Aujourd’hui les sept syndicats de la fonction publique (CGT, FO, FSU, CFTC, Solidaires, FA-FP et CFE-CGC) ont demandé aux 5,4 millions de fonctionnaires de battre le pavé en signe de protestation contre le projet de supprimer 120.000 postes dans l’administration, comme Emmanuel Macron s’était engagé à le faire lors des présidentielles. Viennent s’ajouter à ce mouvement protestataires les chemineaux de la SNCF. Ce que je nommerais le printemps chaud, sera un test essentiel pour le Président de la République. Il s’avérera s’il tiendra bon ou non. Tout en étant certain, que sa démarche de moderniser le service public est primordiale pour la situation économique de la France, le fait d’imposer ces nouvelles lois par ordonnances me gêne. J’aurais préféré qu’il y ait un débat plus approfondi au sujet de mesures qui pourraient révolutionner la marche du pays. Ce qui est prévu, touchera la nation entière. Il s’agira de réduire les privilèges, en particulier à la SNCF, et de mettre toute la masse salariale au diapason. Personnellement je ne vois pas la raison de privilégier les uns par rapport aux autres. Les normes salariales et sociales ne doivent pas être à mes yeux différentes. Bien sûr que je concède à tous ceux qui ne sont pas d’accord, de débrailler. Peut-être même que si j’étais concerné j’irais défiler. Moins pour le fond des revendications, mais plutôt pour le principe, car je considère le droit de grève comme un droit essentiel. Les fonctionnaires se dressent contre l’intention du gouvernement d’engager à l’avenir des contractuels à leur place pour effectuer le travail qui jusqu’à présent était dévolu aux serviteurs de l’État. Si on plaide pour l’égalité, comme je le fais depuis des décennies, je n’ai jamais pu avaler pourquoi les uns avaient un statu préférentiel et les autres pas. L’important pour le citoyen, est que ses démarches administratives soient résolues plus efficacement que jusqu’à présent. Peu importe qui est habilité à prendre les mesures nécessaires. D’un autre point de vue, il veut que les services concernés soient efficaces. Je pense aux enseignants, à la police et j’en passe. Weiterlesen

Emmanuel Macron a bien l’intention de garder parole en ce qui concerne la réforme du service public. Il est prévu que 120000 fonctionnaires prennent leur chapeau. Le gouvernement va faire un appel dans ce sens, demandant à tous ceux qui veulent partir prématurément, de le faire, recevant en contre-partie de l’État une prime au départ. Le but serait, si je le comprends bien, de faire effectuer des travaux de durée limitée, par des personnes n’ayant pas le statu de fonctionnaire. Toutes ces activités seraient régies par des contrats de durée limitée et seraient bien meilleure marché. Cet exemple existe dans d’autres pays et permet de cibler bien mieux le travail à effectuer. Ce qui coûte jusqu’à présent vraiment de l’argent, ce sont toutes les prestations sociales dont bénéficie un employé de l’État. Il suffirait alors d’avoir recours à des agences d’intérimaires pour régler ce problème. Du point de vue social ce projet peut donner lieu à des récriminations ; en ce qui concerne l’efficacité et la mobilité, je ne vois pas d’autres possibilités d’agir autrement pour entamer les réformes qui sont si nécessaires. Le gouvernement s’engage sur du terrain miné. Après un conseil de ministres restreint, Édouard Philippe et Gérald Darmanin, ministre de l’action et des comptes publics, ont bien fait comprendre qu’ils avaient l’intention d’agir rapidement. Weiterlesen