Après son score désastreux aux Européennes, (8,5%), de la démission de Laurent Wauquiez, du départ de Valérie Pécresse, ce parti, qui a marqué la vie de toute la Cinquième République, est menacé de disparition. Pas mal de ses membres sont passés encore plus à droite et se retrouvent proches de la conception de la France de Marine Le Pen. D’autres naviguent du côté du centre-droit et se retrouvent pas loin d’Édouard Philippe. Le PR s’en trouve laminé. Et pourtant il a été aux commandes depuis des décennies. C’est dire que tout le système politique traditionnel est en train de vaciller. Ce n’est pas un phénomène uniquement national. Bien des citoyens partout en Europe ont tourné le dos aux formations qui se voulaient garantes de stabilité, le PS en fait aussi partie, pour se tourner vers des aventuriers, qui disent quitter les sentiers battus. Je citerais la disparition en Italie de la Démocratie chrétienne, qui pourtant dans un pays catholique devrait encore avoir une assise. Il y a eu certes eu les affaires, la corruption, le clientélisme, mais aussi des adeptes d’un système social plus équitable. Sa disparition ne peut pas seulement être imputée à l’action de certains margoulins. Je pense que la tentation est grande de prendre une voie plus ou moins inconnue et de tenter l’aventure. Weiterlesen