J’ai choisi ce titre provocateur pour attirer l’attention de mes lecteurs, sur ce que pourrait arriver en ce qui concerne le mouvement des Gilets jaunes, si le gouvernement et les protestataires ne sortaient pas de l’ornière. Il est évident qu’Emmanuel Macron a dû faire machine-arrière. Le premier ministre a déclaré à l’Assemblée nationale qu’en 2019 il n’y aurait pas de loi carbone. En principe les Gilets jaunes ont eu gain de cause. Mais comme ils voient que le pouvoir a cédé face à leurs actions, il serait tentant pour eux de continuer dans la même voie. Mais attention, il faut éviter que la France toute entière s’embrase. Le chaos ne peut que servir que les extrémistes, ce qui ne serait vraiment pas dans l’intention d’une grande majorité de protestataires. Ce serait couper la branche sur laquelle ils sont assis. Il ne faut pas sous-estimer le dommage économique que ces troubles occasionnent. Il se chiffre déjà aujourd’hui à des centaines de millions. Tout étant très proche de ceux qui vivent dans la précarité, je veux néanmoins rappeler que l’époque de l’État providence est définitivement passé. Les caisses sont vides, la dette à rembourser est énorme. Il est du devoir du président d’en prendre compte, d’éviter de dépenser de l’argent qu’on a pas. Il est dans la situation actuelle inutile de chercher des coupables. Ce qui s’est passé ces dernières trente années, ne peut pas être corrigé en un coup de baguette-magique. Peut-être le tort d’Emmanuel Macron est d’avoir voulu tout faire trop vite, d’avoir ignoré les problèmes individuels que la crise économique engendrait. Il est clair, qu’il faille avoir un moratoire pour permettre aux gens de souffler. Weiterlesen