Il y a de quoi être bouleversé par les événements qui se sont déroulés avant-hier à Nice. La colère contre cet acte odieux attise de la colère, mais elle est mauvaise conseillère. Un sentiment d’impuissance m’anime. Que faire? Peut-être faire comprendre aux jeunes immigrés que l’avenir ne réside pas dans la violence. Tout cela me rappelle la guerre des paysans à l’époque de Luther. Au fanatisme dont il a fait preuve en incitant ses disciples au meurtre des manants, des juifs, des soi-disant sorcières et des enfants n’ayant pas toute leur raison. Au fond la même dialectique que l’EI incitant des êtres déséquilibrés comme le fou de Nice à faire soi-disant justice. Il est triste que l’histoire se répète. Il a fallu des dizaines d’années pour désamorcer ce champ de mines. Une guerre de trente ans ayant précipité l’Europe dans le désarroi, dans le désespoir. N’oublions pas que Luther a incité ses proches à assassiner près de 70.000 paysans. Cela fait mal! Tout en condamnant l’action criminelle de l’EI, il ne faudrait pas oublier que l’Europe elle aussi a été une terre de sang, que ses habitants n’ont pas agi autrement. Lorsque le fanatisme religieux est de la partie, tout appel à la raison est caduque. La violence des propos et son application ne connaît plus de bornes chez les fanatiques qui se voient confier une croisade visant les incroyants. L’envie de commettre l’irréparable est pour eux un signe d’engagement et finalement de sacrifice pour une bonne cause, celle d’un point de vue erroné de ce qu’ils nomment croyance. Mohamed Lahouaiej Bouhlel, ressortissant tunisien de 31 ans établi à Nice, bien que n’appartenant pas à un mouvement religieux extrémiste, s’est vu choisi comme exécuteur de la volonté d’Allah. C’est tout au moins ce que cet homme a cru. Weiterlesen
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Le fanatisme religieux
« Les images, diffusées mercredi sur la chaîne israélienne Channel 10, ont choqué. Elles montrent des extrémistes juifs célébrant et moquant la mort d’Ali Dawabsheh, un bébé palestinien brûlé vif avec ses parents dans un incendie criminel en Cisjordanie au mois de juillet. », une nouvelle diffusée par le Monde en ligne. Cela s’est passé lors d’un mariage qui a eu lieu à Jérusalem le 23 décembre. On y voit des orthodoxes juifs danser. Ils se passe la photo du petit enfant brûlé vif lors d’un attentat dans la maison de ses parents, qu’ils poignardent à tour de rôle. Des personnes se réclamant de Dieu, qui se laissent aller à des pratiques désavouant leur croyance. Le mot abjecte est trop faible pour décrire cette monstruosité. Le gouvernement israélien a condamné unilatéralement cette action, la décrivant comme un danger pour la nation toute entière. L’extrême-droite a démontré ainsi sa volonté de saboter toutes tentatives de réconciliation avec les Palestiniens. Un sabotage en règle de l’État juif, telles les réactions de la classe politique israélienne.
Le fanatisme, une arme redoutable !
L’État islamique s’est emparé de la ville de Ramadi en Irak. Une fois de plus la preuve que les fous de Dieu mènent sans rémission leur croisade contre tous ceux qui ne se soumettent à leurs lois. Ils ont été à l’origine de massacres tout au long de l’histoire. Prendre le pouvoir en se faisant passer pour des justes est une perfidie. Lorsque la religion se mêle de la politique, les conséquences sont souvent désastreuses, à moins d’avoir affaire à un homme comme le Pape François. Il n’est pas à la recherche d’hégémonie, ne pratique pas le prosélytisme. Au contraire ! Le respect des autres à pour lui la priorité absolue, quelle que soit leur croyance ou leur philosophie. Ce qui se passe actuellement au Proche et au Moyen Orient démontre quelle puissance sanguinaire à le fanatisme. Il rend aveugle. C’était le cas du peuple allemand lors du nazisme. Comment comprendre que des citoyens puissent accepter de « se suicider » au nom d’une idéologie ? De commettre jusqu’à la dernière seconde des atrocités ? Est-ce de l’aveuglement. Weiterlesen