Mon naturel m’aurait dicté de faire quelques concessions aux électeurs de gauche, afin qu’un nombre plus grand de « bulletins blancs » se métamorphosent en une croix derrière mon nom. Emmanuel Macron refuse de faire un tel pas et je pense après réflexion qu’il a raison. Lorsqu’on voit de quelle manière Marine Le Pen dérape au sujet de l’euro et de l’Europe, et ceci dans le seul but de faire du clientélisme auprès des électeurs du LR, on doit se dire que ce n’est pas la meilleure recette. Il part du principe que pour réformer le paysage politique de la France il ne faut pas entrer des des combines partisanes, dont les citoyens ont tellement assez. Le président doit rester ferme dans ses aspirations et ne pas céder pour des raisons d’intérêt électoral. Intellectuellement je peux très bien suivre ce raisonnement, mais sera-t-il suivi comme il le mérite par les citoyens ? Il serait bon que le candidat d‘ »En marche » fasse pendant le débat un peu de pédagogie. Il pourrait expliquer que la misère que nous connaissons actuellement est due à un manque de suite dans les idées. La France a besoin d’un président qui ne se plie pas à la moindre brise. Prenons la question très viscérale de la préférence nationale. Il pourrait suivre la même voie de facilité comme le fait Marine Le Pen. Il est toujours très populaire de s’engager, tout au moins verbalement pour tous ceux qui se sentent mis en rade. Mais la logique ne peut pas aller dans ce sens, car le marché du travail ne suit pas forcément les élans du cœur. Pour que les entreprises marchent il leur faut beaucoup de mobilité. De trouver la bonne personne pour le bon poste n’est pas une question de passeport. Et si on suit ce raisonnement, nous serions très embarrassés si à l’étranger il était fait de même. Bien des compatriotes y travaillent et c’est bien ainsi. L’idée de taxer l’embauche de travailleurs venant de l’UE, pour les autres venant d’ailleurs elle existe déjà, ne peut qu’entraver le développement économique. Ce serait évidemment une entrave aux règles communautaires qu’elle ne veut pas respecter. Weiterlesen

Il n’est pas dans mon intention de faire la leçon à un homme qui pourrait être mon fils. Emmanuel Macron s’en est bien tiré à la Porte de la Villette à Paris en cette fin d’après-midi du 1er mai. Je vais essayer en temps qu’homme de la communication de faire une analyse de ce qu’il a dit au sujet des conséquences que pourrait avoir le programme économique sur des gens comme vous et moi. C’est-ce qu’il a esquissé, mais je veux entrer un peu plus dans les détails et faire une simulation. Le couple Barnier a deux enfants qui font des études à l’université de Grenoble. André, le père, a travaillé dans une usine de machines-outils. Tout d’abord comme tourneur, ensuite comme contremaître. À la force du poignet il a réussi à se propulser en avant. Sa femme Jeanne était infirmière et a dû aller en retraite anticipée pour des questions de santé. Néanmoins le couple a pu s’acheter, grâce à un petit héritage, une maison dans la périphérie de Chambéry. Malgré les frais courants, ils ont réussi à mettre de l’argent de côté pour pouvoir un jour financer en partie les études de leur fils et de leur fille. À soixante ans André est allé en 2015 à la retraite. Même si les rentes étaient modestes, l’argent-placé leur permettait de vivre décemment il y a trois ans, nous sommes en 2020. Le réveil fut brutal lorsqu’à 20 heures le 7 mai 2017, France 2 donna le résultat. Marine Le Pen avait gagné la présidentielle. Le matin suivant André Barnier constata que ses papiers avaient fait un plongeon d’environ 20%. Dans la semaine qui suivit, les milieux financiers internationaux envisagèrent déjà un retrait de leur engagement en France. Cela concernait aussi des PME de la région qui avaient troué des investisseurs en Suisse et dans les pays émergeant. Les mois qui suivirent ne présageaient rien de bon. Nombre d’entreprises furent mises en faillite. Lorsque la Présidente Le Pen fit accepter par le peuple le retour au franc, la situation de la famille Barnier se détériora définitivement. Weiterlesen

Non, il ne pouvait pas faire autrement. Emmanuel Macron a rendu hommage aux 76.000 juifs de France qui ont été déportés au cours de l’Occupation dans les camps de la mort. Parmi eux 11.000 enfants. Seuls 2500 personnes ont survécu. Certains lui reprocheront de vouloir « faire de la récupération », comme un petit-fils d’une famille victime du génocide a écrit sur Facebook. Une honte ! Cet « ami » oublie que c’est Madame Le Pen qui a ouvert ce débat si douloureux en prétendant que les Français ne portaient aucune responsabilité en ce qui concerne la rafle du Vel’d’hiv. C’est la milice française, dont Pierre Marion était un des membres-fondateurs ainsi que du Front National, qui a arrêté et remis les israélites aux Allemands. Ensuite il y a eu la panne de la nomination du président par intérim du FN, Jean-François Jalkh. Un négationniste qui nie qu’il y ait eu des chambres à gaz à Auschwitz ou ailleurs. Il a été évincé séance-tenante pour laisser la place à Steeve Briois. Je pense qu’il fallait absolument dans cette période électorale si tendue, qu’un jeune patriote essaie de sauver l’honneur du pays par un geste fort. Ceux qui l’accusent de clientélisme devraient mesurer leurs paroles. Ils se rendent complices de tous ceux qui pratiquent l’exclusion. Je ne vais pas accuser Marine Le Pen de cautionner un passé si chargé, mais elle devrait faire attention de ne pas s’entourer d’antisémites notoires et de ne pas déformer l’histoire d’une manière erronée. Elle devrait avoir assez de sensibilité pour comprendre à quel point elle peut blesser des gens en agissant et s’exprimant ainsi. C’est aussi une question de réputation à l’étranger pour un grand pays comme la France. Il est clair que pendant une campagne électorale les camps ne se font pas de cadeaux. C’est de bonne guerre. Mais il y a des lignes rouges à ne pas dépasser. Je suis soulagé qu’Emmanuel Macron ait un tant soit peu dissipé le malaise que je ressentais. Weiterlesen

Lorsque je me suis assis à mon ordinateur pour écrire une lettre à Messieurs et Mesdames « Ni,ni », j’ai été très embarrassé parce que je n’ai pas trouvé leur adresse. À la poste on ne pouvait pas m’aider, non plus chez Orange. Inconnus au bataillon ! Telle était la réponse des préposés. Même le percepteur des impôts était dans l’incapacité de m’aider. Je suis allé au zoo pour interviewer un caméléon. « Vous ne les trouverez pas, car ils changent constamment de couleur ! » Cela me mit la puce à l’oreille. S’il en est ainsi, des adeptes de Mélenchon pourrait voter Marine. Je me rendis dans un confessionnal pour savoir ce qui pouvait mener les « Ni-ni » à se conduire ainsi. « Mon fils, vous vous cassez la tête pour rien. En votant « ni, ni », ils élisent Madame Bleu-Marine ! » Cela veut dire qu’ils ne se mouillent pas tout en donnant leur voix à notre Jeanne d’Arc nationale ! À tout prendre je préfère Dupont-Aignan qui pour devenir premier-ministre a vendu Charles de Gaulle ! Au moins il a de la classe ! Je pourrais continuer ainsi, mais le dégoût m’empêche de le faire. Au lieu de maudire les « Ni, ni », il faudrait peut-être les convaincre qu’avec une telle attitude ils enterrent la démocratie. Qu’ils ne peuvent pas faire semblant de ne pas avoir su ce qu’ils faisaient. Et c’est-là que tout le problème se pose. Comment aller au devant eux, s’ils se camouflent ? Il est bien possible que beaucoup sont dans le désarroi, qu’ils ne savent plus à quel saint se vouer. Je me suis donc décidé de me servir des réseaux sociaux en espérant pouvoir en toucher plus d’un. Ce que je veux leur dire, c’est qu’une victoire à l’étriquée de l’une ou de l’autre plongerait le pays dans la plus grande crise depuis 1945. Je ne veux pas mâcher mes mots, mais cela représenterait l’effondrement de la nation. En tant qu’Européen, je ne peux que m’imaginer pour président Emmanuel Macron. Weiterlesen

Hier nous avons eu deux événements qui pourraient avoir des répercussions sur l’avenir en Europe. D’une part la réponse musclée à l’intention de Theresa May de négocier dans un premier temps que le divorce. Il ne sera pas question de parler d’un libre échange des marchandises, avant de savoir très exactement ce qu’il adviendra des 3 millions de ressortissants de l’UE vivant en Grande Bretagne. Puis il faudra régler la dette. Il est question d’une somme de 60 milliards, pour l’instant. D’autre part à eu lieu à Bruxelles une rencontre des ministres des affaires étrangères des pays-membres de l’OTAN qui ont parlé entre-autre d’un rôle néfaste de la Russie en ce qui concerne les élections en France et en Allemagne. Il était question du soutien apporté au FN de la part de Vladimir Poutine, même si ce dernier déclare que cela ne correspond pas à la réalité. Est-ce un poisson d’avril de croire que le maître du Kremlin ne serait pas tenté de mettre son grain de sel dans le rouage assez rouillé de l’UE ? Mais une brise plus clémente pour l’Union semble souffler en ce début de printemps. Les 27 pays-membres ont décidé d’être très fermes envers l’Angleterre. Ils ne veulent pas se voir imposer des conditions de la part de ceux qui ont mis en route le Brexit. Aussi paradoxal que cela puisse paraître il a fallu ce divorce pour que l’Europe retrouve la volonté de serrer les rangs. Ceci ne fera évidement pas plaisir à Poutine. Mais je pense qu’il serait important de redéfinir les rapports entre les adversaires. Il serait réaliste de reprendre le dialogue, d’autant plus que les données géopolitiques ont changé depuis l’avènement de Donald Trump à la présidence. Si nous voulons nous affirmer dans le monde, il faut que règne la paix sur notre continent. Weiterlesen

Nicolas Dupont-Aignan est pour moi le symbole de la honte. Lui qui se réclame du Général de Gaulle, se tourne vers un parti, dont certains membres étaient proches de l’OAS. Cette organisation clandestine n’a-t-elle pas été l’investigatrice de l’attentat du Petit-Clamart le 22 août 1962. Jean Bastien-Thiry en a été à le chef, arrêté, jugé et exécuté. Jacques Bompard, membre-fondateur du Front-National en 1972, crée l’OAS Cambronne qui soutient l’organisation terroriste prônant l’Algérie-Française. Nicolas Dupont-Aignan a-t-il oublié que Pierre Marion, aussi du FN, était un des fondateurs de la Milice qui a combattu sous l’uniforme allemand de la Waffen-SS sur le Front de l’Est durant l’été 1944? Et j’en passe ! Je ne sais pas ce qui se passe dans sa tête lorsqu’il ose prétendre que Marine Le Pen n’est pas d’extrême-droite. Dupont-Aigan le fidèle gaulliste, se met du côté de ceux qui ont soutenu la tentative d’assassinat de son idole. Ce n’est pas seulement une honte, mais une usurpation de la pensée du Général de Gaulle. Il se sert de son nom pour donner carte-blanche à ses plus grands ennemis. On me dira peut-être que les temps ont changé, mais dans ce cas-là pourquoi Madame Le Pen s’entoure-t-elle de Frédéric Chatillon, un ancien cadre du GUD, un groupe d’extrême-droite dont il est le principal animateur parisien durant les années 1990 ? Dupont-Aignan devrait le savoir. Tout cela est plus que déconcertant pour un homme comme moi qui était toujours gaulliste de cœur comme beaucoup de militants de gauche. Jamais je n’aurais pu m’imaginer une telle trahison posthume. Je pense qu’il est plus honorable d’être ouvertement d’extrême-droite que de jouer au caméléon. Je ne peux qu’exprimer mon dégoût. Weiterlesen

C’était le terme employé par Jean-Marie Le Pen pour désigner le génocide des juifs, des gitans et des homo-sexuels dans les camps d’extermination des nazis. Malgré les millions de victimes passées dans les chambres à gaz, il y a encore aujourd’hui des antisémites qui remettent en question ce carnage provoqué par le Zyklon B, un produit chimique produit en parie à l’époque par une maison suisse. Le successeur de Marine Le Pen a d’après Le Monde remis en cause en 2000 « ce détail de l’histoire ». Jean-François Jalkh avait rejoint le camp des négationnistes comme le professeur lyonnais Robert Faurissson. Il avait dit à l’époque qu’il était légitime de remettre en doute ces crimes sans précédent dans l’histoire. « Moi, je considère que d’un point de vue technique il est impossible, je dis bien impossible de l’utiliser dans des (…) exterminations de masse. Pourquoi ? Parce qu’il faut plusieurs jours avant de décontaminer un local (…) où l’on a utilisé du Zyklon B. » Le nouveau chef du FN ne semble plus en mesure de se rappeler de l’avoir dit. Peut-être pour lui une bagatelle. A-t-il oublié qu’une conférence a eu lieu 20 janvier 1942 à Wannsee à Berlin, où sous la direction de Reinhard Heydrich le génocide a été organisé, avant tout en ce qui concerne les transports des juifs. Adolf Eichmann avait été chargé d’organiser avec la Reichsbahn la déportation de millions de personnes et ceci d’un peu partout de l’Europe occupée, aussi de France. La rafle du Vel’hiv entre dans ce cadre-là, même si la milice française de Jacques Doriot n’en porte pas la responsabilité comme à voulu nous faire comprendre la candidate du FN. Un détail de l’histoire ! Weiterlesen

Ce qui s’est passé avec Marine Le Pen sur le parking devant l’usine Whirkpool d’Amiens, est de la démagogie pure. Je trouve tout simplement peu honnête de faire des promesses à de pauvres employés qui se trouvent devant un licenciement brutal. Leur donner l’illusion que l’État pourra intervenir en reprenant la filiale ne correspond pas à la réalité. Ce serait un précédent qui pourrait se multiplier comme le miracle du pain et du poisson dans le Nouveau Testament. Cela reviendrait à dire que Paris devrait nationaliser à la tout va. Le futur président ou présidente ne peuvent pas se substituer à des chefs d’entreprise ou a des investisseurs, ce n’est pas leur rôle. Par contre un gouvernement peut intervenir pour trouver des acquéreurs et leur donner des conditions plus avantageuses du point vue fiscal par exemple. Il peut aussi veiller qu’un plan social soit amélioré et respecté. Ce qui a été dit devant les grilles de Whirlpool par la candidate peut être taxé de bavardage électoral. Je me souviens d’une attitude analogue de la part de Nicolas Sarkozy lorsqu’il voulut sauver une aciérie en Lorraine. Il a été forcé de faire marche-arrière, ceci aurait dû être évité. La délocalisation de l’industrie par esprit de profit est infâme, mais personne peut forcer une entreprise de ne pas la faire. Ce n’est pas par décrets que l’on arrangera les choses, au contraire. Et si Marine Le Pen passait outre, elle rebuterait un grand nombre d’investisseurs étrangers à vouloir placer de l’agent en France. Le risque serait trop grand et personne ne verrait la raison d’amener ainsi du travail dans l’hexagone. Elle forcerait plutôt le départ d’autres filiales, ce qui aurait des conséquences néfastes sur les chiffres du chômage. Weiterlesen