Quel triomphe pour Vladimir Poutine ! Sans lui pas de solutions pour régler les conflits en Irak et en Syrie. La Russie prend soudain à nouveau du poil de la bête et peut s’imposer auprès des nations occidentales, qui à elles seules ne peuvent pas apporter de réponses, aux coups de boutoirs de l’État islamique. On ne va tout de même pas cracher, sur un des piliers majeurs de ce conflit. Représenté par un Président expansionniste, qui n’a pas hésité à annexer la Crimée ou d’apporter son soutien aux séparatistes ukrainiens. Pour monnayer sa participation, il réclamera l’abolition des sanctions économiques et forcera l’UE de se contredire. Je nommerais cela un numéro de haute-voltige dans le domaine politique. Il est gagnant sur tous les fronts, ce qui pourrait être gênant. Mais il veut encore plus : qu’on incluse Bachar al-Assad dans la lutte contre l’EI. Un homme qui n’hésite pas à faire massacrer ses concitoyens. Un criminel de guerre, qui devrait être au même titre que les djihadistes déférés au tribunal de la Haye. Et nous ? Que reste-t-il d’autre à faire que d’avaler de telles pilules ? Je comprends parfaitement le Président Hollande lorsqu’il appelle de ses vœux la création d’une coalition militaire plus efficace pour combattre la peste, qu’est le fondamentalisme meurtriers des terroristes islamistes. Il est vrai que sans une participation russe, ce serait difficile d’être vraiment efficace. Mais que faire si elle s’adresse plutôt contre des rebelles modérés ? Contre tous ceux qui remettent en question le pouvoir d’un démagogue, qui ne pense qu’à se tirer du bourbier qu’il a occasionné. Un être sans scrupules, pour qui la violence est nécessaire afin de ne pas sombrer. Weiterlesen

Ce qui différencie l’EI d’un mouvement terroriste, c’est qu’il s’est approprié d’un territoire. C’est ce qui lui confère un autre statut. La raison pour laquelle François Hollande parle de guerre. À mon avis c’en est une, même si cela pouvait revaloriser ces fanatiques qui s’attaquent à nos valeurs et ceci dans nos pays. Il y a d’une part un conflit plus ou moins classique en Irak et en Syrie, de l’autre de la guérilla en Europe. C’est dans une telle optique que la coalition se doit d’être offensive dans cette région. Si on veut affaiblir l’EI, ce sera dans son fief. Le Président rencontrera cette semaine David Cameron, Barak Obama, Angela Merkel et Vladimir Poutine afin de mettre en place une stratégie commune. Elle ne pourra pas endiguer les attentats, mais rien faire ne peut pas être la solution. Prétendre que cela ne nous concerne pas, n’est plus valables après les attaques de Paris, la situation actuelle à Bruxelles, qui prend l’allure d’une ville assiégée. Dans ce contexte il faut condamner le laxisme qui a sévit en Belgique jusqu’à présent. Il s’avère de plus en plus, que la capitale « européenne » est aussi celle des terroristes islamiques. Il est plus facile pour nous d’opérer sur le terrain qu’à l’ombre. Une armée est visible même si elle est félonne. Des individus comme toi ou moi. Dans un tel contexte les stratèges de l’EI ont tout intérêt de nous à attaquer à domicile. Cela peut se faire avec une logistique relativement simple et à moindre coût. Ils espèrent qu’un mouvement de rejet envers la communauté musulmane puisse avoir lieu. Il attiserait le fanatisme et leur amènerait de nouveaux adeptes. Il faudra tout faire afin que nous n’en arrivions pas là et ceci dans notre propre intérêt. Allez dire cela aux têtes brûlée du FN et d’autres mouvements xénophobes. Malgré la colère qui nous anime, il faudra, que nous le voulions ou pas, garder son sang-froid. Weiterlesen

François Hollande est très actif en ce qui concerne la crise grecque. Il a entamé un chassé-croisé entre Athènes et Berlin afin de retrouver un terrain d’entente à Bruxelles. Il a conseillé Alexis Tsipras pour l’élaboration de son nouveau plan d’austérité. Malgré le non massif de son peuple, il est obligé d’exiger de lui encore plus de sacrifices. Une démarche qui fait sûrement grincer des dents, mais qui est inévitable. Il s’agit tout simplement de la survie de la Grèce. Sans un accord on court à la catastrophe. Ceci également pour la zone euro et l’Europe toute entière. Aujourd’hui les 18 ministres des finances diront s’ils acceptent ou non les mesures prises par le premier ministre grec. D’après le Président Hollande, il y a des progrès substantiels même par rapport au papier Juncker. On ne peut qu’espérer que ses collègues soient du même avis. Il sait que sans un apport actif de Madame Merkel, il ne peut y avoir d’accords. Le point d’achoppement reste le remboursement de la dette. La chancelière doit rester dure, car autrement elle aurait des ennuis parlementaires. Il ne serait pas certain que son parti approuve un compromis, qui à ses yeux ne peut qu’être bancal. Les intérêts directs des électeurs pèsent plus lourds que l’aspect stratégique de la Grèce. À long terme toute séparation coûterait bien plus cher qu’une solution à l’amiable. C’est là que veut en arriver François Hollande. Pas une mince affaire auprès des chef d’États, qui ont été blessés par les critiques acerbes venant d’Athènes. Il sera nécessaire de recoller la porcelaine cassée. Weiterlesen

Angela Merkel et François Hollande se sont rencontrés hier soir à Paris pour accorder leurs points de vue en ce qui concerne la crise grecque. Le gouvernement allemand ne veut pas faire trop de concessions. Il est partisan d’une certaine rigueur financière. La France n’aurait pas d’objection à être un peu plus souple. Il est vrai que les deux pays se trouvent dans des situations différentes l’un par rapport à l’autre. La relance tarde à venir chez nous ; en République Fédérale le taux de chômage est le plus bas depuis des décennies. Hier soir il y a eu une approche, les deux chefs d’État veulent redonner une chance à Alexis Tsipras, à condition qu’il fasse de nouvelles propositions. Le nouveau ministre des finances, Euclide Tsakalotos devrait élaborer avec son chef de nouvelles propositions afin de sortir de l’ornière. Ils les présenteront aujourd’hui à Bruxelles. Ce seront aux 18 autres nations de décider, si elles sont prêtes à courir le marathon. Rien n’est moins sûr pour deux raisons : leurs opinions publiques sont très remontées contre Alexis Tsipras et ses amis, de l’autre les bourses se sont bien maintenues, apportant la preuve que la zone euro n’est pas encore à l’agonie. Weiterlesen

Frau Nachbarin

Die Grande Nation … Was ist eigentlich los mit Euren Politikern? Nicht lange her, als Frau Le Pen ein Fass aufmachte. Jetzt legt Euer Präsident und die Bildungsministerin nach.

Präsident Hollande verweigert die letzten Monat versprochenen Wirtschaftsreformen.

Die Ministerin Najat Vallaud-Belkacem will in den Mittelschulen die bilingualen (französisch-deutsch) Klassen abschaffen.

Das hohe französische Haushaltsdefizit könne in den kommenden beiden Jahren nicht abgebaut werden, wie im März der EU-Kommission versprochen, da die verlangten strukturellen Kürzungen das Wachstum einknicken ließen, so Monsieur le Président. Das Wirtschaftswachstum liegt aber bei maximal einer „schwarzen Null“, wie es der deutsche Finanzminister immer gerne auszudrücken pflegt. Von einem „Riesenknick“ kann also keine Rede sein. Stimmenfang für die nächste Wahl? Man tut etwas fürs Land, hat es der EU mal wieder richtig gezeigt?! Wer weiß, ob das gut geht … Frankreich und Deutschland haben 2003 den Stabilitätspakt gebrochen. Ungestraft! Deutschland hat den durch die höheren Schulden entstandenen wirtschaftlichen Spielraum genutzt. Frankreich hingegen hat unter anderem die 35-Stunden-Woche eingeführt.

Die Arbeitslosenquote lag 2001 in beiden Ländern bei rund acht Prozent; heute liegt sie in Frankreich bei zehn, beim Nachbarn um die fünf Prozent.

Der Wirtschaftspolitik folgt die Bildung: Man will den Deutschunterricht „abspecken“! Die Sprache des nächsten Nachbarn, einem der größten Wirtschaftspartner Frankreichs. Die Begründung: die Sprache sei zu elitär, zum Teil liest man egalitär. Ein Widerspruch in sich! „Elitär“ drückt die Ängste aus. Französische Kinder lernen Deutsch (auch Englisch) gerne und mit Erfolg. Die Kinder die es lernen, kommen hauptsächlich aus dem Bürgertum. Man hat offensichtlich Angst, sich kleine Biedermeier aus der Nachbarschaft heranzuziehen. Also nach dem Motto: Problemlösung klar! Aber auf nationale Art! Das kann nicht gutgehen.

Europa setzt eigene Maßstäbe. Wir müssen an einem Strang ziehen! Das heißt in kultureller Hinsicht aber nicht, alles gleichzumachen. Europa ist ein „Haus der Kulturen“, das aber eine gemeinsame Wirtschaftspolitik braucht.

© Thomas Dietsch