Witold Waszczykowski, le ministre des affaires étrangères a convoqué l’ambassadeur d’Allemagne ce matin à cause des déclarations anti-polonaises de certains politiciens, comme Martin Schulz, le président du parlement européen, qui a parlé d’une démocratie à la Poutine. Je salue ces critiques et les soutiens de toute mon âme. C’est le rôle des responsables en Europe de condamner sans états d’âme toutes dérives dictatoriales. Ce qui s’est passé avec le tribunal constitutionnel est une gifle à tous ceux qui croient au partage du pouvoir dans un pays. C’est lui qui assure le contrôle par rapport à toutes décisions politiques. De même la presse. Avec la mise au pas de la TVP, le service public polonais, la télévision est devenue une chasse-gardée des hyper-conservateurs. Toutes personnes ne soutenant pas le parti au pouvoir, ont été déjà limogées. Ce qui se passe du côté de Varsovie ressemble comme une goutte d’eau aux initiatives de Viktor Orbán, le despote hongrois. Une attitude tout à fait incompatible avec nos idéaux. De tels régimes ne doivent pas pouvoir faire ce qu’ils veulent et ceci au détriment des traités de l’UE. En tant que contribuable je ne suis pas prêt à apporter mon soutien aux cléricaux-fascistes de Pologne ou ailleurs, à tous ceux qui bafouent la démocratie. Le gouvernement polonais a beau dire qu’il a été élu dans les règles, ce qui est exact. Hitler l’a aussi été en 1933 ! Mais cela ne le légitime en aucune façon de ne pas respecter l’ensemble des citoyens. Je salue tous ceux qui manifestent contre le PiS, présidé par Jaroslaw Kaczynski et les marionnettes qu’il a placées à la tête de l’État et du gouvernement. J’espère que la pression de la rue montrera de l’effet. Les dirigeants ont déclaré que les allemands devaient se taire. Une fois de plus le spectre du nazisme a été mis en avant. Cela ne démontre pas une grande souveraineté. Mettre au pilori la critique et ceux qui la profèrent, est une méthode que les autocrates emploient toujours.

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Die Feuilletons beschäftigen sich ebenfalls mit den Übergriffen auf Frauen in der Sylvesternacht. In der FAZ mahnt Kristina Schröder die Auseinandersetzung mit „gewaltlegitimierenden Männlichkeitsnormen in muslimischer Kultur“ an. Die TAZ meint dagegen, man solle nicht in erster Linie nach der Herkunft der Täter fragen.

Nach allem, was man bisher weiß, hat eine Gruppe von Kriminellen die chaotische Situation vor dem Hauptbahnhof ausgenutzt, um sich unbehelligt über Dutzende von Opfern herzumachen. Es war offensichtlich eine große Gruppe oder viele kleinere Gruppen, die sich in Köln – und wie wir wissen, auch in Stuttgart und Hamburg – in der Sylvesternacht benommen haben wie Primaten, die jeder Zivilisation eine Absage erteilen.

„Ist das ein Beweis für die ‚Maskulinisierung des öffentlichen Raums‘, die angeblich durch die vielen männlichen Flüchtlinge drohe, die nach Deutschland kommen? Die Polizei beeilte sich in ihren ersten Stellungnahmen, solchen Vorurteilen den Wind aus den Segeln zu nehmen, indem sie betonte, bei den Tätern habe es sich nicht um Flüchtlinge gehandelt, sondern um polizeibekannte Intensivtäter, die in dieser Nacht offenbar gezielt und als Gruppe aufgetreten seien.“, weiß die TAZ zu berichten.

Warum polizeibekannte „Intensivtäter“ frei herumlaufen und weitere schwere Straftaten begehen können, werden uns Politik und Polizei in den nächsten Tagen sicher noch erklären.

Fakt ist nach dem bisherigen Erkenntnisstand, dass sich in Köln Primaten ausgetobt haben – Inländer und solche mit Migrationshintergrund!

„Sie wurden lange tabuisiert, aber wir müssen uns mit gewaltlegitimierenden Männlichkeitsnormen in muslimischer Kultur auseinandersetzen.“

Die FAZ zitiert Kristina Schröder, die ehemalige Bundesfamilienministerin von der CDU.

„Angst ist tief in der menschlichen Existenz verankert, seit Urzeiten sendet sie Warnsignale und erlaubt, einmal überwunden, Entwicklungssprünge.“

Das steht ebenfalls in der FRANKFURTER ALLGEMEINEN – aber in einem Artikel, der sich dem „Weg in den Angststaat“ gewidmet hat. „Wo unkalkulierbare Gefahren kulminieren, macht sich eine Politik der Angst breit“, schreibt Claus Leggewie:

„Zum Weihnachtsfest wurden in den Vereinigten Staaten so viele Waffen verkauft wie nie zuvor, auch in Sachsen soll das Bedürfnis nach bewaffneter Selbstverteidigung rasant gewachsen sein. Und das, obwohl das Leben auf den Wohlstandsinseln noch nie so sicher war wie heute.“

Die Frauen vom Kölner Hauptbahnhof werden das wohl etwas anders sehen. Es gilt sich mit Aspekten der Inneren Sicherheit und Ordnung zu beschäftigen. Greift erst einmal die „German Angst“ um sich, ist es für vieles wieder einmal zu spät.

Populisten jeglicher Couleur werden den Islamistenterror und die jetzigen Übergriffe wieder einmal zu ihren Zwecken fruchtbar zu machen wissen. Allgemeinplätzchen und markige Worte werden uns dann in dem lauen Sicherheitsgefühl wiegen, der starke Staat sei ja präsent.

Die CDU-Vizevorsitzende Julia Klöckner warnt angesichts der Übergriffe in Köln vor falscher Toleranz im Umgang mit sexueller Gewalt. „Frauenfeindliches Verhalten bleibt frauenfeindliches Verhalten, da ist es mir egal, vom wem es ausgeübt wird“, sagte Klöckner im Interview der WELT. „Da darf auch keine Multikulti-Brille den Blick trüben, nicht bei Übergriffen und nicht bei Vollverschleierung“, so Klöckner.

Man brauche eine stärkere Auseinandersetzung mit muslimischen Männlichkeitsnormen: „Es geht nicht nur um die Legitimierung von Gewalt, sondern um ein oft insgesamt rückwärtsgewandtes, patriachialisches Rollenverständnis, das im Widerspruch zu unserer modernen, liberalen und aufgeklärten Gesellschaft steht.“

Zusammengefasst sei gesagt:

  • In Köln wurden nicht Straftaten durch AUSLÄNDER begangen, sondern STRAFTATEN. Die Täter sind zu bestrafen, unabhängig von ihrer Herkunft.
  • Täter mit Migrationshintergrund dürfen aus „Multikulti-Aspekten“ nicht bevorzugt werden; zugleich müssen wir uns im Klaren sein, dass es auch inländische Täter gibt.
  • Köln hat kein Ausländer-, sondern ein Polizeiproblem. Der Tatort ist voller Kameras. Die Behörden sind offensichtlich nicht willens und/oder in der Lage, die zur Verfügung stehenden Mittel auszuschöpfen. Bösartig formuliert: einen Lehramtsanwärter auf einer kommunistischen Demonstration hätte man schneller identifiziert. Für alle, die jetzt laut aufschreien sei an die Hooligan-Krawalle in Köln Ende Oktober 2014 erinnert.

Les tristes événements de la Saint-Sylvestre à Cologne, nous ont donnés un aperçu sur le rôle de la femme dans certains pays musulmans. Il ne correspond aucunement avec l’émancipation et l’égalité, encore bancales dans certains cas, que nous connaissons sous nos latitudes. Pour nous il est inconcevable qu’on puisse mépriser celles qui seraient un jour les mères de nos enfants. Contrairement à certains versets du Coran, où il est bien stipulé que les femmes doivent être respectées, la tradition ancestrale de certaines populations semble avoir le dessus. Réduire nos compagnes à des objets, à les rendre esclave ou à les laisser sans défense face à la folie sexiste de certains machos, ne peut pas être accepté, que ce soit dans leurs pays d’origine ou chez nous. C’est la raison pourquoi je soutiens l’initiative de Madame Merkel, de changer la loi en ce qui concerne ceux qui se sont attaqués à des femmes. Je suis pour leur expulsion immédiate et ceci sans aucunes concessions. Je sais que la très grande majorité des migrants déplore de tels agissements, les condamne. C’est pourquoi, comme l’a fait remarquer la Chancelière, il faut savoir différencier. Un individu, peu importe son origine, doit être puni dans de telles circonstances. Il est évident que ce qui s’est passé devant la gare et la cathédrale de Cologne nuit à la tolérance et à la volonté d’intégration. Cela donnera malheureusement du punch à tous ceux qui soutiennent ceux qui mettent le feu à des lieux d’asile. Aux néonazis de toutes obédiences. Weiterlesen

Marion Roche, une prof de français au lycée Voillaume d’Aulnay-sous-Bois en Seine-Saint-Denis, encourage ses élèves, souvent issus de la migration, à parler politique. C’est une démarche que je trouve essentielle pour apporter leur soutien à la démocratie. Pendant des années les jeunes ont pris leurs distances par rapport aux responsables qui ont la charge de gouverner, que ce soit une ville, une région où l’État dans son ensemble. Cette désaffection est due au fait, qu’ils ne se sentent pas écoutés par les partis. Que ce qui les concerne déclenche bien des débats, mais avec des résultats souvent plus que modestes. Ils déplorent la stagnation à leur encontre et se sont recroquevillés dans une opposition silencieuse, qui à bien des points de vue est dangereuse. Vivre ainsi dans la frustration peut amener au terrorisme. C’est souvent le manque de dialogue qui en est la cause. L’initiative de Marion Roche a pour but de mettre en route un dialogue, qui est indispensable pour désamorcer les crises. Prenons le cas des élèves qui courent un jour amok. Sans préavis ils tirent sur toutes les personnes qui se trouvent sur leur chemin. Souvent de tels drames ont lieu dans les écoles et sont le fait de jeunes, qui jusqu’à leur court-circuit, passaient pour être calmes, pondérés, respectueux. Tout le contraire des Rambos qu’on peut voir au cinéma. Pas des êtres violents, avides de sang. Après ces drames, les enquêteurs et psychologues constatent que ces jeunes ont vécu en vase-clos. Qu’ils avaient du mal à proférer leurs inquiétudes et leur mal-être. Souvent les familles ne sont pas en mesure de pratiquer le dialogue. Trop de soucis, trop d’angoisse de la part des parents. Et le temps qui coure, sans qu’on puisse l’arrêter. Weiterlesen

Les événements de Cologne, la nuit du Nouvel an, où nombre de femmes ont été molestées sexuellement, seraient dus si on en croit les déclarations de la police, aussi à des migrants établis depuis peu en Allemagne. C’est ce qui s’est passé au pied de la cathédrale attisera la xénophobie et donnera du punch à la droite populiste. Cela confirme les slogans injurieux que les manifestants du Pegida ou d’autres mouvements citoyens, profèrent. On ne peut que secouer la tête ! Si la justice n’intervient pas d’une manière impitoyable contre les agresseurs, il en sera fait du libéralisme qui jusqu’à présent caractérisait la culture d’ouverture d’une majorité. En clair, il faut expulser tous ceux qui après leur peine sortent de prison. Le ministre de la justice va dans ce sens comme une majorité de politiciens. Mais pour que cela se fasse, il faut que la police fonctionne, ce qui n’a pas été le cas. Cela démontre que l’État est devenu plus que vulnérable, qu’il est dans l’incapacité de défendre ses ressortissants. Une décadence qui pourrait donner du tonus à tous ceux qui propagent des idées totalitaires. La répression serait alors le remède miracle. La perspective d’un système musclé, semble tenter bien des frustrés. Une évolution qui ne peut qu’apporter de la violence, de la haine. C’est bien ce que les islamistes veulent provoquer ici-bas : l’effritement de notre société. L’attitude des forces de l’ordre a été lâche. Au lieu d’intervenir, elles ont lassé faire. Ce n’est guère encourageant. À quoi bon défendre une telle société, se diront grand nombre d’entre-nous. Ce laxisme de la police n’est pas une inconnue, loin de là. Lorsque des hordes néonazis attaquent des étrangers de couleur dans l’ex-RDA, les agents ferment souvent les yeux et n’interviennent pas. C’est dire que l’indignation actuelle me semble un peu factice. Tous ceux qui observent comme moi, ce qui se passe en République Fédérale connaissent cette attitude. Weiterlesen

Tragen wir den klassischen Journalismus demnächst zu Grabe?

Das Unternehmen Aexea ist eines von dreien in Deutschland, das Software für computergenerierte Texte anbietet, in elf Sprachen. Aexeas Slogan lautet: „Let us do the writing for you“. Das klingt, als sei Schreiben nur eine lästige Fingerübung, die man Maschinen überlassen kann.

Wenn es um Maschinen als Arbeitskraft geht, ist der Mensch zunächst misstrauisch. Als Antwort auf die Industrialisierung drehte Charlie Chaplin 1936 den Film Moderne Zeiten. Darin lässt er sich an eine Maschine anschließen, die ihn, um Zeit zu sparen, während der Arbeit mit Essen füttert. Am Ende dreht die Maschine durch, und Chaplin wird vom Räderwerk verschluckt. Skepsis gibt es auch heute: Artikel, die in letzter Zeit zum Thema computergenerierte Texte erschienen sind, tragen Überschriften wie „Nehmen Roboter allen Journalisten den Job weg?“ oder „Dieser Text ist selbst gemacht“. Das klingt nach Angst und Trotz.

Die Grundthese lautet: Menschen, die arbeiten, machen Fehler. Automatisierung steigert die Qualität! Ein Beispiel aus dem Wetterbericht einer Regionalzeitung. „In der Nacht scheint nur selten die Sonne.“ Einer Maschine wäre das wohl nicht passiert, die Fehlerquote heutiger Software soll unter 0,1 Prozent liegen.

Wenn von Textautomatisierung die Rede ist, fällt oft das Wort Roboterjournalismus. Das ist falsch, da keine Roboter herumsitzen und tippen. Doch der Mensch braucht dieses Bild, weil er nicht begreifen kann, dass man nicht mehr Verstand und Hände benötigt, um etwas aufzuschreiben.

„Dieser Text wurde durch einen Algorithmus verfasst“, stand am 17. März 2014 unter einer Meldung auf der Webseite der LA Times. Am frühen Morgen hatte die Erde unter Los Angeles gebebt, die Nachricht darüber war wenige Minuten später zu lesen – geschrieben von einer Software. Quakebot heißt der Algorithmus, ein Digital-Redakteur der Zeitung hat ihn programmiert.

Auch andere Medien nutzen Algorithmen, um Texte zu generieren. Die amerikanische Nachrichtenagentur AP zum Beispiel, auch forbes.com oder die Berliner Morgenpost bei der Meldung über aktuelle Feinstaubwerte in der Hauptstadt.

Der Grund für das Robottexting ist ein wirtschaftlicher. Wenn die Konkurrenten Texte billiger anbieten, bleiben – wie in der Industrie – nur Fließband-Produktion und Automatisierung.

Umfangreiche Datensätze liegen beispielsweise zum Sport vor, vor allem zum Fußball, weil der Deutsche Fußballbund die Vereine verpflichtet, bis spätestens 60 Minuten nach einem Spiel Zahlen zu übermitteln: zu Zuschauern, Spielern, Toren und Torminuten, Roten und Gelben Karten. Damit der Computer aus diesen Zahlen einen Text formulieren kann, muss er sie lesen können – er muss Regeln lernen. Diese Regeln bringt ihm der Mensch bei.

Der Computer lernt zum Beispiel, dass ein 1 : 0 im Fußball ein normales Ergebnis ist, ein 8 : 0 dagegen ein außergewöhnliches. Dass man bei einem 1 : 0 von „besiegen“ sprechen kann, bei einem 8 : 0 von „vernichten“. Der Computer kann auch Wetterberichte mit einem Ergebnis kombinieren, Regen und ein 8 : 0 zum Beispiel ergeben, dass das Spiel eine „Regenschlacht“ war. Die Software kann sogar selbst lernen.

Große Datensätze gibt es auch zu Finanzen, Wetter und Tourismus. Bei Reiseberichten beispielsweise – jene inklusive Empfehlung für Restaurants und Spezialitäten aus der lokalen Küche vor Ort – lieferte der Computer anfangs 1.500 Texte in einer Nacht, wenig später schon mehr als 7.000, inzwischen sind es bis zu 90 Millionen pro Tag – Nachrichten zu Wetter, Sport und über Prominente zum Beispiel oder Texte für E-Commerce-Anbieter. Einen handgeschriebenen Text kann man heute nicht mehr von einem computergenerierten unterscheiden.

Laut einer Studie der Ludwig-Maximilians-Universität in München wurden knapp tausend Probanden Nachrichten aus den Bereichen Sport und Finanzen vorgelegt, die entweder Computer oder Menschen geschrieben hatten. Das Ergebnis: Die Leser machten kaum einen Unterschied aus. Höchstens: Computergenerierte Texte wurden als sachlicher und glaubwürdiger empfunden, Texte von Journalistenhand hingegen seien angenehmer zu lesen.

Was Journalismus unserer Zeit ausmacht, wie er (wieder) mehr Geld verdienen kann und ob er überhaupt überlebt, sind für die Branche existenzielle Fragen. In Onlineredaktionen sitzen Journalisten, die mit der hohen Nachrichten-Schlagzahl mithalten müssen, weil News alles sind. Ob sie gute oder schlechte Arbeit leisten, bewerten ihre Chefs vor allem anhand der Klicks. Man wird an Charlie Chaplins Moderne Zeiten erinnert.

Man kann aber auch einen Schritt weiter gehen und überlegen, wie Algorithmen die Arbeit des Menschen in Zukunft erleichtern und sie besser machen können – auch im Journalismus.

 

 

 

 

La disparition de Pierre Boulez, qui est mort avant-hier à Baden-Baden à l’âge de 90 ans, m’incite à réfléchir sur l’apport de l’occident en ce qui concerne l’ouverture culturelle. Nous nous trouvons en plein dans une période régressive, où tout élan novateur est considéré comme un risque, un pari à ne pas prendre. Les gens sont devenus timorés, préfèrent rester dans les rangs, Ne surtout pas faire la une d’une manière révolutionnaire ! La conformité semble être devenue pour beaucoup une sorte d’assurance-vie. Est-ce la mort de la créativité ? Pierre Boulez a démontré le contraire. Il a rompu avec des tabous, s’est avancé dans le monde incertain du non-conformisme. Ses compositions ont été un signe d’ouverture, un appel au plus jeunes de tenter l’aventure. Avec l’IRCAM il leur a donné un cadre dans lequel ils pouvaient se défouler, loin de toutes contraintes. Un synonyme de liberté. Les lois du marché semblent la restreindre de plus en plus. Mais ne nous faisons pas d’illusions, sans un maître à penser comme Pierre Boulez, rien de tel aurait pu se dérouler. Ce qui est aussi impressionnant chez cet homme hors-paire, ce sont ses références classiques. Comme Pablo Picasso, il se réfère aussi au passé tout en regardant en avant. La preuve que pour toute évolution il faut avoir une fondation. Cela n’a jamais été de l’avant-garde sans une référence à notre culture, au contraire. Comme chef-d’orchestre remarquable, il a démontré son respect pour ses prédécesseurs. Des compositeurs qui eux aussi ont marqué leur époque. La meilleure façon de rendre hommage, ce serait de reprendre le flambeau qu’il nous tend, de rechercher de nouvelles formes d’expression. Weiterlesen

Dans la nuit de nouvel an, des femmes ont été agressées sexuellement par des voyous, notamment à Cologne. Par la même occasion ont les a dépouillées de leurs portables ou de l’argent qu’elles avaient sur elles. D’après les témoins il s’agirait de ressortissants venant d’Afrique du Nord ou des pays arabes. Cet incident, s’il est permis de le désigner ainsi, arrive mal-à-propos en Allemagne. Une frange de la population s’oppose de plus en plus au droit d’asile et voudrait limiter l’entrée des migrants sur le territoire national. D’autres mettent le feu à des lieux d’accueil. Hier il y a eu des coups de feu qui ont blessé un réfugié. De l’autre, la solidarité envers tous ceux qui fuient l’horreur de la guerre civile. En deux mots : la population est en train de se scinder en deux camps bien précis. Un parti extrémiste et raciste comme l’AfD gagne des points et serait élu à 10% si on devait élire dimanche les députés du Bundestag. Les manifestants hargneux du Pegida, comme à Dresde, vont utiliser ce qui s’est passé au pied de la cathédrale à Cologne, comme vecteur de troubles. C’est exactement la tactique de l’EI que de déstabiliser l’Occident. C’est pourquoi il serait primordial de constater, si les bandes qui ont commis ces crimes, n’étaient pas téléguidées ? Le but est de déstabiliser de plus en plus la démocratie en déclenchant la haine. Weiterlesen