Après son score désastreux aux Européennes, (8,5%), de la démission de Laurent Wauquiez, du départ de Valérie Pécresse, ce parti, qui a marqué la vie de toute la Cinquième République, est menacé de disparition. Pas mal de ses membres sont passés encore plus à droite et se retrouvent proches de la conception de la France de Marine Le Pen. D’autres naviguent du côté du centre-droit et se retrouvent pas loin d’Édouard Philippe. Le PR s’en trouve laminé. Et pourtant il a été aux commandes depuis des décennies. C’est dire que tout le système politique traditionnel est en train de vaciller. Ce n’est pas un phénomène uniquement national. Bien des citoyens partout en Europe ont tourné le dos aux formations qui se voulaient garantes de stabilité, le PS en fait aussi partie, pour se tourner vers des aventuriers, qui disent quitter les sentiers battus. Je citerais la disparition en Italie de la Démocratie chrétienne, qui pourtant dans un pays catholique devrait encore avoir une assise. Il y a eu certes eu les affaires, la corruption, le clientélisme, mais aussi des adeptes d’un système social plus équitable. Sa disparition ne peut pas seulement être imputée à l’action de certains margoulins. Je pense que la tentation est grande de prendre une voie plus ou moins inconnue et de tenter l’aventure. Weiterlesen

Depuis 47 ans que je suis en Allemagne, mes employeurs successifs ont prélevé à la source mes impôts concernant mes revenus salariaux. Cela a été un grand soulagement pour moi, car je savais qu’une grande partie de mes taxes avaient été déjà perçues. Donc je devais mettre bien moins d’argent de côté pour subvenir à mes obligations. Je n’étais pas tenté de dépenser le pécule mis de côté pour « des urgences ». Tout au moins pour cette partie des revenus, je n’étais plus obligé de faire des économies. Par contre j’ai, comme tout le monde, dû déclarer moi-même les autres revenus. Ma femme, comme indépendante, devait tous les trois mois, acquitter des tiers provisionnels. C’est dire qu’au sein de notre famille, nous avons connu les deux formes de fiscalité. De ce fait j’ai de la peine à comprendre cette levée de boucliers. Lorsque Valérie Pécresse, la présidente du conseil régional de l’Île de France, déclare que le prélèvement des impôts à la source est un entrave à la liberté, j’ai du mal à la suivre. L’argument de dire, que c’est pour le patron le meilleur moyen de savoir, qu’elle est la hauteur des charges fiscales d’un ménage, me paraît erroné. Il n’en connaît qu’une partie, celles correspondant aux salaires. Revenons en Allemagne. Afin d’arriver au sein d’une famille à un équilibre, les conjoints sont classifiés dans des catégories fiscales, qui en fin de compte ont comme pour but d’amener de l’équité. Celui qui gagne le plus, jouit d’un barème moins élevé que celui appliqué aux activités, dites d’appoint. La classification définie par le fisc avec les intéressés, devra figurer sur les logiciels des services comptables des entreprises. Dans ce cas bien précis, il y a une levée du secret fiscal, mais comme aucune somme concernant le partenaire conjugal est nommée – il ne s’agit que du pourcentage du barème à appliquer je pense que les propos de Madame Pécresse sont exagérés. Weiterlesen

Dans un pavillon du Parc floral de Paris, François Baroin et Valérie Pécresse ont lancé une OPA ayant pour but de récupérer la victoire de « La République en marche ! » en offrant au Président une majorité soi-disant stable, celle du parti « Les Républicain ». Rien que cela ! Le chef de file des conservateurs a été reçu comme un futur premier-ministre. On croit rêver… Certains de ses membres ont accepté la main tendue de l’Élysée, d’autres sont entrés dans le gouvernement comme son chef, Édouard Philippe. On s’est empressé de les mettre à la porte, grand bien leur face, car ils ont compris que le LR ne se remettra pas si vite de sa déconfiture électorale, tout au moins je le souhaite. Au lieu de faire l’analyse de la défaite du candidat Fillon, on fait comme si de rien n’avait été. Ce n’est pas seulement l’affaire Pénélope qui a été la cause de tous les maux, mais le bilan plus que mitigé de l’ère Sarkozy. Comme le PS, dont j’ai été un membre, il est évident que ces partis vont passer à la trappe, car ils sont le miroir d’un passé révolu. Celui du clivage gauche-droite qui paralyse de plus en plus la vie politique. Ce qui s’est passé au milieu des chrysanthèmes, tout au moins cela serait de mise, ressemble à un enterrement, où les participants veulent donner l’impression de fêter un mariage. C’est un secret de polichinelle que des fossés infranchissables lézardent ce parti. Qu’il y aura un jour un sauve-qui-peut. Peut-être après le 18 juin ou plus tard. Ce qui me sidère c’est de voir que des gens d’expérience ne sont pas en mesure de comprendre que leur temps est compté. Weiterlesen