Abdelaziz Bouteflika « a avisé officiellement le Conseil constitutionnel de la fin de son mandat de président de la République » à partir « d’aujourd’hui ». C’est ce qui a été annoncé à la télévision algérienne. C’est sous la pression de l’armée que le président sortant s’est résolu de démissionner avant le 28 avril comme il avait été prévu. Malgré son grand handicape à la suite d’une attaque cérébrale en 2013, il avait voulu continuer à s’accrocher au pouvoir. Une majorité d’Algériens descendirent dans la rue pour s’opposer à cette décision. Ils en avaient assez du président qui est au pouvoir depuis 19 ans et 11 mois. Il est vrai qu’il n’a pas été en mesure de faire les réformes nécessaires et de donner au peuple une meilleure vie. Les problèmes liés au chômage et à la couverture sociale dominent toujours encore le quotidien. Puis il n’est pas dit qu’avec l’éviction arbitraire du FIS, qui avait remporté une victoire sans merci aux législatives de 1992 contre le FLN, cette mouvance soit à tout jamais éradiquée. Je ne serais pas étonné que les fondamentalistes se manifestent à nouveau. Pour l’armée il était urgent d’anticiper en renversant Abdelaziz Bouteflika, qui n’aurait plus eu la force de résister contre ceux qui se réclament d’un Islam dur et pur. Je peux m’imaginer qu’avec le déclin de l’EI, il y ait des fanatiques de Dieu qui aspirent à prendre la relève. Weiterlesen

Jean Willot, professeur des écoles à Eaubonne en Val d’Oise, a mis le 15 mars fin à ses jours après avoir été accusé de violences sur un élève de 6 ans. Il lui avait demandé de ne pas s’asseoir sur les marches conduisant à l’école. Dimanche plusieurs centaines de personnes ont défilé dans les rues de la petite ville pour rendre hommage au défunt. Sa famille conteste qu’il y ait eu un acte physique. Il ne s’agissait que d’une punition verbale. D’après eux cet homme de 57 ans n’aurait jamais pu s’en prendre à enfant. Ce n’est pas un cas isolé. Pas mal d’enfants sont conscients qu’ils peuvent exercer des pressions sur les enseignants en racontant des légendes, notamment lorsqu’il s’agit d’attouchements. Il est évident que depuis les révélations de plus en plus nombreuses d’actes pédophiles le métier d’enseignant est devenu de plus en plus difficile à assumer. Lorsqu’un adulte console un enfant en le prenant dans les bras, il peut devenir la cible d’accusations erronées, qui peuvent le mener au tribunal. Dans un tel contexte il ne devrait plus montrer d’empathie, être froid comme un iceberg, ce qui rend toute spontanéité obsolète, ce qui est un déni par rapport à tout ce qui touche les rapports humains. Cela a pour conséquence d’isoler les petits. Pour eux il n’y a rien de plus normal que de rechercher un peu de chaleur, lorsqu’ils ont du chagrin. Il ne fait plus aucun doute que le métier d’enseignant est devenu une activité à risques, car à tous moments, des accusations telles que celles qui ont été à la base du suicide de Jean Willot peuvent être lancées. Grégoire Dublineau, le maire d’Eaubonne a déclaré ; « C’est inadmissible, intolérable. Il faut retrouver le sens du respect dans ce pays, celui de nos institutions. Les enseignants sont particulièrement exposés. Cette contestation, pour un oui pour un non, me révolte » Weiterlesen

Heute Morgen meldete die Wahlbehörde YSK den Sieg des Kandidaten der Mitte-Links-Oppositionspartei CHP, Ekrem Imamoglu, In Istanbul mit einer hauchdünnen Mehrheit. Imamoglu habe einen Vorsprung von fast 28.000 Stimmen, erklärte der Chef der Hohen Wahlkommission, Sadi Güven, am Montag. Imamoglu kommt den vorläufigen Ergebnissen zufolge auf 4.159.650 Stimmen und der Kandidat der AKP von Präsident Recep Tayyip Erdogan, Ex-Ministerpräsident Binali Yildirim, auf 4.131.761 Stimmen (faz.net).

Es war für eine Weile die letzte Wahl in der Türkei, nach einem halben Jahrzehnt, in dem die Türken ständig gewählt haben. Auf die Kommunal- und die Präsidentschaftswahlen 2014 folgten zwei Parlamentswahlen 2015. Nur 2016 kam ohne Wahl aus, dafür fällt in dieses Jahr der Militärputsch. 2017 stimmten die Türken über die neue Verfassung ab und 2018 überraschte sie Erdogan mit Neuwahlen – des Parlaments und des Präsidenten.

Erdogans Hoffnung war, dass er die jetzigen Kommunalwahlen trotz Wirtschaftskrise einigermaßen übersteht und dass danach Ruhe einkehrt. Alle Ämter sind nun bis 2023 vergeben. Tatsächlich haben ihm die Wähler vor allem in den Großstädten gezeigt, dass sie sich und ihre Demokratie noch nicht aufgegeben haben, dass sie nicht bereit sind zu einer „Friedhofsruhe“ (stern.de).

Die „Partei für Gerechtigkeit und Entwicklung“ („Adalet ve Kalkinma Partisi“) war 2002 angetreten, um das Land zu demokratisieren. Das haben Erdogan und seine Mitstreiter anfangs auch geschafft. Das Militär wurde entmachtet, einige Minderheiten erhielten mehr Rechte. Unter Erdogan gab es einen Wirtschaftsboom. In seinen ersten Amtsjahren entfesselte er Kräfte im Land, von denen seine Popularität heute noch zehrt.

Genau das ist das Problem. Erdogan wird nicht nur von erzkonservativen Muslimen gewählt. Aber genau die sind es, die ihm zwar noch die Stange halten, aber eigentlich immer weniger von ihm überzeugt sind. Manche Kopftuchträgerinnen glauben, eine andere Partei würde ihnen wieder das Recht nehmen, in einer Universität ihre Haare zu verhüllen. Aber dass sie wegen der Wirtschaftskrise ihren Job verloren haben – auch dafür geben inzwischen viele Erdogan und seiner Führungsriege die Schuld.

Die Symbolkraft der Niederlagen auf kommunaler Ebene ist nicht zu unterschätzen. Die virushafte Schwäche der AKP, die sich schon seit Längerem abzeichnet, hat nun erstmalig zum Machtverlust in den großen Städten des Landes geführt. Der Präsident weiß um die Anfälligkeit seiner an der Macht verbrauchten Partei, deshalb hatte er im Wahlkampf alle Register der Manipulation und der politischen Kriegsführung gezogen.

Erdogan hat im Wahlkampf all jene Türken als „Terroristen“ bezeichnet, die nicht für ihn und die AKP stimmen. Damit ist die Marschrichtung für die Zeit nach der Wahl bestimmt. Kompromisse und große Koalitionen sind Erdogan fremd. Er wird die Polarisierung des Landes verschärfen und aus dem Präsidentenpalast gegen die Rathäuser der Opposition kämpfen. Er könnte versuchen, die Bürgermeister der Opposition abzusetzen, wie er es schon im kurdischen Osten des Landes gemacht hat. Er könnte die Rathäuser der Opposition mit Prozessen der willfährigen Justiz überziehen. Und vielleicht werden AKP und Opposition einen langen, hässlichen Nachwahlstreit um Istanbul führen.

Der jetzige Stimmungstest der Kommunalwahl ist umso bedeutender, als die Türkei zurzeit eine schwere Wirtschaftskrise durchläuft und jüngst sogar in eine Rezession gerutscht ist. Seit dem dramatischen Kursverlust der Lira im vergangenen Sommer ist die Inflation auf 20 Prozent gestiegen, und die Arbeitslosigkeit hat hohe 13,5 Prozent erreicht. Für die AKP, deren seit 2002 andauernde Regierungszeit lange mit einem imposanten Wirtschaftsaufschwung einherging, war das eine ungewohnte Ausgangslage. Die Regierung war bemüht, im Vorfeld der Wahlen die Folgen der ökonomischen Krise abzufedern. Allein in den vergangenen Wochen wurden mehrere Milliarden an Währungsreserven aufgewendet, um den Kurs der Lira zu stützen (nzz.ch).

Der rücksichtslose Wahlkampf Erdogans wurde von einigen Beobachtern als Zeichen einer wachsenden Nervosität in der erfolgsverwöhnten Partei gesehen. In dieser gibt es Kräfte, die mit dem autokratischen, isolationistischen und wirtschaftlich abenteuerlichen Kurs Erdogans zunehmend unzufrieden sind. Der Verlust Istanbuls, sollte es denn zu diesem kommen, könnte den Plänen innerparteilicher Erdogan-Kritiker, eine neue Partei zu gründen, neuen Auftrieb verleihen.

La campagne électorale bat son plein en Israël. Une fois de plus Donald Trump est intervenu pour soutenir son ami Benjamin Netanyahou, qui à cause d’une affaire de corruption se trouve sans une situation précaire. Il a déclaré que les USA considéraient les hauteurs du Golan comme faisant partie du territoire israélien, ce qui est une hérésie. Cela reviendrait à cautionner toutes interventions armées et lui conférer un aspect légal. Cette attitude est une porte ouverte à tous les excès qu’engendre une politique expansionniste. Le prochain pas serait de déclarer caduque le droit des Palestiniens d’avoir droit à une patrie. J’irai jusqu’à déclaré que ce genre de politique a des accointances avec le fascisme, qui n’accepte que le droit du plus fort. Une attitude qui me déconcerte dans un pays, où grand nombres d’habitants sont les descendants des victimes du nazisme. On aurait été en droit d’attendre d’eux, qu’ils rejettent le totalitarisme dans son ensemble, qu’ils condamnent toute forme de violence. Je trouve scandaleux que Benjamin Netanyahou, ainsi que d’autres politiciens de la droite israélienne, fassent cause commune avec des autocrates comme le président brésilien Jair Bolsonaro, un proche des militaires qui avaient fait de leur pays, une nation fasciste. Ou comme le premier-ministre hongrois Viktor Orban, qui propage des idées dignes d’Adolf Hitler. Ce virus semble avoir aussi atteint Israël. Pour preuve de telles dérives, je prendrais l’exemple d’Ayelet Shaked, la ministre de la justice, qui dans un spot électoral utilise un déodorant auquel elle a donné le nom « Fasciste ». Cela confirme les pires doutes qu’on pourrait avoir au sujet de la montée de l’extrémisme au sein du peuple élu. Weiterlesen