La question qui se pose toujours dans un système démocratique, c’est de savoir si nous avons besoin de chefs ? Malheureusement nous ne sommes pas assez libres pour nous en passer. Cela revient à dire qu’il est nécessaire d’avoir un timonier à bord. Même dans un système de démocratie directe comme en Suisse. Est-ce un manque d’imagination de la part des citoyens ? Où trop de commodité ? Il est évident que la démocratie coûte de l’énergie et avant tout de l’imagination. Cette dernière fait cruellement défaut. Et c’est justement dans une société complètement sous le joug du matérialisme, qu’il faudrait réfléchir au pourquoi de certaines manières de vivre. Cela est flagrant lorsqu’il s’agit de la préservation de la nature, notre bien le plus précieux. Nous sommes prêts à la galvauder pour notre petit confort personnel. Où pour des raisons soi-disant économiques. Sans l’influence de certains dirigeants, la situation serait encore pire qu’elle est actuellement. Mais pour amadouer l’électorat, on passe souvent outre de ce que la raison dicterait. Comme nous sommes pas à même de penser à long terme, nous irons tout droit à la catastrophe. Pour revenir à Donald Trump, ce dernier rejette par opportunisme toutes mesures écologiques. L’avenir ? Peu importe ! Dans un tel cas on pourrait se passer facilement d’un bélier, mais le peuple ne le voit pas ainsi. Il a besoin de personnes qui pensent à sa place. Mais que faire lorsque le chef n’en a pas les moyens ? C’est là qu’intervient le totalitarisme. Toutes décisions erronées sont valables, tant que le guide suprême les dictent. C’est bien là quel le système dit démocratique montre ses failles. Tout élu n’aime pas être contesté. Et c’est ce qui devrait avoir lieu afin que le système soit efficace. La démocratie tourne à la farce et ce n’est plus qu’un étui sans contenu. La Turquie en est un bon exemple. Mais il est un fait, pour que le tout fonctionne : l’éducation et la culture devraient se trouver placées au premier plan. Il est évident que les personnes qui élisent des autocrates manquent totalement de vision. Elles ne voient pas que ces derniers feront tout pour limiter au maximum leurs libertés. Weiterlesen

Witold Waszczykowski, le ministre des affaires étrangères a convoqué l’ambassadeur d’Allemagne ce matin à cause des déclarations anti-polonaises de certains politiciens, comme Martin Schulz, le président du parlement européen, qui a parlé d’une démocratie à la Poutine. Je salue ces critiques et les soutiens de toute mon âme. C’est le rôle des responsables en Europe de condamner sans états d’âme toutes dérives dictatoriales. Ce qui s’est passé avec le tribunal constitutionnel est une gifle à tous ceux qui croient au partage du pouvoir dans un pays. C’est lui qui assure le contrôle par rapport à toutes décisions politiques. De même la presse. Avec la mise au pas de la TVP, le service public polonais, la télévision est devenue une chasse-gardée des hyper-conservateurs. Toutes personnes ne soutenant pas le parti au pouvoir, ont été déjà limogées. Ce qui se passe du côté de Varsovie ressemble comme une goutte d’eau aux initiatives de Viktor Orbán, le despote hongrois. Une attitude tout à fait incompatible avec nos idéaux. De tels régimes ne doivent pas pouvoir faire ce qu’ils veulent et ceci au détriment des traités de l’UE. En tant que contribuable je ne suis pas prêt à apporter mon soutien aux cléricaux-fascistes de Pologne ou ailleurs, à tous ceux qui bafouent la démocratie. Le gouvernement polonais a beau dire qu’il a été élu dans les règles, ce qui est exact. Hitler l’a aussi été en 1933 ! Mais cela ne le légitime en aucune façon de ne pas respecter l’ensemble des citoyens. Je salue tous ceux qui manifestent contre le PiS, présidé par Jaroslaw Kaczynski et les marionnettes qu’il a placées à la tête de l’État et du gouvernement. J’espère que la pression de la rue montrera de l’effet. Les dirigeants ont déclaré que les allemands devaient se taire. Une fois de plus le spectre du nazisme a été mis en avant. Cela ne démontre pas une grande souveraineté. Mettre au pilori la critique et ceux qui la profèrent, est une méthode que les autocrates emploient toujours.

Weiterlesen