Il y a de quoi être bouleversé par les événements qui se sont déroulés avant-hier à Nice. La colère contre cet acte odieux attise de la colère, mais elle est mauvaise conseillère. Un sentiment d’impuissance m’anime. Que faire? Peut-être faire comprendre aux jeunes immigrés que l’avenir ne réside pas dans la violence. Tout cela me rappelle la guerre des paysans à l’époque de Luther. Au fanatisme dont il a fait preuve en incitant ses disciples au meurtre des manants, des juifs, des soi-disant sorcières et des enfants n’ayant pas toute leur raison. Au fond la même dialectique que l’EI incitant des êtres déséquilibrés comme le fou de Nice à faire soi-disant justice. Il est triste que l’histoire se répète. Il a fallu des dizaines d’années pour désamorcer ce champ de mines. Une guerre de trente ans ayant précipité l’Europe dans le désarroi, dans le désespoir. N’oublions pas que Luther a incité ses proches à assassiner près de 70.000 paysans. Cela fait mal! Tout en condamnant l’action criminelle de l’EI, il ne faudrait pas oublier que l’Europe elle aussi a été une terre de sang, que ses habitants n’ont pas agi autrement. Lorsque le fanatisme religieux est de la partie, tout appel à la raison est caduque. La violence des propos et son application ne connaît plus de bornes chez les fanatiques qui se voient confier une croisade visant les incroyants. L’envie de commettre l’irréparable est pour eux un signe d’engagement et finalement de sacrifice pour une bonne cause, celle d’un point de vue erroné de ce qu’ils nomment croyance. Mohamed Lahouaiej Bouhlel, ressortissant tunisien de 31 ans établi à Nice, bien que n’appartenant pas à un mouvement religieux extrémiste, s’est vu choisi comme exécuteur de la volonté d’Allah. C’est tout au moins ce que cet homme a cru. Weiterlesen

La fière Albion ! Elle n’a plus qu’à emballer. Le spectacle que nous livre la Grande-Bretagne tient du vaudeville. On pourrait en rire si la situation n’était pas si tragique. Des guignols ont pris le devant de la scène et rendent ridicule une nation qui dans le passé était courageuse. Nous avons affaire à des caricatures, lâches et viles dans leur comportement. Je pense tout particulièrement à Boris Johnson, qui n’avait pas « les couilles » pour assumer le mal qu’il a fait. Il a trompé le peuple par opportunisme et se retrouve ministre des affaires étrangères. Un exemple significatif pour les jeunes. Pour arriver à quelque chose il faut agir ainsi. Cela fait mal… Et Theresa May ? Elle pense ainsi le neutraliser. Un homme qui n’a aucun scrupule d’injurier des chefs d’États, qui du point de vue diplomatique est un éléphant dans un magasin de porcelaine. Voilà où nous mène le populisme. Je pense que d’autres peuples sont sur le point de suivre cet exemple et n’auront au bout du compte que les armes pour se faire entendre. J’attendais plus d’une des plus vielles démocratie. Elle devrait garder une certaine tenue. Elle s’est mise malheureusement au diapason des pubs où on croit encore toujours à la suprématie d’un empire mort depuis belle lurette. Sommes-nous dans un asile d’aliénés, où la schizophrénie est de mise ? Lorsque David Davis, un europhobe libertarien, comme nouveau ministre du Brexit, déclare que l’UE se pliera à ses conditions et que son pays continuera à jouir des avantages qu’il avait acquis grâce à sa participation à l’UE, je crains le pire. Il serait fatal que l’Europe accorde des faveurs exceptionnelles à ceux qui nous crachent dessus. Il serait fou que nous nous pliions à un chantage de quelle nature qu’il soit. Je crains fort que les chancelleries du continent cherchent le compromis. Weiterlesen

80 tués, une centaine de blessés, c’est le bilan tragique d’un attentat solitaire perpétré hier soir à Nice. Un camion est entré dans la foule qui admirait les feux d’artifices sur la Promenade des Anglais. Il a pu être arrêté après deux kilomètres de carnage. Le conducteur, un franco-tunisien, a été tué par balles. Une fois de plus le calcul de l’EI se réalise. Cette organisation a demandé à ses partisans d’agir en solitaire, de tuer les incroyants en particulier aux USA et en France. Des représailles pour les attaques aériennes perpétrées chaque jour sur le territoire syrien ou irakien. Comme on le sait, l’EI perd de plus en plus de terrain dans cette région secouée par la guerre. Le résultat : une recrudescence des attentats hors de ces régions. Cela ne s’arrêtera pas là, j’en suis sûr. Nous vivrons de plus en plus dans l’insécurité, car nous pouvons à tout instant être victime de telles horreurs. Je m’incline devant les victimes de ce drame. Je suis bouleversé qu’au nom de la religion de tels crimes puissent être commis. Que dire encore ? Peut-être qu’il ne faut jamais fléchir devant la violence, que malgré ce deuil il faut continuer à vivre comme nous l’entendons. Fêter comme cela a été le cas à Nice et surtout pas laisser place au fanatisme. Notre premier réflexe pourrait-être la vengeance. Elle est mauvaise conseillère. Que Dieu nous donne la force de pardonner ! Peut-être une utopie qui dépasse de loin nos possibilités, mais la paix ne pourra que s’instaurer si nous arrivons à le faire. Je ressens une profonde tristesse mais aussi de la colère. Je dois me forcer pour rester un temps soit peu calme, mais que reste-t-il d’autre à faire ?

pm

http://www.lemonde.fr/police-justice/live/2016/07/15/en-direct-plusieurs-morts-a-nice-apres-qu-un-camion-a-fonce-sur-la-foule_4969598_1653578.html

Pierre Mathias

Maintenant c’est le tour de France Télévisions : 500 emplois devront être supprimés jusqu’en 2020. Un phénomène qui touche tout les médias. Le sort des renvoyés est dans la plupart des cas tragique. Une personne au chômage à cinquante ans ne trouvera probablement plus un emploi et deviendra un assisté. Les journalistes qui connaissant une telle catastrophe peuvent en témoigner. Il n’y a plus d’alternative. Où qu’on regarde, il y a des débrayages. En particulier la presse écrite est menacée. Le chiffre d’affaire des journaux est en chute libre. L’internet en est une des causes. Cette évolution a une influence sur la qualité de l’information. Le regroupement de la presse, comme on l’observe un peu partout, est un frein à la libre parole. Les collègues vivent constamment dans la peur d’être renvoyés. Une perspective qui ne peut qu’engendrer une certaine médiocrité. On veut plaire afin de ne pas passer à la trappe. C’est parfaitement humain, mais désolant pour la bonne marche de la démocratie. La presse devrait être outil de contrôle mais elle ne l’est plus vraiment. La même situation se passe en Allemagne où le service public bât aussi de l’aile, souvent à cause d’une mauvaise gestion. Le redevance y est pour quelque chose. Lorsqu’on reçoit régulièrement de l’argent sans bouger le petit doigt, cela n’encourage pas forcément de bons investissements. Au lieu de se concentrer sur le programme, l’administration étouffe toutes ouvertures. En ne voulant prendre aucuns risques, elle a figé tous l’appareil de production. Les conditions de travail, en ce qui concerne particulièrement la télévision, ont diamétralement changé. Weiterlesen

Die Ausländerfeindlichkeit nimmt nach dem Brexit-Votum in Großbritannien drastisch zu.

Nationalstolz spielte im Kampf um den EU-Austritt eine große Rolle. Nach dem Votum werden etliche Briten rassistisch angegriffen oder beschimpft – oft sind Muslime die Zielscheibe. Nun herrschen Unsicherheit, Wut und die Suche nach der europäischen Identität.

Es sind die Tage nach dem Brexit-Votum. Eine indisch-stämmige Frau läuft durch Whitechapel, einen Stadtteil im Osten Londons. Als Kopftuchträgerin sticht die Britin in dem multikulturellen Bezirk keineswegs heraus.

Ein Mann läuft an ihr vorbei. „Verpiss dich aus meinem Land!“, ruft er ihr zu. Sie ist schockiert und weiß nicht, wie sie reagieren soll. Solch eine Beschimpfung, ausgerechnet hier, in Whitechapel, wo knapp 43 Prozent der Bewohner Muslime und etliche Nationalitäten vertreten sind.

Dann ist der Mann verschwunden – so beschreibt die Mittzwanzigerin den Vorfall. „Als ich darüber nachdachte, war ich unglaublich wütend.“

Die Polizei in Großbritannien verzeichnete allein in der zweiten Junihälfte 3.076 sogenannte Hassverbrechen, fremdenfeindliche Übergriffe, 42 Prozent mehr als im Jahr 2015.

Unter den Opfern waren etliche britische Muslime. Der Spruch „Hau ab nach Hause!“ kommt besonders oft vor, wie der britische Rat der Muslime beobachtet hat. In den Medien häufen sich Berichte über Demonstrationen vor Moscheen und Graffiti an deren Wänden.

Viele Engländer glauben offensichtlich, dass das Ergebnis des Brexit-Votums rassistische und feindliche Kommentare in gewisser Weise legitimiert. Ein gefährliches Pflaster!

Das Thema Zuwanderung war eines der wichtigsten Schlachtfelder, auf denen der Kampf um den EU-Austritt Großbritanniens ausgetragen wurde. Vor allem die Brexit-Befürworter nutzten provokative Aussagen, Plakate und Sprüche und setzten auf den Nationalstolz der Bevölkerung.

Das Brexit-Lager hat mit dem Zuwanderungsthema unter den Wählern Angst geschürt und somit Stimmen gesammelt“, sagt Pola Uddin, Muslimin und Mitglied des britischen Oberhauses.

Viele Muslime kämpften für Verbleib in der EU. Das nicht ohne Grund!

Der Mann, der die Frau auf der Straße in Whitechapel beschimpfte, hatte sich klar die Falsche ausgesucht. Die junge Aktivistin und Mitarbeiterin der Organisation Citizens UK wehrte sich. Sie ging zur Polizei, twitterte von ihrer Erfahrung, trat in den Medien auf, organisierte eine Kampagne gegen Hassverbrechen. Es ist wichtig, dass man sich empört, aus solchen Übergriffen einen Skandal macht. Die Öffentlichkeit muss wachgerüttelt werden!

An Beleidigungen und Witze wegen ihres Kopftuches, wegen ihrer Religion ist sie inzwischen gewöhnt. Aber dass jemand sagt, sie solle aus dem Land verschwinden – das ist schockierend!

Die Muslima hat wie viele andere für den Verbleib in der EU gestimmt. Einer Umfrage des ehemaligen konservativen Politikers Michael Ashcroft zufolge stimmten rund 70 Prozent der britischen Muslime gegen einen EU-Austritt.

Bernie Sanders s’est enfin rallié à Hillary Clinton dans la course à la présidentielle aux USA. Des membres des deux camps ont planché sur un programme commun. Le résultat : un net virement à gauche. Cela va de l’augmentation du salaire minimum à 15$ par heure au prélèvement d’une taxe carbone et de l’interdiction de la fracturation hydraulique pour prélever le pétrole et le gaz de schiste. Il a dû par contre faire des concessions en ce qui concerne le traité de libre-échange transpacifique, un des projets-phares de Barak Obama. Vu les événements qui ébranlent la société américaine, ce rapprochement est positif. Il s’agira avant tout de réconcilier deux camps, qui sont actuellement à couteau-tiré. Le regain de racisme en ce qui concerne les noirs, est dû avant tout à la précarité. Si le niveau de vie ne s’améliore pas pour les plus pauvres, il est à craindre que toute la démocratie américaine soit menacée. Il sera de première nécessité d’instaurer un système social à l’Européenne, n’en déplaise à Donald Trump. Le système actuel qui oblige chaque citoyen à pourvoir à ses besoins et à ceux de sa famille n’est plus possible à cause du chômage, des salaires plus que modestes pour une majorité de travailleurs. Les milieux modestes blancs sont aussi concernés, ce qui contribue à des tensions. Il est de ce fait nécessaire de revoir de fonds en comble la politique pratiquée jusqu’à ce jour. Il est évident qu’il est de toute première nécessité de partager plus équitablement les ressources. Bien des millionnaires reconnaissent ces faits et semblent être prêts à faire des sacrifices. Pas par charité, plutôt pour donner un coup de fouet au marché intérieur. En fin de compte ils en seront les bénéficiaires. Il est bon que les démocrates rassemblés autour d’Hillary Clinton, se rendent compte que les thèses de Bernie Sanders ont une certaine logique, qu’elles ne sont pas issues seulement d’une idéologie humaniste. Il est évident qu’elles bousculeront d’une manière profonde les structures actuelles. Il est difficile de concevoir pour nous européens, que la solidarité ne fonctionne pas. Weiterlesen

Theresa May succédera demain à David Cameron à la tête du gouvernement de sa Majesté. Elle a été une partisane modérée du maintien de la Grande-Bretagne dans l’UE. Sa nomination a démontré que ceux qui avaient voté pour le Brexit n’ont pas eu gain de cause. Malgré ses convictions, elle ne reviendra pas sur les résultats du référendum et se mettra en contact avec Bruxelles pour amorcer le grand départ. Madame May a beau dire que l’Angleterre sera en fin de compte la gagnante, je n’en crois pas un traître-mot. Il ne faut pas se leurrer, du point de vue économique c’est un désastre, d’autant plus que l’UE n’a aucune raison de lui faire des cadeaux. Mais aussi en ce qui concerne la politique elle aura du mal à rafistoler le pot cassé. La nation est partagée en deux camps bien distincts : celui des pragmatiques, l’autre des nostalgiques. Ces derniers sont en majorité des personnes âgées qui n’ont pas remarqué que la grande Albion n’est plus qu’un mirage. Si le chômage venait à augmenter, il y aura de plus en plus de tensions. Ne nous faisons pas d’illusions : ce n’est que dans la libre circulation des biens et des citoyens que les effets nocifs du Berxit pourraient être atténués. Si on en croit le vox populi, c’est justement là que le bât blesse. En se réfugiant derrière un mur, le pays s’isolera de plus en plus et ne sera pas en mesure de remédier à la crise. Maintenant il est trop tard de faire machine-arrière. Theresa May le sait parfaitement. Le Royaume-Uni a démontré dans l’histoire que lorsqu’il était acculé, de nouvelles forces ont pu braver le destin. Je pense en particulier à la seconde guerre mondiale. Lorsque la nation subissait les coups de boutoir d’Adolf Hitler, elle a su résister et a finalement été une des artisanes de la victoire finale. Mais le passé ne se répétera pas. Maintenant il faudra cuver le vin tiré et comme on le sait, il est amer. Je suis un démocrate et suis d’avis qu’un plébiscite doit être respecté. Mais malgré tout j’aurais espéré que les responsables se concertent avant de se référer à l’article 50 de la constitution de l’UE qui prévoit les modalités de départ. Mais cela restera un vœux pieu. Weiterlesen

Nous avons perdu ! Évidemment je suis déçu, mais force est de constater qu’il s’agit que de foot. Bien sûr cela nous aurait fait du bien d’être sacré champion d’Europe, mais le destin en a voulu autrement. Cristano Ronaldo a été blessé à la fin de la première demi-heure du match et a dû quitter le terrain. Malgré un jeu offensif de la part des Bleus, l’équipe n’a pas pu en tirer un avantage. Le ballon refusait tout simplement de rentrer dans la cage des buts. Ce n’est que peu de minutes avant la fin du match, que les Portugais ont pu marquer ! Nous pourrions nous lamenter en prétendant que c’est injuste, mais cela ne servirait à rien. Maintenant il faut voir de l’avant ! Une attitude que je m’impose depuis des décennies. Je sais qu’avec des « si » je pourrais mettre Paris en bouteille, mais je n’y arriverais définitivement pas ! Chaque fois que j’ai essuyé des revers, comme par exemple le renvoi d’une commande d’un film, je me suis précipité au téléphone pour trouver du travail. Il en allait de la survie pécuniaire de la famille. Sachant qu’il est inutile de broyer du noir, il n’y avait pas d’autres solutions que de tenter l’impossible. À chaque fois que j’ai agi de la sorte, j’ai été récompensé. Ne surtout jamais montrer qu’on est moralement atteint, telle était et est encore ma devise. Lorsque la défaite se lit dans son expression, il est guère possible d’avoir du succès. Psychologiquement il est clair que personne ne prête à des vaincus potentiels! Qu’on s’attire que des ennuis auprès de ceux, qui aurait de quoi vous donner un coup de collier. Weiterlesen