Bien des réfugiés venant de Syrie, établis depuis peu en Allemagne, ont honte par rapport à ce qui s’est passé la nuit du nouvel an à Cologne. Comme ils n’ont commis aucun méfait, on ne peut pas leur laisser endosser quelque responsabilité qu’elle soit. C’est injuste. Ce que je craignais après que Madame Merkel ait déclaré généreusement que chaque personne poursuivie pouvait jouir du droit d’asile, est entrain de passer à l’aigre. L’ambiance est en train de capoter, laissant place à de plus en plus de suspicion envers les étrangers. Une attitude qui pourrait être égale à un suicide. Le peuple est en train de se scinder en deux camps, ce qui est inquiétant. Il est clair que l’État doit montrer plus de rigueur. Tous ceux qui commettent des délits seront renvoyés. Il est de plus en plus question d’effectuer des contrôles aux frontières. L’esprit de Schengen est de plus en plus compromis. La grande idée européenne s’effrite, parce que l’UE n’est pas capable de maîtriser une crise. C’est déplorable et démontre un laxisme prononcé venant des citoyens. Seraient-ils prêts à sacrifier un projet remarquable pour des causes d’égoïsme et considérer le nationalisme étroit comme une seule option ? Ont-ils oublié que ce dernier à été la cause de millions de morts au cours de l’histoire ? Que l’Europe était un champs de ruines en 1945 ? Eux aussi sont suicidaires ! Weiterlesen

Le parti Droit et justice (PiS) de l’ancien premier ministre Jaroslaw Kaczynski, vainqueur des élections du mois d’octobre, est tenté par le totalitarisme. Il n’a de démocratique que sa façade. C’est sa trésorière Beata Szydło qui dirige désormais le gouvernement, après qu’Andrzej Duda ait pris la présidence du pays en août. Le virus hongrois de Viktor Orbán continue à faire des ravages à l’Est de l’UE. Un nationalisme de mauvais aloi et le populisme ont atteint des pans entiers de la population. Un des buts annoncé par le gouvernement est de museler le tribunal constitutionnel. Il a nommé des juges venant des rangs du parti majoritaire et cherche par ce moyen à paralyser la volonté populaire. La réaction a été immédiate. Des dizaines de milliers d’opposants manifestent dans les rues du pays. L’ancien président et leader du syndicat Solidarnosc, Lech Walesa, a parlé du danger d’une guerre civile. Je le crois ! Il serait étonnant que les polonais acceptent de se faire mener ainsi par le bout du nez, comme cela a été le cas pendant le communisme. Ils se sont rebellés, n’ont pas acceptés d’être foulé sous les bottes des dirigeants. Il est déconcertant que Beata Szydlo crache sur l’UE. Lors d’une conférence de presse, elle a éloigné la bannière étoilée et oublie ainsi l’aide financière venant de Bruxelles. Sans elle le pays serait encore dans un état de précarité. Il est facile de cracher aux visages de ceux qui ont épaulé une nation au bord de la ruine. Il serait temps que ses habitants – ceux qui rejettent l’Europe – se rendent compte où ils en seraient. Weiterlesen

Le président du conseil européen, Donald Tusk, veut mieux contrôler les migrants à leur entrée en UE. Ce pas est rendu nécessaire par le raz-de-marée que l’Europe, en particulier l’Allemagne et la Suède, connaît actuellement. Je pense qu’il est un peu tard pour appliquer de telles règles. Dès le début des accords Schengen, il aurait fallu renforcer les frontières communautaires. Mais cela aurait aussi pu avoir un relent sécuritaire qui s’accorde mal avec l’esprit d’ouverture que s’est doté l’UE. La générosité devait être la marque de la construction européenne. Nous en sommes très loin. C’est plutôt l’égoïsme qui règne comme le démontre la Slovaquie qui a déposé plainte au sujet des quotas et de l’aide financière a apporter aux États les plus concernés. Des nations qui ont signé la convention du droit d’asile, mais qui refusent de les appliquer. Comme d’habitude c’est une affaire de gros sous. Même si je m’offusque du manque de solidarité, il faudra trouver des solutions. Qu’une chose soit dite : la République Fédérale ne pourra pas être jusqu’à la fin des temps, la vache à traire. Ses citoyens commencent à trouver saumâtre une telle attitude venant de certains pays de l’UE. Mais comme c’est toujours le cas, ce sont les plus démunis qui en subissent les conséquences. Presque chaque semaine la presse annonce l’incendie d’un centre migratoire. C’est devenu de la routine. Et dans tout cela la police ne semble pas faire son travail. Comme par hasard, elle ne trouve pas les responsables. Le même laxisme est à signaler du côté de la justice, qui montre une très grande mansuétude par rapport aux pyromanes. C’est un scandale, mais il démontre bien que l’ambiance est en train de capoter. Weiterlesen

La Turquie touchera trois milliards d’euros pour qu’elle garde le maximum de réfugiés sur son territoire et renforce sa frontière du côté de la Grèce. L’accord d’hier à Bruxelles stipule aussi, que les négociations pour une adhésion de ce pays à l’UE devraient être réactivées. En outre les contraintes du visa d’entrée devraient être allégées dès le milieu de l’année 2016. Le Premier ministre turc, Ahmet Davutoglu a obtenu ce qu’il voulait. Le problème épineux des réfugiés politiques a fait bouger une situation qui semblait être figée. Peut-être pas la meilleure manière d’obtenir des résultats politiques allant dans notre sens. Malgré l’entente affichée, le problème de fond n’est pas réglé pour autant. Une nation dirigée un président plus ou moins islamiste voudrait entrer dans une union formée sur la base des acquis des siècles des lumières. Recep Tayyıp Erdoğan n’est pas forcément un démocrate comme nous l’entendons. Il a démontré que la liberté d’expression ne valait pas grand chose en Turquie, en mettant sous les verrous des journalistes qui ne partagent pas ses opinions. Il n’est pas non plus passé inaperçu qu’un procureur se battant pour la cause kurde a été assassiné ces derniers jours, sans parler de la discrimination de cette communauté par le pouvoir en place. Dans la situation actuelle je ne vois pas comment ce pays pourrait accepter nos valeurs démocratiques. Weiterlesen

Combien coûterait le Brexit ? Une fois de plus un point de vue affairiste. Non, l’Europe devrait être plus qu’une question de gros sous. Mais malheureusement la plupart des pays y voient une vache à lait qu’il s’agit de traire. Et lorsque les mamelles sont à peu près vides, ils partent à la débandade. Un exemple : la manière de voir comme est traité la question épineuse des réfugiés politiques, est un désastre éthique. À la trappe, mes amis ! Et le Royaume Uni dans tout cela ? Il rêve de redevenir l’empire qu’il était. Mais avec l’esprit-épicier ce n’est pas possible. Un David Cameron est le prototype même du dirigeant n’ayant qu’une vision, celle de l’argent facile. Ce n’est pas avec ce genre de personnage qu’on pourra bâtir l’Europe. Il va réussir à faire catapulter son pays hors de l’UE. Ce n’est pas seulement lamentable, c’est irresponsable. Comme laquai des USA, la fière Albion n’est plus que l’ombre d’elle-même. Une nation à la dérive mentale, qui n’a plus de colonne vertébrale. Où est passé ce peuple fier, qui a admirablement résisté contre les nazis ? Qui a envoyé des centaines de milliers de soldats à la mort pour défendre la démocratie au cours des deux guerre mondiales ? Ce qui se passe actuellement est désolant. Ce n’est pas le lustre de la monarchie qui changera quelque chose à tout cela. Les anglais, à force de danser autour du veau d’or, ont-ils oublié ce qu’étaient la solidarité, l’empathie et en quelque sorte aussi la moralité ? Probablement ! En se vouant corps et âme aux lois de la City, ils se sont mis au niveau des spéculateurs, qui ne voient qu’une chose, l’appât du gain. Des transactions à court terme afin d’empocher le plus rapidement possible des livres sterling. Le reste, pardonnez-moi l’expression, ils n’en ont rien à foutre. Ce qui adviendra de l’avenir ne les concerne pas. Weiterlesen

À Bruxelles un peu de succès a pu être obtenu au mini-sommet réunissant les pays concernés par l’afflux migratoire dans les Balkans. Dix pays membres de l’UE plus l’Albanie, la Macédoine et la Serbie ont décidé de créer des camps de rétention pouvant accueillir 100 000 réfugiés aux portes-mêmes de l’Union. Il y seront « catalogués » afin de savoir, s’ils peuvent avoir le statut de migrant légal ou non. Quatre cents gardes-frontières européens se rendront en Slovénie pour épauler ce petit pays. La Grèce, quant à elle, recevra 30000 immigrés et 20000 plus tard au lieu des 7 à 10000 aujourd’hui. De petits pas certes, mais il vaut mieux cela que rien du tout. La brèche qui a été ouverte par la Chancelière Merkel, n’est donc pas prête d’être colmatée. Elle a réitéré cette nuit que l’humanitaire avait la priorité absolue, que les personnes en fuite pour des raisons répressives, trouvent refuge en Europe. Je soutiens ce point-de-vue tout en étant conscient des problèmes que cela engendre. L’agressivité des populations autochtones augmente de plus en plus. Aussi le raz-de-marée nationaliste comme l’a prouvé la victoire des conservateurs en Pologne, qui avec un programme xénophobe et contre l’euro a pu obtenir une grande majorité. La preuve que l’esprit-épicier gagne de plus en plus de terrain et que la petitesse est de mise un peu partout. Elle consiste à mettre au pilori les plus démunis. Le pas entre les paroles outrageuses et la violence, engendré par la haine, est une question de temps. Weiterlesen

Angela Merkel et François Hollande se sont retrouvés hier devant le parlement européen afin d’évoquer le problème de l’immigration des réfugiés politiques et économiques. Il est évident qu’il faudra renforcer les frontières extérieures de l’UE pour réduire le flux incessant de demandeurs d’asile. La chancelière a insisté que les modalités de l’accord de Dublin étaient à ses yeux obsolètes. Le fait que tous pays où se pointent en premier ceux qui fuient leurs terres soient obligés de s’en occuper, est injuste. Elle pense tout particulièrement à la Grèce et à l’Italie. Ne vaudrait-il pas mieux répartir les contingents ? Ce qui semble juste, est pour quelques nations une pilule impossible à avaler. « Qu’ils aillent se faire voir ailleurs ! » Un manque évident d’humanité et de solidarité, que ce soit envers les intéressés ou les partenaires européens. C’est plus que décevant. On s’est malgré tout mis d’accord de répartir 120000 réfugiés de part et d’autre de l’UE afin de soulager les deux pays méditerranéens. Une goutte d’huile dans le feu lorsqu’on regarde la réalité. Les chiffres sont de loin plus effrayants, des millions ! Pour être juste, il est à prévoir qu’un grand pourcentage d’entre-eux ne pourront pas rester parce qu’ils ne remplissent pas les critères nécessaires. Il serait bien sûr bon de faire un tel choix en-dehors de nos frontières, en Turquie ou en Libye par exemple. Cela impliquerait de la part de l’UE qu’elle subventionne des camps d’accueil et qu’elle délivre des visas à ceux dont le cas est évident. Le nombre accru de requérants d’asile pour des questions économiques devrait être ainsi réduit. Une mesure qui me semble arbitraire, mais malheureusement nécessaire. Il est évident que nous ne pouvons pas recevoir tout le monde, que notre système politique s’effondrerait. Cela ne serait dans l’intérêt de personne, car ce qui s’ensuivrait serait la division au sein de l’Europe, le totalitarisme dans toutes ses formes viles. Non, nous avons un patrimoine politique à sauvegarder, celui de la démocratie. Weiterlesen

Le peuple catalan veut l’indépendance. Tel a été le verdict des urnes hier. Des partis d’obédiences différentes l’ont réclamée, même si le parti populaire au pouvoir à Madrid, prétend le contraire. Je peux comprendre une telle option, mais comme Européen je ne l’approuve pas. L’EU se trouve dans la tourmente, que ce soit l’affaire grecque ou le raz-de-marée des réfugiés. Le Royaume Uni votera bientôt pour décider s’il veut quitter l’Union ou non. Le relent nauséabond du fascisme et du racisme se fait de plus en plus sentir. Il faut avoir une bonne dose d’optimisme pour croire encore à une rédemption. Tous les facteurs peuvent faire craindre une implosion du continent, ce qui serait de très mauvais augure pour notre avenir. Les votations en Catalogne viennent accentuer la déroute et ceci dans le plus mauvais moment qui soit. Les citoyens se rendent-ils compte sur quelle voie ils engagent leur province ? Si il y avait sécession, qu’en serait-il du FC Barcelone ? En toute logique il ne devrait plus pouvoir jouer dans la ligue espagnole. Vous allez me dire que ce n’est que du foot, mais il a valeur de symbole et peut très bien décrire ce qui pourrait se passer après. Ce club serait réduit à une équipe de second rang. C’est peut-être bien ce qui se passerait pour l’économie et la politique. Weiterlesen