Stéphane Poussier, ancien candidat de la France Insoumise du Calvados, a été mis en garde à vue pour apologie d’actes terroristes. Il s’était félicité sur les réseaux sociaux de la mort du gendarme Arnaud Beltrame lors de la prise en otage dans le département de l’Aude. « A chaque fois qu’un gendarme se fait buter, et c’est pas tous les jours, je pense à mon ami Rémi Fraisse [jeune militant écologiste mort sur le site du barrage de de Sivens en octobre 2014 dans des échauffourées avec la police], là c’est un colonel, quel pied ! Accessoirement, un électeur de Macron en moins. » Cette citation que j’ai glané dans « Le Monde » me choque, car elle est issue d’un homme qui se dit de gauche. Cela n’a rien à voir avec notre manière de voir la vie. Un tel mépris des valeurs humaines est parfaitement insupportable. Dans mes articles j’ai toujours écrit ce que je ressentais lorsque les forces publiques se comportaient d’une manière scandaleuse, comme ce qui s’est passé en Amérique, lorsque des policiers ont exécuté des noirs en prétendant que c’était par mesure de légitime défense, ce qui n’était pas vrai, comme les vidéos l’ont prouvé. Mais j’ai aussi toujours loué les gendarmes, lorsqu’au péril de leur vie, ils nous défendent. Des personnes, souvent mal payées, qui par idéalisme se lancent dans la mêlée. Lorsque je vois avec quel dignité le lieutenant-colonel Bertrame s’est sacrifié pour sauver un otage, je ne peux que m’incliner. Weiterlesen

Wie oft haben wir in den letzten Jahren – die wir in westlichen Demokratien leben – uns gefragt, ob es überhaupt Sinn macht, auf die Straße zu gehen und Missstände anzuprangern. Das Recht der Demonstration, eine legalisierte Form der Revolution. Oft fragt man sich, ob es überhaupt Sinn macht, sich den Bewegungen anzuschließen. Danach ist eh wieder Ruhe. Oder gibt es einen schmalen Grad zwischen Demonstration und Revolution? Ein Blick über den Teich:

„March For Our Lives“ überschreiben Schüler der Marjory Douglas Stonemann Highschool in Parkland in Florida die Kundgebung. Aufgerufen hatten sie dazu, nach dem ein Massaker mit 17 Toten ihre Schule erschüttert hatte. In Los Angeles, Seattle, New York, San Francisco und vielen anderen Städten Amerikas gingen insgesamt mehr als eine Million Menschen auf die Straße, viele weitere verfolgten das Geschehen an den Fernsehschirmen. Prominente machten mit oder spendeten Geld: Oprah Winfrey und das Ehepaar George und Amal Clooney gaben zusammen eine Million Dollar.

Es zeugt von einer ungewöhnlichen Zähigkeit im von rasend schnell wechselnden Nachrichtenzyklen geprägten Amerika, dass sich die Überlebenden von Parkland über einen langen Zeitraum Gehör bei einer breiten Öffentlichkeit verschaffen konnten. Einige der Schüler kommen selbst auf die Bühne, sie geben inzwischen dem Kampf gegen Waffengewalt in den USA ein Gesicht. Tränen fließen, Stimmen überschlagen sich.

Rhetorik und Emotion lassen keinen Zweifel daran: Diese jungen Leute haben einen festen Willen. Ein Umdenken beim Umgang mit Schusswaffen muss her. „Willkommen zur Revolution“, sagt der Wortführer der Schüler aus Parkland, unter dem euphorischen Jubel Hunderttausender. „Diese Demonstration ist nicht der Höhepunkt, sondern der Beginn unserer Bewegung“, sagt er entschlossen.

Täglich werden in den USA Menschen mit völlig legal beschafften Pistolen und Gewehren umgebracht, täglich kommt es auch zu dem, was die Amerikaner als „Mass Shooting“ bezeichnen, als Schusswaffeneinsatz mit mehreren Opfern. Fast jeden Tag kommt es auch zu Unfällen mit Schusswaffen, bei denen etwa Kleinkinder ihre Eltern oder sich selbst erschießen, weil eine geladene Waffe irgendwie in ihrer Griffweite lag.

Die mächtige Waffenlobby, angeführt von der Schusswaffen-Organisation NRA (National Rifle Association), und ihr Einfluss auf die Politiker machen es möglich, dass der gesunde Menschenverstand bei politischen Entscheidungen völlig ausgeblendet werden kann. Der Zugang zu Schusswaffen ist in den USA so lax geregelt wie in keiner anderen westlichen Demokratie. Die Zahl der Todesopfer durch Schusswaffen ist in den USA so hoch wie in keiner anderen westlichen Demokratie. Dennoch kommen immer wieder Politiker mit Argumenten durch, die Waffen würden für die Jagd gebraucht und außerdem sei das Recht auf Selbstverteidigung in der Verfassung festgeschrieben.

Parkland könnte etwas verändert haben. Man ist an einer Art Wendepunkt. Die Amerikaner nehmen mit ganzen Familie an der Protestkundgebung in der US-Hauptstadt Teil. „Niemand zuvor hat soviel Enthusiasmus zum Thema Schusswaffen und Sicherheit geschaffen – obwohl es Hunderttausende Tote gegeben hat“, so die Statements der Schüler von Parkland.

Die im November bevorstehenden Zwischenwahlen für den US-Kongress hat die Bewegung als willkommenen Hebel für die Umsetzung ihrer Ziele ins Visier genommen. „Vote them out!“, tönt es als Sprechchor aus den Reihen der Demonstranten, sobald ein Redner auf der Bühne eine Pause einlegt.

Die Märsche übertrafen die Erwartungen vieler Beobachter. Die Schätzungen für Washington reichen von knapp 400.000 bis zu über 700.000 Teilnehmern – offizielle Zahlen liegen noch nicht vor. Donald Trumps Weißes Haus gratulierte den Protestierenden, vage genug, zu ihrem „Mut“ für die Sicherheit an ihren Schulen aufzustehen. Die Vereinigten Staaten haben einen Präsidenten, der angesichts einer Tragödie wie in Parkland vorschlägt, dass Lehrer sich bewaffnen sollen. Während der Protestbewegungen selbst weilte er, wie an vielen Wochenenden, in seinem Golfclub in Florida – dort soll seine Autokolonne einen Umweg gefahren sein, weil auch hier ein „March for our Lives“-Protest stattfand.

Revolutionen beginnen schleichend!

Et nous revoilà à nouveau à l’heure d’été. Je me suis levé à temps pour écrire mon article, qui concernera tout d’abord la jeunesse, que j’aime et respecte. Celle qui nous aide dans la rue, Monique et moi. Des jeunes pleins d’idéalisme que nous décevons constamment par la politique qui est menée un peu partout dans la monde. Non, leur monde n’est pas celui de l’oligarchie, non plus celui du président qui occupe actuellement la Maison Blanche. Ils veulent forger un monde meilleur, où la violence ne domine pas, comme c’est le cas aujourd’hui. Il y a eu le 14 février la tuerie de Parkland en Floride qui a fait 17 morts et de nombreux blessés. L’assassin a pu se procurer une arme semi-automatique pour perpétrer ce crime épouvantable. Ce sont les rescapés de cette école qui se sont engagés les premiers contre les lois plus que laxistes concernant la vente des armes à feu. Donald Trump, qui a toujours fait partie des proches de l’organisation nationale des armes, s’est toujours opposé à ce que des mesures sensées soient prises afin de réguler les ventes. Il voudrait au contraire que plus de gens s’arment, afin qu’ils puissent faire justice eux-mêmes. Du bout des lèvres il a proposé des correctifs, Pas plus. Hier se sont réunis dans les grandes villes de États-Unis des centaines de milliers de manifestants afin d’obliger les autorités à prendre les mesures nécessaire. Bien plus que pour la cérémonie d’investiture de Donald Trump. S’il veut survivre politiquement, ce dernier sera obligé de tenir compte de la jeunesse américaine. Celle qui a élevé sa voix, n’appartient certainement pas à celle qui a voté pour lui. Une jeunesse poussée par le racisme et la violence. Où celle qui détient beaucoup d’argent. Weiterlesen

Je m’incline devant Arnaud Beltrame, le lieutenant colonel qui hier à Trèbe, dans l’Aude s’est substitué à un otage, au cours de l’attentat qui a eu lieu au supermarché. Il vient de mourir à l’hôpital à la suite de ses blessures. Je trouve qu’il est essentiel de souligner une telle attitude, qui démontre qu’il y a encore des gens qui sont prêts à se sacrifier pour d’autres. Cela a été l’attitude du Père Maximilian Kolbe qui a pris la place d’un détenu à Auschwitz et qui a été de ce fait tué. Franciszek Gajowniczek, un père de deux fils, devait être exécuté en représailles à un meurtre perpétré contre l’occupant. Kolbe fit la demande au commandant du camp de pouvoir prendre sa place, ce qu’il accepta. Lorsque j’ai lu la triste nouvelle de la mort d’Arnaud Beltrame, je dus penser à cet acte exemplaire de l’histoire. Maximilian Kolbe a été consacré Saint de l’Église, il n’en sera pas le cas du lieutenant-colonel. Je suis toujours étonné que des gens arrivent à ce point de s’oublier eux-même, d’encourir les plus grands sacrifices pour d’autres. Je ne pense pas que je sois en mesure de le faire. Je le trouve regrettable, mais je dois être honnête. La notion du sacrifice est pour moi un pic, qui dans mes conditions actuelles, je n’arrive pas à atteindre. J’en ai honte, mais pour expliquer mon comportement je ressens le besoin de creuser un peu plus ce sujet qui pour moi est épineux. Je ne suis pas dépourvu de courage, je suis prêt à m’engager pour une bonne cause, même si cela présente certains dangers. Je l’ai prouvé au cours de ma carrière. Je n’ai jamais hésité à faire des reportages qui auraient pu nous amener les plus grands ennuis à ma femme, ma fille et moi-même. Je les ai fait, car il fallait bien que quelqu’un ait le courage de se lancer dans tels sujets. Il y avait la volonté politique de faire bouger les choses. Mais de là à suivre le comportement exemplaire d’Arnaud Beltrame, il y a un pas qui me semble inatteignable. Weiterlesen

Une nouvelle statistique démontre en France que l’Islam est dans le feu de la critique. À première vue il est facile de comprendre cette prise de position de bien des citoyens. Les attentats sont pour beaucoup étroitement liés à la religion musulmane, même si cela est un avis erroné, vu que beaucoup de ses adeptes en sont les victimes. Une grande partie des réfugiés de Syrie ont fui non seulement le dictateur de Damas, mais aussi les fondamentalistes qui ont exercé sur eux des méfaits, qui en fait sont avant tout une histoire de pouvoir politique et économique. Il est fatal qu’un grand mouvement de pensée comme l’islam se soit laissé manœuvrer dans un tel recoin. La première erreur consiste de croire que l’islam est un bloc monolithique. Nous avons affaire à un grands nombre de tendances, qui théologiquement se combattent entre elles et ceci souvent avec beaucoup de haine. J’ai souvent repris l’exemple de la guerre de trente ans, où le christianisme était en proie à des luttes intestines provoquées par la réforme. Il en a fallu du temps pour que les plaies guérissent. Je me souviens encore bien de l’atmosphère qui régnait dans mon village près de Genève. Il y avait encore deux clans bien distincts : celui des protestants et celui des catholiques. Les deux communautés avaient guère de rapports entre elles. Cela a depuis changé. Je cite cet exemple pour expliquer que lorsqu’il est question de religion, il faut des centaines d’années pour calmer les esprits. L’œcuménisme fait presque figure de miracle, lorsqu’on revient en arrière dans le temps. Comment exiger de l’islam que cela se fasse en un tour de main ? Pour tous ceux qui sont indirectement concernés, cet état de fait est difficile à comprendre. Mais aussi pour les croyants qui ne s’y retrouvent plus. À la base de ces tensions il y a le coran qui rassemble des versets de toutes les tendances. Cela explique qu’il contient des interprétations diamétralement opposées les unes par rapport aux autres. Weiterlesen

CDU/CSU und SPD haben es ja nun geschafft. Der Bundespräsident hat die neuen Minister und Ministerinnen nunmehr für 3 1/2 (!) Jahre ernannt. Kaum zu glauben, dass das Gezackere um Sondierungen und Koalitionen ein halbes Jahr in Anspruch nahm. Vordergründig könnte man glauben, man sei in einer „Bananenrepublik“ …

Der neue Sozialminister Hubertus Heil (SPD) kann kurz nach Amtsantritt gleich positive Nachrichten für die Rentner verkünden. Die Altersbezüge der über 20 Millionen Rentner in Deutschland steigen im Juli um mehr als drei Prozent. Man gönne den Rentnern jeden Cent! Die Angst vor steigenden Rentenbeiträgen im kommenden Jahrzehnt geht allerdings um. Die derzeitige Stärke solle genutzt werden, „um das Rentensystem enkelfest zu machen“. Rentenplus und gute Lohnentwicklung können nicht darüber hinwegtäuschen, dass wir uns in einer Ausnahmesituation befinden. Wer soll das in Zukunft stemmen? Die Schar der Rentner wächst stetig, Die Zahl der Beitragszahler sinkt. Versorgten 1962 noch sechs Beitragszahler einen Rentner, waren es 2015 nur noch zwei (demografie-portal.de). Generationenkonflikt, Generationengerechtigkeit. Die derzeitige Bundesregierung lässt, wie leider schon einige Regierungen vor ihr, vernünftige Lösungsansätze für die Sicherung der zukünftigen Rente vermissen.

Die Frage sei gestellt: Gibt es die Generation eigentlich noch? Müssen wir uns von ihr verabschieden? Wie wird diese überhaupt definiert?

Schon vor 15 Jahren war in der Onlineausgabe der WELT zu lesen: „Nie zuvor in der Geschichte der Bundesrepublik hat sich die Lebenswirklichkeit von Jung und Alt so weit voneinander entfernt. Während die meisten Rentner finanziell abgesichert sind, müssen vor allem Familien mit Kindern jeden Monat kämpfen, um über die Runden zu kommen“. Die damalige Bundesfamilienministerin Renate Schmidt warnte in diesem Zusammenhang bereits vor einem „Krieg der Generationen“ – ein geflügeltes Wort, das in den letzten Jahren immer wieder in der öffentlichen Diskussion in sozialpolitischen, insbesondere rentenpolitischen, Zusammenhängen zirkuliert.

Der Generationenbegriff ist mehrdeutig, da er je nach Zusammenhang unterschiedlich gefasst ist. In dem obigen Kontext dient der Generationenbegriff der Abgrenzung von Altersgruppen in der Gesellschaft. Die Bezeichnung Generation kommt aus dem Lateinischen und meint alle Menschen, die innerhalb eines bestimmten Zeitabschnitts geboren wurden. Der Abstand zwischen den Generationen ist der durchschnittliche Zeitraum zwischen den Geburtsjahren von Großeltern, Eltern und Kindern. Landläufig wird hierunter eine Zeitspanne von 30 Jahren verstanden.

Der Terminus „Generation“ findet heute inflationäre und plakative Verwendung, oftmals um einzelnen Alterskohorten stereotype Zuschreibungen anzuheften. Während Labels wie „Nachkriegsgeneration“ oder „68er“ noch zeithistorische Bezüge herstellten, sollen Begriffspaare wie „Generation @“ oder „Generation Y“ eine soziale Lebensauffassung ausdrücken, wirken aber eher kryptisch und sind somit wenig aussagekräftig. Das inhaltliche Gegenstück zu einem vermeintlichen „Krieg der Generationen“ ist die „Generationengerechtigkeit“, die dann erreicht ist, wenn nachrückende Generationen ihre Bedürfnisse ebenso erfüllen können wie ihre Vorgänger-Generation.

In den Fokus rücken dabei die Sozialsysteme. Umlagefinanzierte Sozialsysteme funktionieren nur, solange ein relativ ausgewogenes Verhältnis zwischen Nettozahlern und Nutznießern besteht. In den kommenden Jahrzehnten wird die Zahl jener steigen, die Leistungen aus Renten-, Kranken- und Pflegeversicherung erhalten. Gleichzeitig sinkt die Zahl jener, die den Wohlstand erwirtschaften. Sozialsysteme geraten dadurch in Schieflage.

Es wird argumentiert, dass das deutsche Umlage- und Sozialversicherungssystem Gefahr laufe, durch den demografischen Wandel ausgehebelt zu werden, da immer weniger junge Menschen die Leistungen für immer mehr ältere Menschen finanzieren müssten.

(Alters-) Armut, Arbeitslosigkeit, prekäre Beschäftigung, Ausbeutung, Diskriminierung, Ausgrenzung, schlechte Arbeitsbedingungen und weitere Missstände sind in unserer Gesellschaft existent und zeichnen intragenerationelle Konfliktlinien in der jetzt lebenden Generation nach. Die Frage bleibt allerdings, ob diese vordringlich zwischen Alterskohorten verlaufen.

Sollte das Argument „Generationengerechtigkeit“ genutzt werden, um Sozialabbau zu betreiben, verstärken sich die intragenerationellen Konflikte. Dass sich dabei die Verteilung der Ressourcen zwischen Alterskohorten verändern mag, ist unerheblich. Entscheidend ist, dass dies insgesamt, über alle Altersgruppen hinweg, die Umverteilung von unten nach oben zur Folge haben wird.

In Deutschland ist die Forderung nach mehr Gerechtigkeit zunehmend berechtigt. Die soziale Schieflage nimmt zu, die Sozialsysteme sind unter Druck.

„Es gibt keine demografische Katastrophe. In einer modernen Arbeitsgesellschaft gibt es keine Generationen. (…) Gerechtigkeit ist kein biologisches Problem. Es ist vielmehr – auch wenn das schrecklich unmodern klingt – das uralte Problem der gerechten Verteilung zwischen Reich und Arm“ (Friedhelm Hengsbach, STERN 48/2003).

Aujourd’hui les sept syndicats de la fonction publique (CGT, FO, FSU, CFTC, Solidaires, FA-FP et CFE-CGC) ont demandé aux 5,4 millions de fonctionnaires de battre le pavé en signe de protestation contre le projet de supprimer 120.000 postes dans l’administration, comme Emmanuel Macron s’était engagé à le faire lors des présidentielles. Viennent s’ajouter à ce mouvement protestataires les chemineaux de la SNCF. Ce que je nommerais le printemps chaud, sera un test essentiel pour le Président de la République. Il s’avérera s’il tiendra bon ou non. Tout en étant certain, que sa démarche de moderniser le service public est primordiale pour la situation économique de la France, le fait d’imposer ces nouvelles lois par ordonnances me gêne. J’aurais préféré qu’il y ait un débat plus approfondi au sujet de mesures qui pourraient révolutionner la marche du pays. Ce qui est prévu, touchera la nation entière. Il s’agira de réduire les privilèges, en particulier à la SNCF, et de mettre toute la masse salariale au diapason. Personnellement je ne vois pas la raison de privilégier les uns par rapport aux autres. Les normes salariales et sociales ne doivent pas être à mes yeux différentes. Bien sûr que je concède à tous ceux qui ne sont pas d’accord, de débrailler. Peut-être même que si j’étais concerné j’irais défiler. Moins pour le fond des revendications, mais plutôt pour le principe, car je considère le droit de grève comme un droit essentiel. Les fonctionnaires se dressent contre l’intention du gouvernement d’engager à l’avenir des contractuels à leur place pour effectuer le travail qui jusqu’à présent était dévolu aux serviteurs de l’État. Si on plaide pour l’égalité, comme je le fais depuis des décennies, je n’ai jamais pu avaler pourquoi les uns avaient un statu préférentiel et les autres pas. L’important pour le citoyen, est que ses démarches administratives soient résolues plus efficacement que jusqu’à présent. Peu importe qui est habilité à prendre les mesures nécessaires. D’un autre point de vue, il veut que les services concernés soient efficaces. Je pense aux enseignants, à la police et j’en passe. Weiterlesen

En ce premier jour de printemps, je regarde par la fenêtre et vois de la neige, de la grisaille et sens un froid de canard, dont je suis épargné. Je suis bien au chaud pendant que j’écris ces lignes et ne peux pas m’imaginer devoir passer mes nuits dans la rue. La Fondation Abbé-Pierre et la Fédération européenne travaillant avec les sans-abris, ont publié le chiffre suivant : sur 220 millions de ménages sur notre continent, 11 millions n’ont pas de logement. Je me frotte les yeux, ne pouvant pas croire que c’est vraiment le cas. La préfecture de l’île-de-France a créé un observatoire francilien, qui déclare que chaque soir qu’il faut trouver un toit pour 100 000 personnes, une augmentation de 50 % en trois ans. Lorsqu’on se dit, que d’avoir de quoi se loger est un droit élémentaire, on doit constater que celui-ci est bafoué. Ces statistiques expliquent en grande partie pourquoi il y a un peu partout au sein de l’UE de la grogne et l’envolée de l’extrême-droite en signe de protestation. Aussi les réticences contre tous ceux qui cherchent un asile sur nos territoires. Comme un journaliste soutenant depuis le début de la migration une politique généreuse d’accueil pour tous ceux qui se sentent politiquement menacés, je dois reconnaître que nous nous trouvons devant un problème de taille. Pour les nôtres qui vivent dans le dénuement presque complet, il doit être difficile d’accepter la générosité que certains États montrent aussi pour ceux qui fuient la misère, sans pour autant être poursuivis politiquement. Que je le veuille ou non, il y a des priorités à respecter. Il faut avant tout essayer de régler le plus rapidement possible le cas de ces 11 millions de sans-abris. Une chose est certaine, le fossé entre les riches et les plus pauvres s’approfondit de plus en plus. Il ne s’agit pas de faire l’aumône, loin de là, mais de donner les mêmes chances aux uns et aux autres Weiterlesen