L’attitude des soldats israéliens, qui ont tué 69 palestiniens depuis le début des attaques de ces derniers à l’arme blanche, est douteuse. Auraient-ils la gâchette trop facile, telle est la question qu’on peut se poser ? Est-il nécessaire de tuer au lieu de neutraliser les assaillants en leur tirant dans les jambes ? Une jeune femme de 18 ans, Adil al Hachlamoun, a été abattue le 22 septembre parce qu’elle refusait de subir un contrôle. Complètement voilée, elle portait sous ses vêtements un couteau. Cela a suffi pour relaxer le soldat responsable de sa mort. Il y a aussi des cas de tortures. Cela ternit l’image déjà entachée de l’armée israélienne. Je sais que de tels méfaits ne se résument pas seulement aux forces de l’ordre de l’État hébreux, loin de là. Mais ces incidents m’incitent à réfléchir sur la question épineuse du meurtre légal. Évoquer la légitime défense, n’entre pas en considération dans la plupart des cas connus. Lorsqu’on observe le comportement de nombreux policiers américains en ce qui concerne le racisme, il est effrayant à quel point les lois peuvent être bafouées par ceux qui considèrent avoir le droit de les interpréter à leur guise. C’est monnaie-courante dans la plupart des régimes totalitaires. Ceux qui ne se laissent pas soumettre, vivent constamment en danger de mort. L’élimination systématique de tous ceux qui gênent, fait partie du quotidien. Weiterlesen