’exclure au pire certains membres de l’UE. L‘ Europe ne pourra que vivre en paix, tant que les valeurs morales élémentaires seront respectées. Seul le business semble être la clef de voûte pour certains. Si c’était le cas, ce serait la négation absolue d’un acte de solidarité, qui a permis à l’Europe de vivre en paix, tout au moyen à l’Ouest, depuis 70 ans. Weiterlesen
Monat: November 2015
Türkei an den Urnen
Die Gegner haben sich verrechnet, das Kalkül des türkischen Präsidenten Erdogan ist voll aufgegangen. Noch am Wahltag konnte man in einer türkischen Zeitung vom „letzten Tag des Sultanats” lesen. Das bezog sich auf die Entmachtung des Sultans durch das türkische Parlament auf den Tag genau 93 Jahre zuvor – man appelliert an das Traditionsbewusstsein der Wähler und treibt diese zu den Urnen – spielte aber auf Staatspräsident Erdogan an. Das regierungskritische Blatt hoffte, die AKP verfehle bei der Neuwahl zum Parlament letzten Sonntag wieder die absolute Mehrheit und der Anfang vom Ende der Ära Erdogan sei eingeläutet. Eine grobe Fehleinschätzung!
Erdogan sah nach den schweren AKP-Verlusten im Sommer angeschlagen aus. Mit dem spektakulären Wahlsieg vom Sonntag ist das mehr als wettgemacht und Erdogan sitzt fester im Sattel denn je. Zwar bedeutet das ein Ende der politischen Hängepartie in der Türkei, auf deren Kooperation die EU in der Flüchtlingskrise angewiesen ist. Aus Sicht Europas ist der sprunghafte Präsident, der gerne gegen den Westen austeilt, alles andere als ein verlässlicher Partner. Die Gräben in der Türkei, die von Erdogan zutiefst polarisiert wurde, sind durch das Wahlergebnis noch tiefer geworden.
Seit der Wahl im Juni diesen Jahres wurde die Türkei immer tiefer in den Strudel der Gewalt gezogen. Es kam zu schweren Anschlägen, die der Terrormiliz Islamischer Staat angelastet wurden und die vor allem Anhänger der HDP trafen. Der Ko-Vorsitzende der HDP, Selahattin Demirtas, kritisierte am Abend der Wahl, die Partei habe wegen der Angriffe keinen Wahlkampf führen können. Man habe nur versucht, die eigenen Leute gegen Massaker zu schützen. Kritische Stimmen werfen Erdogan vor, er habe das Land bewusst ins Chaos abgleiten lassen, um abspenstige Wähler wieder um die AKP zu scharen. Ein Kalkül, das aufgegangen ist.
Außerdem brach der Konflikt mit der verbotenen kurdischen Arbeiterpartei PKK wieder aus, in deren Nähe Erdogan die prokurdische HDP regelmäßig rückt. Weder Staat noch PKK zeigten sich bereit, der Eskalation ein Ende zu setzen. Im Gegenteil: Man polarisierte auf Teufel komm raus.
Der Krieg der PKK habe der HDP geschadet, so die Einschätzung des Türkei-Experten Aaron Stein aus Washington. Erdogans AKP sei es gelungen, die Wähler davon zu überzeugen, dass es im besten Sinne der Türkei sei, zu einer Einparteienregierung zurückzukehren. Die Direktorin des Zentrums für Türkeistudien am Nahost-Institut in Washington konstatierte ebenfalls, Erdogans geniale Idee habe funktioniert. Es sei sein Sieg.
Seit seiner Wahl zum Staatsoberhaupt im August vergangenen Jahres regiert Erdogan de facto das Land, obwohl die Verfassung diese Rolle dem Ministerpräsidenten zuschreibt. Ministerpräsident Davutoglu, zugleich Chef der AKP, ist mit der Partei Erdogan bedingungslos ergeben. Nach dem Verlust der absoluten Mehrheit im Juni 2015 und der Festsetzung von Neuwahlen spotteten Kritiker, Erdogan werde die Türken so lange wählen lassen, bis ihm das Ergebnis passe. Das hat sich leider bewahrheitet. Das neue Wahlergebnis passt Erdogan gut ins Konzept – hat er sich im Wahlkampf doch mehr denn je zurückgehalten. Die AKP kam entgegen allen Umfragen vor der Wahl fast auf die Hälfte der Stimmen und hat damit eine komfortable Mehrheit der Sitze im Parlament. Besonders die ultranationalistische MHP, die der AKP in vielen Punkten ideologisch nahesteht, musste Federn lassen.
In den Kurden-Hochburgen kam es am Sonntagabend zu vertrauten Bildern: Demonstranten bauten Barrikaden und steckten sie in Brand. Die Polizei setzte Wasserwerfer und Tränengas ein. Davutoglu sagte in einer seiner Siegesreden, jeder Bürger sei eingeladen, die „neue Türkei” mitzubauen. Es gebe keinen Gegner, keinen Feind, meinte der alte und neue Ministerpräsident.
„Wir sind gekommen, um Liebe zu pflanzen.”
Ob man dem trauen kann, ist äußerst fraglich. Hat Davutoglu gelogen stellt sich die Frage, wer Erdogan aufhalten soll. Er wird an seinem Sessel kleben – und diesen notfalls verteidigen. Erinnerungen an Präsident Assad in Syrien werden wach. Wenn wir nicht aufpassen, ist ein weiterer Brandherd geboren. Die europäische Integration der Türkei ist in weite Ferne gerückt.
Der Besuch von Kanzlerin Merkel war Erdogan – zwar unbeabsichtigt – die ideale Wahlhilfe. Unpassender hätte der Zeitpunkt nicht sein können.
Le meurtre légal
L’attitude des soldats israéliens, qui ont tué 69 palestiniens depuis le début des attaques de ces derniers à l’arme blanche, est douteuse. Auraient-ils la gâchette trop facile, telle est la question qu’on peut se poser ? Est-il nécessaire de tuer au lieu de neutraliser les assaillants en leur tirant dans les jambes ? Une jeune femme de 18 ans, Adil al Hachlamoun, a été abattue le 22 septembre parce qu’elle refusait de subir un contrôle. Complètement voilée, elle portait sous ses vêtements un couteau. Cela a suffi pour relaxer le soldat responsable de sa mort. Il y a aussi des cas de tortures. Cela ternit l’image déjà entachée de l’armée israélienne. Je sais que de tels méfaits ne se résument pas seulement aux forces de l’ordre de l’État hébreux, loin de là. Mais ces incidents m’incitent à réfléchir sur la question épineuse du meurtre légal. Évoquer la légitime défense, n’entre pas en considération dans la plupart des cas connus. Lorsqu’on observe le comportement de nombreux policiers américains en ce qui concerne le racisme, il est effrayant à quel point les lois peuvent être bafouées par ceux qui considèrent avoir le droit de les interpréter à leur guise. C’est monnaie-courante dans la plupart des régimes totalitaires. Ceux qui ne se laissent pas soumettre, vivent constamment en danger de mort. L’élimination systématique de tous ceux qui gênent, fait partie du quotidien. Weiterlesen
Erdogan for ever ?
Pourquoi les turcs seraient-ils différents des autres ? La nostalgie de la femme ou de l’homme fort a aussi marqué ces élections. Ce virus – car s’en est un – est entrain de gagner toute l’Europe. Les slogans populistes doivent avoir un fort attrait pour tous ceux qui veulent hisser un leader au pouvoir afin de mener à leur place, ce qui serait leur devoir. C’est un abdication par rapport aux libertés individuelles. Cet homme d’État n’a pas hésité de jeter son pays dans une situation frisant la guerre civile, afin d’avoir la majorité absolue au parlement. Il cloue le bec sans aucun scrupule à tous ceux qui s’élèvent contre sa politique. Il est dans le fond de son caractère totalitaire. Une fois de plus la tolérance et le respect mutuel y en sont pour leurs frais. Je ne remets pas en doute le résultat des urnes, mais je m’étonne une fois de plus de l’attitude du peuple. Elle est le moins qu’on puisse dire, décourageante. C’est le signe qu’une majorité d’individus galvaudent ses libertés individuelles. Pourquoi ? Parce qu’il est évident que ces gens ne veulent pas payer le prix que cela implique. Il est plus aisé de déléguer ses responsabilités à des dirigeants que de les prendre et de les assumer. C’est aussi la démonstration que l’intelligence se réduit aujourd’hui comme une peau de chagrin, que nous avons de plus en plus à faire à des moutons. Et si en fin de compte cela pouvait tourner à l’aigre, plus personne n’est là pour en assumer la responsabilité. Sans aucun doute la Turquie va suivre le même chemin que la Hongrie de Viktor Orbán, celle de la répression des minorités. Weiterlesen
Coups de gueule néonazis
Plus de 10.000 réfugiés entrent en Allemagne chaque jour. De plus en plus de citoyens commencent à être angoissés. Ils reprochent à Madame Merkel d’avoir provoqué ce raz-de-marée. Son taux de popularité est au plus bas depuis des années. Une raison pour la CSU bavaroise de se lancer dans la polémique contre elle. Comme je l’ai écrit dernièrement, les rapports entre les deux partis-frères ne sont pas au beau fixe, au contraire. En attisant la polémique, Horst Seehofer espère gagner du terrain. Il en a besoin car au mois de novembre aura lieu le congrès de sa formation. Mille adhérents de la base doivent le réélire. S’il n’obtenait pas le même résultat que la dernière fois – près de 95% – cela serait considéré comme un revers qui provoquerait une dérive à droite de l’échiquier électoral allemand. Il est regrettable que les coups de gueule néonazis, souillant l’honneur des migrants, soient de plus en plus d’actualité sans parler des mise-à-feu des lieux d’accueil. En face de tout cela une police plus ou moins passive. Très peu d’attentats ont été élucidés. Des citoyens, qui placent souvent l’honnêteté et la correction au premier plan des vertus germaniques, semblent approuver en secret de tels méfaits. Ils en rendent responsable le gouvernement, qu’ils considèrent de plus en plus comme étant félon. Dans un tel contexte il est urgent d’inverser la vapeur. Weiterlesen