« Les images, diffusées mercredi sur la chaîne israélienne Channel 10, ont choqué. Elles montrent des extrémistes juifs célébrant et moquant la mort d’Ali Dawabsheh, un bébé palestinien brûlé vif avec ses parents dans un incendie criminel en Cisjordanie au mois de juillet. », une nouvelle diffusée par le Monde en ligne. Cela s’est passé lors d’un mariage qui a eu lieu à Jérusalem le 23 décembre. On y voit des orthodoxes juifs danser. Ils se passe la photo du petit enfant brûlé vif lors d’un attentat dans la maison de ses parents, qu’ils poignardent à tour de rôle. Des personnes se réclamant de Dieu, qui se laissent aller à des pratiques désavouant leur croyance. Le mot abjecte est trop faible pour décrire cette monstruosité. Le gouvernement israélien a condamné unilatéralement cette action, la décrivant comme un danger pour la nation toute entière. L’extrême-droite a démontré ainsi sa volonté de saboter toutes tentatives de réconciliation avec les Palestiniens. Un sabotage en règle de l’État juif, telles les réactions de la classe politique israélienne.

Ce jour de Noël, j’ai du mal a accepter à quel point des éléments extrémistes religieux peuvent à ce point bafouer les règles émises par les écritures. De tels faits ne sont pas uniquement l’apanage de fanatiques juifs, ils sont malheureusement universels. La haine, malgré le message de paix diffusé aujourd’hui dans le monde entier, est constamment au rendez-vous. Elle représente un danger absolu, car elle est en train de nous miner. Lorsque la religion s’en mêle, c’est « diablement » dangereux, car ce sont des sentiments intimes qui sont concernés. Il n’est pas fait appel à la réflexion, bien plus à l’instinct sanglant que chacun porte en soi. Malgré les appels à la tolérance, c’est le contraire qui se produit. Sommes-nous à la veille d’une nouvelle guerre de 30 ans, où des millions de croyants de tous bords s’entre-déchiraient au nom de Dieu ? Ce qui s’en est résulté, c’était la terre brûlée. D’innombrables victimes massacrées au nom de l’idéologie « divine ». Je crains que l’humanité n’ait rien appris ! Ces scènes de Jérusalem devraient nous faire réfléchir. Je pense que ce n’est pas un cas unique. Il s’applique à tous ceux qui pratiquent le fanatisme religieux, peu importe quelle provenance. Dans de telles conditions j’ai du mal à accepter les préceptes moraux imposés par les religions. Pourquoi ? Parce qu’ils ne sont pas respectés, dès qu’il s’agit de prosélytisme. Il en va de la prédominance des unes par rapport aux autres. Elles engendrent de la violence, parce ce que le pouvoir est en jeu. On tue au nom de Dieu, même si les lois ancestrales condamnent toutes formes de génocides. Le 21ème siècle s’achemine dans des guerres de religions, qui en fin de compte, nous anéantiront tous. Nous oublions que dans le monothéisme nous vénérons le même Dieu, que les prophètes sont souvent identiques. Ce qui se passe-là est inadmissible du point de vue théologique. Mais il y a malheureusement manipulation lorsqu’il s’agit de trouver une raison aux horreurs commises pour des raisons politiques ou économiques. Cela est nauséabond et incite à ne plus être pratiquant.

pm

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2015/12/24/en-israel-les-images-choquantes-d-extremistes-juifs-celebrant-la-mort-d-un-bebe-palestinien_4837817_3218.html

Pierre Mathias

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