Et vlan ! Le virus Merkel a atteint le gouvernement français. Sa caractéristique sont les économies. Il ne faut pas vivre au-dessus de ses moyens, mettre des sous dans les bas de laine, pour rembourser les dettes. C’est effectivement une nécessité, mais il faut se poser la question si cela n’est pas mieux de générer plus de profit afin de stabiliser le budget. Je crains que des mesures d’austérité puisse tuer la poule aux œufs d’or. Il y a effectivement des activités dont on peut se passer, des administrations qui font du travail à double, peut-être trop de laxisme dans l’aide sociale. Dans ma région des gens touchent des allocations dont il n’aurait pas droit, si on refaisait un audit. Il y a effectivement beaucoup de gaspillage et là il faut être sans merci, utiliser le crayon rouge. Mais il faut aussi faire bien attention de ne pas dévaluer notre patrimoine comme cela se passe en République Fédérale. Nombre de bâtiments publics sont dans un état vétuste, parce que depuis des années rien n’a été investi. En particulier les écoles sont dans un état déplorable. Sans parler des autoroutes, qui sont actuellement en pleine restauration. Des centaines de kilomètres de chantiers et cela car on a négliger les travaux à faire. Les citoyens ont aussi appris qu’une majorité de ponts ne sont plus très surs. Par contre le budget est équilibré, mais à quel prix ! Le modèle allemand ne brille pas seulement par son efficacité. Édouard Philippe n’a pas évidemment pas pu ignorer la dette actuelle de 35.346 € par personne, soit un total de 2020 milliards d’euros. Pendant le quinquennat il est question d’économiser 60 milliards.;Les chiffres en disent long. Comme pour la Grèce il sera impossible de trouver avant longtemps des chiffres moins inquiétants.

Il est évident qu’avec seulement des économies nous n’irons pas loin. Il est impératif que tout soit tenté pour remettre la machine à nouveau en route. C’est aussi la volonté du gouvernement, mais avec des coupes de budget cela me paraît assez compromis. Ce dont la France aurait besoin, c’est l’équivalent d’un plan Marshall. Comme tout est une question de psychologie, le sauvetage ne pourra que se dérouler que dans une certaine quiétude. Si on baisse les effectifs administratifs, il faut faire en sorte que le privé puisse récupérer d’une manière ou d’une autre, les fonctionnaires mis à pied. De geler les revenus dans la fonction publique, mais d’accorder dans en même temps la possibilité de rééquilibrer le manque à gagner en faisant des heures supplémentaires, ne serait peut-être pas une initiative populaire, mais ce serait un effort supportable pour tous. C’est tout le sens du discours du Président de la République hier à Versailles, où il préconise plutôt de donner à tous la possibilité de se réaliser au lieu d’en faire des assistés. Cela implique une formation continue et la volonté de travailler sans attendre à ce qu’on pense pour eux. Prendre de telles mesures en préconisant des baisses budgétaires est intellectuellement logique, mais je crains que dans la pratique il ne sera pas possible de faire les deux. Où prendre l’argent ? L’aide aux entreprises coûte de l’argent. Sans cet apport les entreprises ne pourront pas émerger. Et c’est vraiment là qu’il faut mettre le paquet.

pm

http://www.lemonde.fr/politique/article/2017/07/04/discours-de-politique-generale-de-philippe-ce-qu-il-faut-retenir-des-annonces-du-premier-ministre_5155445_823448.html

Pierre Mathias

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