Il n’y a plus de doute, l’internationale fasciste existe bien. Que ce soit Matteo Salvini ou Marine Le Pen accompagnée de Steve Bannon, ils ont déclaré qu’ils se réjouissaient de voir à quelle point la situation s’était détériorée en France. Le premier qui prit part à ce bal a été Donald Trump, qui s’est immiscé dans les affaires intérieures d’un pays dit ami, et qui lui aussi jubilait visiblement. Dans quel état est le monde ? Ce n’est pas bien reluisant, d’autant plus que tous ceux qui s’opposent au néofascisme ne se manifestent pas comme il le devraient. Le jaune semble être devenu la couleur-fétiche de tous ceux qui aspirent au totalitarisme. Il serait temps que les manifestants qui prétendent ne pas adhérer à telles idéologies, se démarquent de l’extrême-droite. Ne serait-il pas temps qu’ils s’aperçoivent qu’ils ont été récupérés par « les forces du mal », qui a tout prix veulent tuer la démocratie. Il serait temps qu’il y ait un rebond. Je ne vais pas demandé aux Gilets jaunes qu’ils fassent amende honorable, qu’ils se rétractent. Il me suffirait qu’ils se démarquent d’un Steve Bannon, l’ancien conseiller de Donald Trump, qui est un raciste notoire. Il est en train de gicler son venin en Europe afin de faire oublier son échec aux USA. Il est tombé sur un terrain fertile, ce qui est des plus inquiétants. Il serait plus que néfaste que des citoyens français soutiennent l’internationale des néofascistes. Comme nous le savons cela signifie la guerre. Pas plus, pas moins ! Faut-il être si naïf pour ne pas comprendre que ce qui se passe actuellement signifie le déclin. Weiterlesen

En ce samedi je ne peux vraiment pas passer sous silence ce qui se dessine dans l’hexagone quant à la révolte des Gilets jaunes. Ils ne veulent pas lâcher du lest, car ils ont déjà eu gain de cause. Ce qui m’étonne, c’est que la France dite tranquille ne s’exprime pas. Je pense à tous ceux, qui sans mettre en question les revendications, craignent que le tout génère dans le chaos, ne descendent pas dans la rue. Cela m’étonne d’autant plus, que sur les sites sociaux beaucoup condamnent les violences. Sont-ils intimidés ? Ont-ils peur de passer pour des réactionnaires ? Ce serait injuste de le dire. Mais ce sont des gens qui ont peur que la nation se désagrège, que le mal causé la précipite dans la précarité. Les violences auront pour conséquence que les touriste éviteront de venir. Qui veut passer ses vacances dans un pays en pleine révolte ? Je crains que nous vivrons aujourd’hui un cap de non-retour. Tout dépendra de l’attitude de la grande majorité des Gilets jaunes, celle qui rejette les violences. Cautionneront-ils par leur silence l’attitude du bloc-noir ? N’élèveront-ils leur voix afin de condamner les voyous qui se sont infiltrés dans leurs rangs ? Mais aussi l’attitude des forces de l’ordre sera déterminante. Les 89.000 policiers répartis sur le territoire national garderont-ils leur calme ? Je ne peux vraiment pas faire de pronostiques, car le ras-le-bol dans leurs rangs est considérable. Leur situation sociale est dans bien des cas pas meilleure que celle de ceux qui prennent aujourd’hui le pays en otage. Sauront-ils maîtriser leurs sentiments et servir la nation, comme leur statut le commande. Où aura-t-il des ralliements au mouvement, ce qui pourrait sonner le glas du quinquennat ? Weiterlesen

J’ai choisi ce titre provocateur pour attirer l’attention de mes lecteurs, sur ce que pourrait arriver en ce qui concerne le mouvement des Gilets jaunes, si le gouvernement et les protestataires ne sortaient pas de l’ornière. Il est évident qu’Emmanuel Macron a dû faire machine-arrière. Le premier ministre a déclaré à l’Assemblée nationale qu’en 2019 il n’y aurait pas de loi carbone. En principe les Gilets jaunes ont eu gain de cause. Mais comme ils voient que le pouvoir a cédé face à leurs actions, il serait tentant pour eux de continuer dans la même voie. Mais attention, il faut éviter que la France toute entière s’embrase. Le chaos ne peut que servir que les extrémistes, ce qui ne serait vraiment pas dans l’intention d’une grande majorité de protestataires. Ce serait couper la branche sur laquelle ils sont assis. Il ne faut pas sous-estimer le dommage économique que ces troubles occasionnent. Il se chiffre déjà aujourd’hui à des centaines de millions. Tout étant très proche de ceux qui vivent dans la précarité, je veux néanmoins rappeler que l’époque de l’État providence est définitivement passé. Les caisses sont vides, la dette à rembourser est énorme. Il est du devoir du président d’en prendre compte, d’éviter de dépenser de l’argent qu’on a pas. Il est dans la situation actuelle inutile de chercher des coupables. Ce qui s’est passé ces dernières trente années, ne peut pas être corrigé en un coup de baguette-magique. Peut-être le tort d’Emmanuel Macron est d’avoir voulu tout faire trop vite, d’avoir ignoré les problèmes individuels que la crise économique engendrait. Il est clair, qu’il faille avoir un moratoire pour permettre aux gens de souffler. Weiterlesen

Ce mouvement qui partait d’une revendication sociale justifiée, est entrain de perdre toute sa crédibilité, car il n’arrive pas à maîtriser la violence. Ce qui s’est passé hier à Paris et ailleurs dans l’hexagone est tout à fait inadmissible et entache la crédibilité des Gilets jaunes. Par manque d’organisation ils n’ont pas réussi à isoler les voyous qui mènent des combats de rues. Des centaines de blessés, que ce soit chez les forces de l’ordre ou dans les rangs des manifestants, aussi ceux qui condamnent les violences, sont à déplorer.. En plus ils ont tagué l’Arc de Triomphe, ce qui pour moi est un sacrilège, car c’est là que gît le soldat inconnu. Un groupe de Gilets jaunes est alarmé et veut trouver des solutions pour trouver un accord avec le gouvernement. Ces militants se rendent bien compte, que ce qui se passe, ne peut que souiller leurs idéaux, ceux de trouver un peu plus de justice sociale. Mais je crains fort que le point de non-retour ait été atteint. Comment isoler les casseurs qui se nomment les Gilets rouges ? L’État ne peut que rester intransigeant. Il est garant de l’ordre publique. Il est à craindre que l’ambiance s’envenime de plus en plus, ce qu’aucun Gilet jaune peut cautionner. Puis il un autre phénomène qui démontre, où peut mener un mouvement qui n’a pas d’assises fixes, c’est de se faire manipuler. À Berlin des néonazis ont endossé des gilets jaunes pour soutenir leurs frères et sœurs français. Aussi aux Pays-Bas il y a eu des manifestations contre la vie-chère, où apparurent des Gilets jaunes. Je sais, cela na pas été le but des millions de citoyens qui soutiennent ce mouvement, mais les faits parlent d’eux-mêmes. Weiterlesen

Tout ce qu’a dit Emmanuel Macron hier dans son discours sur l’avenir énergétique de la France était sensé, logique même. Les mesures qui devront être prises ont été clairement évoquées, mais ce qui manquait cruellement c’était une approche humaine, dans la forme, des problèmes que beaucoup de citoyens vivent aujourd’hui. Il a certes dit qu’il ressentait l’injustice que bien des personnes vivaient, qu’il fallait absolument y remédier, mais ceci d’une manière pragmatique. Sans aucun doute le Président est très versé dans bien des domaines. Il y a une vue analytique que peu de chefs d’État ont, ce que j’apprécie chez lui. Aussi la manière de vaincre les obstacles part dans le bon sens. Mais il est difficile de faire d’un technocrate – loin de moi d’y voir qu’un aspect négatif – un être capable de prendre dans ses bras des malheureux et d’essayer de leur apporter un certain réconfort. Il n’appartient pas à cette catégorie de personnes, bien que je sois certain qu’il ressent bien leur situation, qu’il y soit sensible, contrairement à ce que prétendent ses détracteurs. Il a du mal à sortir de sa retenue. Probablement par timidité comme je l’ai déjà évoqué. C’est là que le bât-blesse. Vouloir faire un individu qu’il n’est pas, est du domaine de l’impossible. Je suis certain qu’il sera brillant au G20 en Argentine, qu’il fera tout pour préserver les intérêts de la France et de l’UE, que le message apporté par les Gilets jaunes ne le laisse pas indifférent, mais il est évident qu’il se sent plus à l’aise sur le parquet diplomatique que sur le terrain. Serait-il capable d’apporter de l’empathie aux manifestants qui bloquent par désespoir un péage d’autoroute en faisant griller des saucisses ? Non, même s’il le voulait, il y serait déplacé. Weiterlesen

Tout d’abord le bilan actuel concernant les barrages organisés par les Gilets jaunes. Une information émise par le Ministère de l’intérieur le 22 novembre : deux personnes sont décédées, 620 civils et 136 membres des forces de l’ordre ont été blessés, 879 personnes interpellées et 693 placées en garde à vue. Cela ne présage bien de bon pour ce samedi, pour les manifestations qui auront lieu à Paris. La préfecture de police a donné le feu vert afin que les protestataires se regroupent sur le Champ de Mars, aux abords de la Tour Eiffel. De nombreuses voix s’élèvent contre ce choix, arguant qu’on ne peut pas les parquer comme des moutons sur un pré. Il veulent prendre en otage la Concorde, les Champs Élysées et la Madeleine ou aura lieu un grand rassemblement ayant pour thème les droits des femmes. Cela promet de la casse, car ces lieux ont été déclarés zone interdite par les autorités compétentes. Ce qui est inquiétant dans tout cela c’est l’anarchie qui règne chez les Gilets jaunes. Il n’y a pas d’organisation fiable, pas de service de sécurité. 35 000 personnes se sont annoncées sur Internet pour se retrouver à la Concorde, quelques centaines de mètres du Palais de l’Élysée. D’autres ont décidé de se rendre à la Présidence de la République malgré les interdits. Un appel à la désobéissance civique a été lancé, ce que je trouve des plus inquiétants. Le gouvernement se trouve dans une situation équivoque. D’une part il doit respecter le droit de manifester, un élément central de l’ordre démocratique ; de l’autre il ne peut pas se laisser provoquer. Weiterlesen

La récupération est une pratique connue en politique. Ceux qui aspirent au pouvoir, dans le cas qui nous concerne les populistes, s’attellent à un problème qui est ressenti par une majorité de la population comme une injustice pour l’étendre à d’autres domaines comme l’immigration, l’exclusion ou le racisme. C’est ce qui s’est passé avec les Gilets jaunes. La majorité d’entre-eux n’ont que des revendications sociales et ne remarquent pas qu’ils ont été manipulés. C’est ce qui s’est passé en Italie. Je pense que la grande manifestation de demain à Paris donnera aux adeptes de l’extrême-droite l’occasion de dévoiler leurs cartes en criant haut et fort « La France aux Français ! » Une manière de jeter l’anathème sur « les vrais responsables » que sont les Juifs qui dominent les marchés internationaux et les arabes qui exercent sur nous un chantage en ayant augmenté le prix du baril, ce qui n’est plus le cas maintenant, au contraire. « Ne voyez-vous pas qu’ils veulent nous détruire ? » Ils diront qu’Emmanuel Macron est un suppôt de ces milieux, car il a travaillé à la banque Rothschild. Pour l’instant les adeptes de Marine Le Pen et les autres semblent avoir gagné leur pari. Ce qui est déconcertant, c’est le fait qu’un grand nombre de ceux qui protestent, n’ont pas remarqué qu’ils étaient tombé dans un piège. L’amalgame du social et du national a démontré au cours de l’histoire, où cela pouvait mener. En droite ligne vers Auschwitz. Ce n’est pas sans raison que les dirigeants du Reich ont tablé sur cette recette, qui a dans un premier temps a réussi. Je ne vais pas allé jusqu’à prêter de telles intentions aux dirigeants du mouvement national, mais ils ne devraient pas jouer aux apprentis-sorciers. Il est évident que des éléments néonazis ont sauté sur le train en marche et exercent de la violence verbale et physique. La remise de migrants réfugiés dans un camion citerne par des Gilets jaunes aux douanes, va dans ce sens. Ceci au lieu de se soucier avant tout de leur état de santé. Les attaques contre les homosexuels comme à Bourg en Bresse ou les injectives antisémites font partie de leur stratégie.

Comme Nicolas Hulot l’a déclaré hier soir à France 2, il est évident que la décision d’augmenter la taxe carbone aurait dû être accompagnée de mesures sociales. C’est le grand reproche que je fais aussi à Emmanuel Macron. Une mesure nécessaire a été ainsi mise à mal, car il n’y avait pas d’amortisseurs. Le tout est entrain de dégénérer et risque bien de mettre à mal l’intégrité de la nation. Deux camps ennemis se dessinent, un peu comme aux USA, qui se combattront sans merci. C’est ce qu’il fallait à tout prix éviter. Le président n’a probablement pas tenu compte de ce phénomène qui se dessine un peu partout autour de la planète. Il est tombé dans un piège, parce que probablement il s’était isolé derrière les murs du Palais de l’Élysée. Il a manqué de doigté, c’est indéniable, malgré le bien-fondé de ses mesures économiques. Je pense qu’il sera très difficile de réparer les fissures qui se dessinent actuellement. Vouloir jouer le rôle du pénitent serait la dernière chose à faire. Le bras-de-fer qui s’annonce entre le pouvoir et le peuple pourrait faire des ravages. Il faut absolument appliquer du baume sur les blessure, sans faire marche-arrière. Cela ressemble bien à l’œuf de Colomb !

pm

https://www.lemonde.fr/politique/article/2018/11/22/gilets-jaunes-la-grande-defiance-des-francais-face-a-l-impot_5387052_823448.html

Et voilà que Carlos Ghosn se retrouve en prison au Japon pour fraude fiscale et pour détournement de fonds. Le PDG de Renault et président non exécutif de Nissan et de Mitsubishi va être démis de toutes ses fonctions, entraînant ainsi le leader mondial de l’automobile dans une situation précaire. Il avait été question que Renault soit encore plus puissant dans ce groupe, ce qui n’était pas du goût de Nissan, qui du point de vue de la production et de la vente dépasse de loin la multinationale française. En arrimant plus fortement les protagonistes français et japonais, Carlos Ghosn espérait pouvoir rationaliser encore plus la production et faire des économies. Cela aurait probablement amené à ce qu’on nomme d’une manière ironique le dégraissage. Des milliers de personnes auraient perdu leur emploi, ce qui par les temps qui courent, tout au moins dans l’hexagone, aurait été un coup de semonce. Probablement il sera mis un terme à ce projet. Il faudra voir maintenant ce qui se passera ces prochains jours. Il est évident que pour la France, qui est toujours encore actionnaire de Renault, devra être très prudente. Il serait inadéquat que cet incident, car cela en est un, devienne une affaire d’État. Y-a-t.il eu au sein du conseil de surveillance une certaine négligence ? A-t-on laissé trop de libertés à Carlos Ghosn ? Weiterlesen