C’est vraiment trop beau pour être vrai ! Après que j’ai pris note des conclusions du rapport du procureur Robert Mueller au sujet des doutes qui ont été émis par les médias avant tout, quant à l’ingérence des Russes dans la campagne présidentielle du candidat Trump, qui aurait eu pour but de dénigrer Hillary Clinton. Il s’agissait avant tout des mails qu’elle avait écrits de son ordinateur personnel à l’époque, où elle avait été ministre des affaires étrangères, ce qui était illégal. Pas étonnant que le président pavoise et se sente aussi pur qu’un derrière de bébé ! « Les investigations du procureur spécial n’ont pas déterminé que l’équipe de campagne Trump ou qui que ce soit associé à celle-ci se soit entendu ou coordonné avec la Russie dans ses efforts pour influencer l’élection présidentielle américaine de 2016 », d’après le ministre de la justice Bill Barr dans un rapport remis au congrès. L’éléphant Mueller a enfanté d’une souris. Je peux bien m’imaginer à quelles pressions le procureur a été soumis. Je ne peux évidemment pas prouver qu’il y ait eu magouille dans cette enquête, mais je sais une chose : c’est qu’il n’y a jamais fumée sans feu. Il y a eu à mon humble avis trop de bruits, pour que tout ces doutes n’aient eu aucun fondement. Les services russes, qui auraient pu être mêlés à une intrigue, ont certainement tout fait pour effacer toutes traces, s’il y avait eu une ingérence quelconque. C’est de bonne guerre, mais je crois pas à leur innocence. Alice au pays des merveilles danserait un menuet de joie. Pour démontrer que le tout n’est pas cousu de fil blanc, les autorités « compétentes » ont déclaré : « Si ce rapport ne conclut pas que le président a commis un crime, il ne l’exonère pas non plus ». Un tour de passe-passe juridique qui a mes yeux ne veut rien dire. Je ne serais pas un journaliste digne de ce nom, si j’avalais sans commentaires une telle couleuvre. Weiterlesen

Le G20 qui aura lieu à Buenos Aires ne se présente pas sous les meilleures augures. Donald Trump veut en découdre avec la Chine, la Russie et aussi l’UE, rien que cela. La seule chose positive est un accord de libre-échange entre le Canada, le Mexique et les USA, démontrant qu’avec un peu de bonne volonté il est possible d’arriver à un bon résultat. Verra-t-il Vladimir Poutine? Depuis les incidents avec l’Ukraine, l’atmosphère est tendue entre la Russie et les USA. Il est même question que Donald Trump refuse de le rencontrer pour un tête-à-tête qui était pourtant prévu. Pourtant c’est en période de crise qu’il serait essentiel que les chefs-d’État se parlent. Ce n’est pas en attisant la braise, qu’on calmera les esprits. Émettre un jugement sur ce qui s’est passé entre la mer Noire et le mer d’Azov est pour l’instant impossible. Qui a provoqué l’autre ? Si les États-Unis veulent encore jouer un rôle dans le monde, il serait urgent que le président rencontre Vladimir Poutine. En jouant à l’offensé il se met en touche. Et la Chine ? La rencontre avec Xi Jinping pourra-t-elle apporter une accalmie entre les deux pays ? La guerre commerciale qu’ils se livrent, apporte de grands désavantages pour l’un comme pour l’autre. L’industrie américaine, qui utilise beaucoup de pièces détachées et de l’électronique chinoise, est de plus en plus victime des taxes douanières. Le prix de ses produits augmentera pour autant. Sera-t-elle encore en mesure de lutter contre la concurrence ? Une question que Donald Trump devrait se poser. C’est la preuve qu’avec la mondialisation les économies sont de plus en plus imbriquées entre-elles. La preuve que l’isolationnisme est une absurdité. Puis il le cas de l’Arabie Saoudite. Le sénat vient de se mettre en travers à la bienveillance du président envers Mohammed ben Salmane. Il exige que les USA condamnent le régime de Riad. S’il rencontrait malgré tout le prince-héritier, il provoquerait des remous politiques à Washington. Il n’a pas intérêt que les rapports avec le Congrès se détériorent. Une fois de plus la preuve que Trump agit avant de réfléchir, car il pouvait s’attendre à cette réaction des sénateurs. Et puis au bout de tout cela il y a l’UE. Il va brandir la menace d’augmenter de 25 % les taxes douanières pour les voitures européennes, ce qui mettrait en danger les négociations concernant un accord de libre-échange en discussion actuellement. Jean-Claude Juncker et lui avaient décidé qu’il y aurait un moratoire jusqu’à la signature d’un accord de libres-échanges. Maintenant que la GM veut renvoyer des milliers de travailleurs et d’ouvriers, il y a un vent de panique à Détroit. C’est la preuve que les voitures made in USA ne trouvent pas forcément des acquéreurs. Le coup de colère de Donald Trump, ne changera en aucun cas cette réalité. S’il croit qu’il pourra aider l’industrie automobile américaine en menaçant l’Europe, il se fait des illusions. Il serait plus opportun qu’il apporte un soutien plus effectif en ce qui concerne la recherche. Comme on le voit tout se focalise autour d’un homme qui veut en découdre avec tout le monde. C’est la raison pour laquelle, je ne pense pas qu’il soit possible d’arriver à de bons résultats. Trump veut le KO ! Mais il n’a pas trempe d’un champion !

pm

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Je dois l’avouer, j’ai du mal à trouver un lien affectif en ce qui concerne le conflit entre la Russie et l’Ukraine au détroit de Kertch. C’est le passage entre la mer Noire et la mer d’Azov, où se trouvent des ports marchands approvisionnant l’Est de l’Ukraine. Les Russes ont construit un pont reliant leur territoire à la Crimée qu’ils ont annexée le 18 février 2014 après un référendum, où le oui l’a emporté. Il est probable que c’est la marine ukrainienne qui a provoqué cet incident. La riposte russe ne s’est pas fait attendre, vu que la haine entre les deux pays rend pour l’instant impossible toute entente sur le plan diplomatique. Il est évident que pour Vladimir Poutine le démembrement de l’ancienne Union Soviétique a été ressenti comme un affront, comme la décadence de l’empire. Mais il faut aussi prendre en compte les antécédents historiques. Pendant la seconde guerre mondiale, beaucoup d’Ukrainien se sont mis du côté de l’Allemagne nazie, qu’ils ont soutenu en provoquant des crimes contre l’humanité, comme la chasse aux Juifs. Beaucoup de sbires de cette région ont fait partie des tortionnaires employés dans les camps d’extermination ou pratiquaient des pogroms un peu partout en Europe de l’Est. En étant jeune homme j’ai connu un Ukrainien, qui faisait partie de la noblesse. Il a essayé de m’expliquer que pour tout patriote de ce pays, il n’était pas possible de ne pas lutter contre Staline.Le meilleur moyen avait été de tourner casaque et de porter allégeance au Führer. Weiterlesen

Donald Trump a annoncé que son pays se retirerait de l’accord signé en 1987 entre Reagan et Gorbatchev qui prévoyait une réduction de l’arsenal nucléaire et de la mise au point de certaines nouvelles armes par le USA et la Russie. Le FNI a été considéré à l’époque comme une avancée essentielle en ce qui concerne la prolifération de tels missiles. La folie furieuse du président américain ne connaît plus de limites. Il remet en question tout l’équilibre international et en fera au bout du compte les frais. Il est significatif que cet homme n’a qu’une chose en tête : la destruction. Rien de constructif a eu lieu depuis qu’il est à la Maison Blanche. Il serait temps que les citoyens se rendent compte, qu’il les met en danger. Ils auraient l’occasion le 6 novembre de refuser qu’une telle politique se perpétue sans garde-fous. Seules les urnes pourront en déterminer. Mais je crains qu’ils se réfèrent plutôt au caractère massue de sa politique et qu’ils croient que de telles mesures revalorisent les États-Unis. De se faire une identité au dépriment de la vie est une absurdité. Nous nous trouvons devant un homme, qui dans sa démence, risque d’amener l’humanité entière au bord du gouffre. Il serait de ce fait temps que l’Europe se ressaisisse enfin. En cas de conflit armé, nous ne serions pas épargnés, au contraire. Il faudrait que nos politiciens, au lieu de se tirer dans les jambes, prennent en compte nos intérêts communs. Lorsqu’on a suivi les négociations entre les deux super-nations, comme je l’ai fait pour notre rédaction, on peut considérer que cet accord entre l’Union-Soviétique et les USA, tient du miracle. Et voilà qu’un déséquilibré remet tout cela en question. En écrivant ces lignes, Trump me fait penser a Néron qui pour assouvir ses agressions a mis le feu à Rome. De tels personnages coupent l’herbe qu’ils ont sous leurs pieds et ceci sans raisons évidentes. Moscou a réagi violemment et ne sait plus à quel saint se vouer. L’adversaire est trop volatile pour savoir quels seront ses prochaines mesures. Weiterlesen

L’idée de partager sa bombe atomique avec l’Allemagne n’est pas bonne, même si c’était un bon moyen de financer en commun les dépenses qu’un tel programme engendre. Comment en est-on arrivé à réfléchir à une telle option ? Il est vrai que la République Fédérale ne peut plus s’attendre d’une manière inconditionnelle à l’aide américaine en cas de conflit avec la Russie par exemple. Jusqu’à l’avènement au pouvoir de Donald Trump, une telle intervention ne se discutait même pas. Comme fidèle vassal des États-Unis, il ne pouvait pas en être autrement. Une aide financée par le contribuable allemand en ce qui concerne la présence des troupes américaines en Allemagne et évidement aussi d’une allégeance inconditionnelle, qui a eu du plomb dans l’aile, depuis que Gerhard Schröder avait refusé de participer à la guerre contre l’Irak. La France devrait savoir que le peuple allemand est très réticent en ce qui concerne tout ce qui touche à l’armement nucléaire. Je pense qu’il serait plutôt enclin à chercher à se rapprocher de la Russie, de tendre la main à Vladimir Poutine, que de soutenir une stratégie qui pourrait remettre en question la prolifération des bombes atomiques. Il n’est donc pas question de produire de telles armes. De se joindre au programme français de la défense serait dans ce cadre-là un jeu risqué en ce qui concerne l’équilibre des forces sur le continent européen. D’un autre côté je dois reconnaître que la coopération entre les deux pays doit s’approfondir en ce qui concerne les forces conventionnelles. Pourquoi pas avoir un commandement unique ? À une époque de grande instabilité, en particulier en ce qui concerne l’Allemagne, cela pourrait être une colonne vertébrale, qui fait actuellement cruellement défaut. Weiterlesen

Comme journaliste cela me met mal à l’aise qu’Arkadi Babtchenko se prête à une telle mise-en-scène. Je peux bien m’imaginer qu’il n’était pas en odeur de sainteté du côté du Kremlin, mais je ne crois pas à la version évoquée par l’Ukraine. Je trouve le tout un peu gros, pas digne d’un État qui veut être reconnu comme honorable par la communauté internationale. C’était parait-il pour déjouer un attentat et de révéler qu’il y a un complot contre Kiev. À la guerre comme à la guerre, semblent dire les dirigeants de ce pays, dont son président, Petro Porochenko. Vassyl Grytsak, le patron des services de sécurité ukrainiens, a déclaré que cela avait été le seul moyen d’arrêter le tueur potentiel. Il aurait reçu 40.000,00 dollars des services russes. Cet Ukrainien devait aussi préparer des opérations contre une trentaine de Russes exilés à Kiev et dans d’autres endroits du pays. Tout en sachant que Vladimir Poutine n’est pas un enfant de chœur, je ne le crois pas si dilettante d’avoir donné son absolution à une telle opération. Et soit dit en passant, n’avez-vous pas remarqué que du côté de l’Angleterre c’est en ce moment le calme plat en ce qui concerne l’affaire de l’attentat chimique contre l’espion Sergueï Skripal et sa fille Youlia. « Il est très probable que la Russie soit responsable » avait prétendu Theresa May. Que ce soit à Salisbury ou Kiev, ce genre d’accusations ne semble pas être la bonne méthode pour déstabiliser le Président russe. Je pense qu’après cette mise-en-scène de ce polar, il sera très difficile de réactiver l’accord de Minsk concernant la sécession de l’Est ukrainien. Weiterlesen

Depuis cette nuit, les lieux de production d’armes chimiques ainsi que des laboratoires de recherches en Syrie sont soumis à des attaques de l’aviation américaine, secondée par la France et la Grande-Bretagne. Tant que cette intervention ne dépassera pas les normes nécessaires, je l’approuve. Mais gare, si les Russes s’en mêlaient. Le risque est évidemment grand qu’un accident puisse arriver. Je pense, que malgré les diatribes plus ou moins musclées, le commandement russe dans cette région a été mis au courant des endroits, où les bombardements ou les tirs de missiles se concentreront. Mais à l’heure actuelle il est impossible de prétendre quoi que soit. Il est temps qu’il soit mis à un terme au massacre occasionné par Bachar el-Assad. Il est incroyable quel mal peut commettre un seul homme, imbu de pouvoir. Détruire son pays, mettre à mort des générations entières, ravir aux jeunes toute espérance de vie, il faut le faire et ceci avec la complicité infâme de Vladimir Poutine. Il est évident qu’il ne soutient pas le dictateur syrien par amour pour lui, mais bien plus pour marquer la présence de la Russie dans cette région. L’alliance amorcée il y a quelque jour, entre la Turquie, l’Iran et son pays ne présage rien de bon. Ce serait un premier pas en direction d’une prise d’influence sur les pays du Golf, où les réserves de pétrole sont considérables. Vu sous cet aspect, l’attaque occidentale est tout à fait compréhensible, bien qu’à mon avis elle vient trop tard, si on considère les retombées politiques concernant l’avenir du Proche et du Moyen-Orient. L’Occident a laissé du terrain d’une manière inconsidérée au maître tacticien qu’est Vladimir Poutine. Le fait de réagir était une mauvaise option, si je prends comme exemple le jeu d’échecs. Dans ce cas-là il aurait fallu être bien plus offensif depuis le début de la guerre civile syrienne. Maintenant il est trop tard pour rattraper le temps perdu. La présence de l’armée russe n’arrange pas les choses. Weiterlesen

Emmanuel Macron se cherche-t-il encore en ce qui concerne la politique étrangère de la France ? Il voudrait rejoindre le Général de Gaulle et François Mitterrand quand il en va des décisions a prendre « en toute indépendance ». Il n’en est visiblement pas encore là. Ces derniers temps il semble plutôt être l’allié préféré de Donald Trump, ce qui a de quoi surprendre. L’Allemagne qui jusque là jouait ce rôle envers les USA, est devenue bien plus critique et s’est éloignée de cet état de prédominance. Le Président des États-Unis exaspère Angela Merkel et elle le fait bien sentir. C’est bien là qu’il est perceptible qu’une action commune de l’UE est urgente, afin de marquer notre indépendance par rapport à l’étranger. Ce serait le premier pas à faire, aussi pour Emmanuel Macron. Je me sentirais personnellement mieux à l’aise s’il prenait parfois quelque distance par rapport à l’irrationalisme de Washington. Du point de vue historique la France n’est pas un poids plume, au contraire. Le Général de Gaulle a réussi l’impossible. D’une nation qui était à genoux, il en a fait une puissance non négligeable dans le contexte international. Il a réussi ce pari en faisant résistance aux USA. Le meilleur exemple est l’OTAN, où il a pris ses distances en forçant l’Alliance Atlantique de quitter Paris, en ce qui concerne son QG. Un message fort, ainsi que toutes ses démarches concernant l’indépendance des anciennes colonies, en particuliers en Afrique. Puis il y a eu l’affaire du Québec, qui n’a pas été de loin une fanfaronnade. C’était une occasion de remettre en question le rôle prédominant joué par les États-Unis. Weiterlesen