Je ne sais pas si l’idée de faire passer la loi du travail est vraiment bonne. Je comprends parfaitement Emmanuel Macron lorsqu’il dit qu’il y a urgence de faire des réformes afin de donner un coup de collier à l’économie. Mais c’est un domaine si complexe qu’à la moindre erreur il y a effet de domino. Il ne suffit pas de prendre certaines mesures, à première vue nécessaire, sans prendre compte des conséquences que cela peut déclencher. Une chose est certaine, pour que cela réussisse il faut avoir un consensus entre les patrons et les travailleurs. Il faut créer un climat de travail qui permette vraiment de faire des progrès. C’est l’aspect psychologique qui est le plus important dans toutes ces négociations. Je mets en garde le gouvernement de partir trop vite en besogne. Il serait même raisonnable de faire des tests avant de généraliser tout. C’est une expérience que j’ai faite pendant les cinq années où j’étais un des représentants syndicaux au sein de notre compagnie. La théorie est une chose, la pratique en est une autre. Pour trouver des solutions valables, il faut prendre en compte deux points essentiels. D’une part la situation du salarié et du patron par rapport aux modifications apportées, de l’autre l’aspect économique et politique en général. Tenir compte de ces deux données et essayés de les mettre en symbiose, est un exercice des plus périlleux et d’une complexité absolue. Le bien-être individuel n’est pas forcément celui de toute une nation. Instinctivement je réagirais comme le président d’une manière forte et décisive, de l’autre je sais pas expérience que toute évolution ne peut être obtenue qu’à des doses thérapeutiques. Comme patient au soins intensifs, toutes mesures doivent être constamment contrôlée. Ce n’est pas par des électro-choc qu’on améliora les chances de guérison, au contraire. Weiterlesen
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Zeit zu sparen
Frankreichs Regionen, Départements und Städte sollen nach dem Willen der Regierung in Paris in den kommenden Jahren deutlich sparen. Laut Haushaltsminister Gérald Darmanin sollen die Gebietskörperschaften ihre Ausgaben bis 2022 um 13 Milliarden Euro senken. Im Wahlkampf hatte der neu gewählte Präsident Emmanuel Macron noch von zehn Milliarden Euro gesprochen.
Der konservative Oppositionspolitiker und Vorsitzende des Bundes französischer Bürgermeister, François Baroin, kritisierte die Ankündigung. „Man kann nicht wieder die Schuhe an den Gebietskörperschaften abtreten“, sagte er.
Die Kommunen würden bei so weiten Kürzungen untergehen.
Die Pariser Regierung und Vertreter von Städten, Départements und Regionen berieten bei einer Konferenz in Paris über die Finanzbeziehungen zwischen Zentralstaat und Gebietskörperschaften. „Harte und langwierige“ Verhandlungen …
Macrons Regierung hatte versprochen, das französische Defizit in diesem Jahr unter die EU-Obergrenze von drei Prozent des Bruttoinlandsproduktes zu senken. Die Regierung kündigte kürzlich zusätzliche Einsparungen von 4,5 Milliarden Euro an, um dieses Ziel einzuhalten. Frankreich überschreitet die letzten zehn Jahre die EU-Haushaltsvorgaben.
Bei den Beratungen herrscht nicht nur wegen der geplanten Einsparungen eine aufgebrachte Stimmung. Die französischen Städte und Gemeinden sind besorgt über Macrons Pläne, 80 Prozent der Haushalte von einer Wohnungssteuer auszunehmen, die bislang den Kommunen zugute kommt. Die Regierung hat Ausgleichszahlungen versprochen. Die Städte und Gemeinden bezweifeln aber, dass diese auch langfristig zur Verfügung gestellt werden können.
Insgesamt will Macrons Regierung in seiner fünfjährigen Amtszeit 60 Milliarden Euro einsparen. Der Internationale Währungsfonds (IWF) lobte die angekündigten Sparmaßnahmen. Frankreichs Wachstumsprognose für dieses Jahr hob der Währungsfonds leicht auf 1,5 Prozent an und lobte außerdem auch Macrons Reformvorhaben. Die „ehrgeizigen und mutigen“ Reformen könnten einen bedeutenden Teil zur Lösung der wirtschaftlichen Probleme des Landes beitragen.
In der Mitteilung des IWF hieß es weiter, ein Haushaltsungleichgewicht, eine hohe Arbeitslosigkeit und eine schwache Wettbewerbsfähigkeit seien schon seit langem Probleme in Frankreich. Es bedarf zur Ankurbelung der wirtschaftliche Konjunktur eines umfassenden Reformpaketes.
Macron hat unter anderem eine Arbeitsmarktreform auf den Weg gebracht, um die hohe Arbeitslosigkeit zu bekämpfen. Für Unternehmen hat er Steuerentlastungen angekündigt.
Soziale Gerechtigkeit bedeutet, dass alle Menschen ihre Grundbedürfnisse erfüllen können und die bestmöglichen Chancen haben. Dazu brauchen wir in allen Ländern Investitionen, besonders im Bereich der Bildung. Die Umsetzung muss auf europäischer Ebene geschehen, Frankreich alleine schafft das nicht.
Soziale Gerechtigkeit ist eigentlich ein Pleonasmus, denn Gerechtigkeit bezieht sich immer auf den Umgang mit verschiedenen Menschen. Im engeren Sinne bedeutet soziale Gerechtigkeit, dass Menschen in der Gesellschaft in Bezug auf ihre Arbeitsleistung, ihre soziale Sicherung, ihre Bildung und ihre Gesundheitsversorgung so gestellt sind, dass sie ihre Grundbedürfnisse gut erfüllen können.
Aristoteles hatte gründlich darüber nachgedacht, wie das Verhältnis von Gleichheit und Gerechtigkeit ist. Es gibt zwei Konstellationen: Zum einen die Verteilung – entweder entsprechend der Leistung oder auch entsprechend der Bedürftigkeit.
Leistung allein wird nicht reichen, denn viele Menschen können nicht in dem Maß leisten, wie es andere können. Hier bedarf es einer zweiten Konstellation: den Ausgleich durch öffentliche Güter. Sie umfassen Dinge, die für alle frei sind – Kindergärten, Schulen usw..
Auch Kompensationszahlungen, die Bedürftige erhalten, gehören dazu. Diese Güter sollten nicht mit Blick auf Gerechtigkeit verteilt werden, sondern mit Blick auf Gleichheit.
Leistung und Bedürftigkeit gehören zu den wichtigsten Kriterien für soziale Gerechtigkeit und inneren Frieden.
Leistungsgerechtigkeit hat darüber hinaus auch eine psychologische Bedeutung. Man sieht dies am Ärger über ungleichen Lohn für gleiche Arbeit, der oft für Frauen gezahlt wird.
Natürlich trifft es das Selbstwertgefühl der Menschen, wenn ihre Leistung nicht honoriert wird. Mit Blick auf Leistung muss zumindest eine grundlegende Entsprechung existieren zwischen dem, was eine Person an Arbeit bietet und dem, was entlohnt wird.
Sparen die Franzosen zu viel im Bereich der Bedürftigen, wird die Wählerschaft dies nicht lange dulden. Die Frage ist, ob man die Maastricht-Kriterien nicht überdenken sollte.
Moins de charges, mais….
Édouard Philippe a déclaré dans une interview dans les « Échos » la baisse de la pression fiscales de 11 milliards en 2018. Il y aura moins de prélèvements obligatoires, la première phase de la suppression de la taxe d’habitation pour 80% des ménages sera effectuée, l’impôt sur la fortune remplacé par un impôt sur la fortune immobilière, etc. Afin de pouvoir assurer un taux d’endettement de 3% du PIB, comme Bruxelles l’exige il faudra faire des économies, notamment dans les budgets de la défense et du ministère de l’intérieur, ceci sans entraver la sécurité du pays. Il est toujours assez attractif lorsqu’un gouvernement annonce de telles mesures. Mais l’espoir de faire ainsi redémarrer la consommation n’est pas assurée automatiquement. Afin de donner de l’oxygène à l’économie il faudrait être sûr, que l’argent dépensé soit investi dans des produits français ce qui est loin d’être sûr. Ce qui compte pour assurer la relance ce sont les investissements. Et c’est là que le bât blesse, car nombre d’entreprises n’ont pas la trésorerie nécessaire pour effectuer des réformes. Il y aussi l’attitude restrictive des banques qui veulent éviter tous risques. Je me demande s’il ne serait pas plus opportun de placer les 11 milliards dans un fonds destiné à l’aide de l’industrie ? Donc de ne pas effectuer des baisses, mais de placer l’agent dans des initiatives qui à long terme assureront plus de chances sur le marché international. Il ne faut pas oublier dans ce contexte que les économies étatiques se feront aussi sentir sur les carnets de commandes des entreprises. Weiterlesen
Austérité
Et vlan ! Le virus Merkel a atteint le gouvernement français. Sa caractéristique sont les économies. Il ne faut pas vivre au-dessus de ses moyens, mettre des sous dans les bas de laine, pour rembourser les dettes. C’est effectivement une nécessité, mais il faut se poser la question si cela n’est pas mieux de générer plus de profit afin de stabiliser le budget. Je crains que des mesures d’austérité puisse tuer la poule aux œufs d’or. Il y a effectivement des activités dont on peut se passer, des administrations qui font du travail à double, peut-être trop de laxisme dans l’aide sociale. Dans ma région des gens touchent des allocations dont il n’aurait pas droit, si on refaisait un audit. Il y a effectivement beaucoup de gaspillage et là il faut être sans merci, utiliser le crayon rouge. Mais il faut aussi faire bien attention de ne pas dévaluer notre patrimoine comme cela se passe en République Fédérale. Nombre de bâtiments publics sont dans un état vétuste, parce que depuis des années rien n’a été investi. En particulier les écoles sont dans un état déplorable. Sans parler des autoroutes, qui sont actuellement en pleine restauration. Des centaines de kilomètres de chantiers et cela car on a négliger les travaux à faire. Les citoyens ont aussi appris qu’une majorité de ponts ne sont plus très surs. Par contre le budget est équilibré, mais à quel prix ! Le modèle allemand ne brille pas seulement par son efficacité. Édouard Philippe n’a pas évidemment pas pu ignorer la dette actuelle de 35.346 € par personne, soit un total de 2020 milliards d’euros. Pendant le quinquennat il est question d’économiser 60 milliards.;Les chiffres en disent long. Comme pour la Grèce il sera impossible de trouver avant longtemps des chiffres moins inquiétants. Weiterlesen
Tentative d’OPA !
Dans un pavillon du Parc floral de Paris, François Baroin et Valérie Pécresse ont lancé une OPA ayant pour but de récupérer la victoire de « La République en marche ! » en offrant au Président une majorité soi-disant stable, celle du parti « Les Républicain ». Rien que cela ! Le chef de file des conservateurs a été reçu comme un futur premier-ministre. On croit rêver… Certains de ses membres ont accepté la main tendue de l’Élysée, d’autres sont entrés dans le gouvernement comme son chef, Édouard Philippe. On s’est empressé de les mettre à la porte, grand bien leur face, car ils ont compris que le LR ne se remettra pas si vite de sa déconfiture électorale, tout au moins je le souhaite. Au lieu de faire l’analyse de la défaite du candidat Fillon, on fait comme si de rien n’avait été. Ce n’est pas seulement l’affaire Pénélope qui a été la cause de tous les maux, mais le bilan plus que mitigé de l’ère Sarkozy. Comme le PS, dont j’ai été un membre, il est évident que ces partis vont passer à la trappe, car ils sont le miroir d’un passé révolu. Celui du clivage gauche-droite qui paralyse de plus en plus la vie politique. Ce qui s’est passé au milieu des chrysanthèmes, tout au moins cela serait de mise, ressemble à un enterrement, où les participants veulent donner l’impression de fêter un mariage. C’est un secret de polichinelle que des fossés infranchissables lézardent ce parti. Qu’il y aura un jour un sauve-qui-peut. Peut-être après le 18 juin ou plus tard. Ce qui me sidère c’est de voir que des gens d’expérience ne sont pas en mesure de comprendre que leur temps est compté. Weiterlesen
La France recomposée
Il est permis d’avoir des doutes, si l’ancien député LR, Édouard Philippe, pourra être l’homme de la synthèse entre la gauche et la droite. C’est ce soir, lorsque le secrétaire général de la présidence annoncera la liste des ministres, qu’il sera possible de voir plus clair. Sa nomination a causé des remous dans les rangs de la droite démocratique. Pour beaucoup elle est considérée comme un moyen de diviser les rangs au sein de ses formations. Son mentor, Alain Juppé, tout en se réjouissant de l’honneur accordé à Édouard Philippe, ne tournera pas le dos au LR. Certains lui reproche sa versatilité. N’a-t-il pas été au cours de sa jeunesse rocardien ? Pendant un certain temps il était encarté au PS. Puis il a rejoint ensuite la droite modérée. Il aura la tâche difficile de rassembler la droite et la gauche sous la bannière « La République en marche ! ». Le président sait qu’avec ce premier-ministre il pourra concrétiser la recomposition de l’échiquier politique, tout au moins il l’espère et ceci avant les législatives. Beaucoup aurait souhaité qu’il se soumette au verdict du peuple, soit de voter pour sa formation et puis ensuite mettre sur les rails une coalition gouvernementale. Emmanuel Macron sait parfaitement que ce n’est pas dans la tradition de la Cinquième République de préconiser un tel modèle. C’est pourquoi il cherche, avec les candidats de sa formation, d’attirer le plus d’hommes et de femmes ayant appartenu à d’autres partis. Ce qu’il doit à tout prix éviter, c’est une cohabitation. Elle lui lierait les mains et l’empêcherait de réaliser son programme. Quelques militants importants du parti d’Édouard Philippe ont d‘ hors et déjà déclaré qu’ils saisiraient la main que leur tend le nouveau président et qu’ils seraient volontiers ministres. Weiterlesen