En ce samedi je ne peux vraiment pas passer sous silence ce qui se dessine dans l’hexagone quant à la révolte des Gilets jaunes. Ils ne veulent pas lâcher du lest, car ils ont déjà eu gain de cause. Ce qui m’étonne, c’est que la France dite tranquille ne s’exprime pas. Je pense à tous ceux, qui sans mettre en question les revendications, craignent que le tout génère dans le chaos, ne descendent pas dans la rue. Cela m’étonne d’autant plus, que sur les sites sociaux beaucoup condamnent les violences. Sont-ils intimidés ? Ont-ils peur de passer pour des réactionnaires ? Ce serait injuste de le dire. Mais ce sont des gens qui ont peur que la nation se désagrège, que le mal causé la précipite dans la précarité. Les violences auront pour conséquence que les touriste éviteront de venir. Qui veut passer ses vacances dans un pays en pleine révolte ? Je crains que nous vivrons aujourd’hui un cap de non-retour. Tout dépendra de l’attitude de la grande majorité des Gilets jaunes, celle qui rejette les violences. Cautionneront-ils par leur silence l’attitude du bloc-noir ? N’élèveront-ils leur voix afin de condamner les voyous qui se sont infiltrés dans leurs rangs ? Mais aussi l’attitude des forces de l’ordre sera déterminante. Les 89.000 policiers répartis sur le territoire national garderont-ils leur calme ? Je ne peux vraiment pas faire de pronostiques, car le ras-le-bol dans leurs rangs est considérable. Leur situation sociale est dans bien des cas pas meilleure que celle de ceux qui prennent aujourd’hui le pays en otage. Sauront-ils maîtriser leurs sentiments et servir la nation, comme leur statut le commande. Où aura-t-il des ralliements au mouvement, ce qui pourrait sonner le glas du quinquennat ? Weiterlesen