Ce mot est tout un programme et de plus, bien qu’Allemand, il a sa place dans le vocabulaire français. Emmanuel Macron semble le chérir, en ce qui concerne la politique de l’OTAN et du même coup des relations franco-allemandes. Je lui sais gré d’exprimer tout haut ce que je pense tout bas ! Le fait d’être pragmatique en ce qui concerne les mesures à prendre en politique internationale notamment, celles avant tout de se départir de toute sentimentalité, ce qui ne veut pas dire d’être froid, est un must. Il a répété à Jens Stoltenberg, le secrétaire de l’OTAN ces récriminations, celles d’apporter une critique acerbe en ce qui concerne les rapports unilatéraux notamment avec la Russie. Il serait favorable d’enterrer la hache de guerre en ce qui concerne Moscou, car la mésentente n’envenime pas seulement l’atmosphère, mais elle bloque tout, avant tout l’UE. Le président de la république a dit : « et je me félicite que chacun, maintenant, considère que la priorité est plutôt de réfléchir à nos objectifs stratégiques ». Il serait effectivement temps de le faire, notamment au sujet de l’attitude de l’OTAN envers l’UE. Tant que l’Alliance est à la traîne de Washington et des messages twitter de Donald Trump, elle est en opposition avec ce qui pour nous est fondamental : la liberté et l’autodétermination. Il ne peut pas être que nous nous soumettions ainsi, que nous acceptions que le Cheval de Troie se prélasse sur nos terres avec le but de nous nuire. La première chose à débattre c’est de savoir qui sont nos adversaires, si nous nous battons pas contre des moulins à vent comme Don Quichotte l’a fait en son temps. Est-ce vraiment Moscou ? Weiterlesen

L’Allemagne fait de la musculation en ce moment pour faire croire au peuple quelle est forte, mais les biceps sont d’un petit calibre et feraient sourire ironiquement un Arnold Schwarzenegger. Que du sirop ! C’est un peu comme si un freluquet essayait de s’imposer dans le préau des grands. Il évident que l’Allemagne a force de jouer au chien-couché face au grand-frère Yankee, n’en mène pas large. Un gouvernement qui brille par sa médiocrité. Puis il y a le petit copain d’à côté qui ne manque pas une occasion d’ouvrir son claque-merde. Je veux parler de Macron, qui avale à longueur de journée des vitamines et des couleuvres afin de faire le poids sur la scène internationale. Et dire qu’il a le toupet de remettre en doute l’Otan, ce qui déplaît souverainement à l’impassible Angela ! Tout cela met de l’eau dans le gaz, car il en va du leadership européen, pas plus, pas moins. Mais les deux protagonistes n’ont pas demandé si les autre étaient d’accord. Ils veulent les mettre devant des faits accomplis, mais lesquels ? S’ils le savaient. Vous l’avez deviné, je veux parler des relations perturbées entre les deux pays, qui voguent sur des flots plus ou moins perturbés, en particulier l’Allemagne qui ne sait pas trop à quel saint se vouer. Une fois de plus une valse hésitation. Au lieu de se marteler en tête que l’union fait la force, elle préfère se complaire dans la léthargie. Attend-t-elle un miracle d’une telle attitude ? La méthode Merkel consiste à rester campé sur son cul jusqu’à mort s’en suive, de vaincre les autres par l’inertie. De quoi bailler, mais cela marche à tous les coups. C’est cela que nous vivons face aujourd’hui. D’un côté un protagoniste qui s’agite comme un sac de puces, qui veut en savoir plus. De l’autre une flaque d’huile qui fait dodo ! Et oui, c‘est possible, étrange, étrange. Weiterlesen

Après vingt ans de pouvoir, il serait légitime de penser à une retraite bien méritée. Mais en politique cela ne marche pas ainsi. Vladimir Poutine, sans raisons évidentes, essaie de briser l’opposition en retirant aux candidats indépendants le droit de se présenter aux élections municipales. Une mesure mesquine qui témoigne d’une grande insécurité. Il y a eu, comme vous le savez, des manifestations. Il y a une semaine plus de 1400 personnes ont été arrêtées, pendant ce week-end environ 800. S’il s’avère qu’elles ont été déjà condamnées pour atteinte à l’ordre publique, elles encourent quinze ans de prison. Je ne comprends pas qu’un homme intelligent comme lui ait recours à la répression, d’autant plus qu’une majorité de ses compatriotes lui sont favorables. Psychologiquement cela voudrait probablement dire que sans le pouvoir de telles personnes perdent pied. Qu’elles en sont tellement imprégnées, qu’un retour à une vie civile représente pour elles le déclin, en fin de compte la spectre de la mort. Il doit y avoir une crainte viscérale, que tout puisse partir à la dérive, qu’il y ait perte de foncements. Cela n’a plus rien à voir avec la logique. C*est le mental qui domine de telles actions. Vladimir Poutine, s’il se remettait en question, saurait parfaitement qu’il nuit ainsi à sa réputation. C’est la preuve qu’un intellectuel, il l’est, n’est pas à l’abri de son instinct de conservation. Cela n’a rien à voir avec le pragmatisme, mais est plutôt l’expression d’une angoisse. Peut-être craint-il qu’il puisse y avoir des réactions comme celles de Hong Kong, où le peuple brave la toute puissante Chine, afin de sauvegarder la démocratie. Weiterlesen

21 millions de Russes sont morts pendant la seconde guerre mondiale. Ce sont les nazis qui ont été à l’origine de ce massacre. D’une part sur les champs de bataille, de l’autre il faut compter les victimes des mesures d’épuration, d’exécutions sommaires. L’Union soviétique a subi comme aucun autre pays le totalitarisme. S’ajoute à tout cela les meurtres de Joseph Staline. Il est question de 15 à 20 millions de morts. Un génocide tout aussi atroce que celui d’Adolf Hitler. En soutenant l’extrême-droite européenne, Vladimir Poutine a-t-il signé un pacte avec le diable ? J’ai bien du mal à comprendre qu’il soutienne des politiciens qui prennent le fascisme en référence, qui veulent faire revivre les relents du passé comme un Matteo Salvini, qui est accusé d’avoir perçu pour la Ligue des fonds russes. Il est question de 60 millions. Il a démenti. «Je n‘ai jamais reçu le moindre rouble ni le moindre litre de vodka de Russie ». Que ce soient le Mouvement National en France, l’AfD en Allemagne, le FPÖ en Autriche ou le Fidesz en Hongrie, ces partis comptent « faire du beurre » en prétendant être du côté de Poutine en ce qui concerne sa lutte contre les démocraties européennes, qui pour lutter contre sa politique hégémonique, ont sanctionné la Russie économiquement. Que ce soit l’annexion de la Crimée ou le soutien aux provinces dissidentes de l’Ukraine, l’Occident n’est pas prêt à céder. L’extrême-droite, quant à elle, condamne cette politique. « Une nouvelle Europe doit être proche de la Russie, comme avant parce que nous voulons disposer de notre souveraineté. Nous voulons décider réellement de notre futur. […] , ne pas dépendre des décisions des illuminés de Bruxelles, des États-Unis. Nous voulons décider. » Weiterlesen

Lorsque j’ai lu que contre toute attente, le parti Travailliste hollandais se trouvait d’après les sondages en tête avec 5 députés sur les 26 sièges alloués à ce pays, je me suis réjouis. D’autant plus que le parti populaire pour la liberté et la démocratie (VVD) du premier ministre Mark Rutte passe de 3 à quatre sièges. Les populistes autour de Thierry Baudet, FvD, remporte 3 postes avec 12 % des voix. Grâce au Néerlandais Frans Timmermans, candidat à la présidence de la Commission Européenne pour les socialistes, ce résultat a pu être obtenu. « J’espère que les sociaux-démocrates pourront, partout, démontrer qu’une autre Europe est possible », a-t-il déclaré. Le nombre des suffrages pour sa formation a passé de 9,4 % à 18,1 %. L’explication de ce succès pourrait être l’effet Timmemans, mais aussi la peur d’un Nexit, promulgué par l’extrême-droite. Je ne peux qu’espérer que ces résultats redonneront du poil de la bête à tous ceux qui lutte contre les fossoyeurs de l’UE que sont les populistes. Je dois avouer que je me suis laissé entraîner hier dans la déprime, ne voyant pas d’autre issue possible, que celle de l’effondrement de mes valeurs les plus intimes, celles du respect d’autrui. Il en va de cela ! Il y a des diatribes sur internet que j’ai du mal à accepter, car elles promulguent la haine. Je pense que j’émets mon avis, d’une manière sans équivoque, mais je n’injurie pas mes adversaires. Si j’exprime mes craintes que la liberté de chaque citoyen puisse être remise en question par les chantres de l’extrême-droite, c’est qu’ils ont apporté les preuves qu’il en est ainsi lorsqu’ils sont au pouvoir comme Victor Orban ou Matteo Salvini. Weiterlesen

Heinz-Christian Strache, le vice-chancelier autrichien, leader du FPÖ, le parti de l’extrême-droite, a été pris sur le fait en 2017, un peu avant les élections législatives, dans une villa sise à Ibiza. Il s’agit d’une vidéo qui documente une rencontre avec une femme d’affaires russe qui déclare vouloir investir de l’argent sale dans la République alpine. Strache lui a proposé de de tout faire pour qu’elle ait des commandes. En contre-partie elle finance son parti. Il s’agit tout d’abord d’une somme de plus de 250 millions d’Euros. Il était question de court-circuité ainsi le géant de la construction Strabag, qui ne s’est pas montré assez généreux envers le FPÖ. La discussion a aussi tourné autour de la reprise de la majorité des actions du quotidien populaire « Die Kronen Zeitung » », une opération que Strache a décrit comme étant très bénéfique pour son parti. Il voulait ainsi que le FPÖ devienne ainsi le parti le plus fort d’Autriche. Il n’est pas n’importe qui. Un allié proche de Marine Le Pen et de Matteo Salvini, un admirateur de Victor Orbán, un sympathisant des obscurantistes polonais, pas du petit gratin. Et tout cela avec le regard tourné du côté du Kremlin, dont il est un vassal, comme le confirme la vidéo. Il s’est fait piégé par des opposants à Vladimir Poutine et se retrouve dans de beaux draps, lui qui a toujours déclaré vouloir incarner la morale, d’être un combattant contre la corruption. On voit dans le film Heinz-Christian Strache entrain de débattre en t-shirt avec la nièce d’un soit-disant oligarque russe. La démonstration évidente d’un complot. À une semaine des élections européennes, la preuve que l’extrême-droite européenne est le porte d’eau du président russe. Que son but est d’anéantir l’UE. Dans un tel cas il est permis de considérer tous ceux qui s’adonnent à de telles intrigues, comme des traîtres. Weiterlesen

Mike Pompeo, le secrétaire d’État américain, a rencontré hier Vladimir Poutine, à Sotchi. Les deux hommes ont été d’accord que les rapports entre les deux pays devaient être améliorés. Dans un tel contexte, il a été question d’une rencontre au mois de juin entre Donald Trump et lui. « J’ai eu l’impression que votre président souhaitait remettre en état les relations et contacts russo-américains, et qu’il était désireux de résoudre les questions d’intérêt commun ». Après la publication partielle du rapport de Robert Mueller, qui réfute qu’il y ait pu avoir manipulation de la part de Moscou lors des élections présidentielles de 2016, il était évidant que les conditions étaient requises pour que l’atmosphère soit moins tendue que cela avait été le cas auparavant. « Il est fort souhaitable que votre visite en Russie se fasse au profit des relations entre la Russie et les États-Unis et contribue à leur développement ». Vladimir Poutine a tout fait pour décrisper l’entrevue. Mais cela ne veut pas dire que les relations se soient améliorées, au contraire. Le désaccord semble être total concernant l’Iran, le Venezuela et finalement aussi la Syrie. Tout cela sur le fond de la guerre commerciale que se livre les USA contre la Chine. Lorsqu’on analyse ces différents volets, il est pour moi évidant que Washington se trouve dans une situation difficile et que pour redorer son blason, il lui faut d’urgence un succès. Du point de vue géopolitique l’Amérique se trouve dans une situation que je qualifierais de précaire dans le long terme. Malgré son « America first », Donald Trump doit se rendre à l’évidence qu’il ne peut pas faire cavalier-seul. Mike Pompeo a déclaré : « Je suis ici aujourd’hui parce que le président Trump est déterminé à améliorer cette relation. Nous avons des divergences et chaque pays protégera ses intérêts et son peuple. Certains domaines de coopérations sont excellents, sur la Corée du Nord, l’Afghanistan – nous avons fait du bon travail – et la lutte contre le terrorisme ». Weiterlesen

Poutine est-il un fasciste ? Vous êtes-vous posés la question ? Je ne le prétendrais pas, mais c’est un redoutable joueur d’échec. Depuis l’annexion de la Crimée et son soutien aux séparatistes du Donbass, ainsi que les sanctions de l’UE qui s’en suivirent, il est de son intérêt de tout faire pour nous incommoder. C’est de bonne guerre. Il sait parfaitement que notre talon d’Achille est la montée de l’extrême-droite. Son but est de déstabiliser nos démocraties. Il lui suffit de rencontrer Matteo Salvini ou Marine Le Pen, pour que nous nous sentions mal à l’aise. Il a fait en sorte qu’une banque russe accorde des crédits avantageux aux chantres du totalitarisme. Cela permet à Vladimir Poutine, sans se mouiller trop, de maintenir à petite flamme notre malaise. Le but déclaré est que l’UE revienne à la case de départ et qu’elle ne sanctionne plus la Russie. Le dommage qui a été causé à l’économie est considérable. Le cours du rouble a plongé, les relations commerciales se sont fortement atténuées. Mais de part et d’autre on essaie de contourner l’embargo. Hier Daimler-Benz a inauguré en présence du président et de Peter Altmaier, le ministre de l’économie allemand, une fabrique non loin de Moscou, où des voitures hautes-gammes devront être fabriquées, 25 000 par ans. Mille place de travail ont été ainsi crées. D’ici peu Opel essaiera aussi de conquérir le marché russe. Cela a été rendu possible car l’industrie automobile n’est pas concernée par le boycott. Nous serons bien obligés de revoir notre copie en ce qui concerne Vladimir Poutine. Weiterlesen