Angela Merkel a dorénavant donné sa réponse à Monsieur Trump avant le G20. Elle a reçu aujourd’hui Xi Jimping, le président de la Chine. Les deux leaders ont décidé de développer encore bien plus leurs relations économiques et commerciales qui sont déjà au plus haut niveau. L’Empire du milieu est le principal partenaire de l’Allemagne en ce qui concerne les échanges. Les Américains sauront à quoi s’en tenir. Quand remarqueront-ils qu’ils risquent d’être ruinés. Je pense que la Californie et son industrie de pointe se démarquera de la politique complètement absurde de la Maison Blanche. D’après la constitution elle est en droit de négocier des accords avec des pays tiers, ce qu’elle a déjà fait avec Xi Jimping. Jerry Brown, le gouverneur, est prêt à se démarquer de l’État fédéral. L’État de New York et d’autre suivront, en particulièrement en ce qui concerne l’écologie. Cela reviendrait à dire que la même démarche pourrait se faire avec l’UE. Les fleurons de la technologie se démarqueraient ainsi des vues dépassées d’un président dépassé. Si j’étais américain je me ferais beaucoup de mouron en ce qui concerne l’avenir des enfants et des petits-enfants. Aussi l’accord de libre-échange entre le Japon et l’Union devrait être considéré comme une gifle donnée à tous ceux qui dénient nos valeurs, celle de l’amitié transatlantique. Mais attention, nous n’étions pas à l’origine de ces tensions.

Et en ce qui concerne l’Angleterre, elle aura l’occasion de se mordre les doigts, d’avoir tourné le dos à l’Europe. Tout cela démontre une vue étriquée de la vie publique. Les chauvinistes qui croyaient avoir conquis les électeurs, se trouvent en position de retrait. La chancelière a bien compris que la Chine avec ses 1 337 000 000 d’habitants représente un potentiel d’avenir bien plus élevé que certains autres pays. Plus les Chinois gagneront, plus ils consommeront. Et c’est bien cela qui en fin de compte met du beurre dans les épinards. Une logique qu’un Donald Trump a du mal à comprendre. Mais ce n’est pas en faisant des coupes sombres dans le budget de la recherche, que les produits américains s’amélioreront. Il faudra suivre ce qui se passe du côté de Silicon Valley ces prochains mois. Les fleurons de l’industrie chercheront d’autres débouchés. Peut-être une occasion de se rapprocher d’eux en encourageant des joint-ventures. Cela nous donnera peut être le coup de fouet nécessaire afin de remettre la machine en marche, tout au moins en ce qui concerne la France. Il faut absolument que nous mettions notre mentalité d’épicier au rencart. Tout se déroule dans d’autres dimensions. Les PME en Allemagne l’ont bien compris. Elles seront fortement associées au deal avec la Chine et le Japon. Au lieu de se lamenter, il faut avoir un esprit d’entreprise, peu importe la grandeur de l’établissement. Ce n’est pas en faisant miroiter l’austérité que nous atteindrons de nouveaux horizons (lire mon article sur le discours d’Édouard Philippe). Je demande au gouvernement français de ne pas mettre en veilleuse l’élan que nous avons connu ces dernières semaines. Cela ne veut pas dire galvauder l’argent qui lui est confié. La volte-face de l’Allemagne devrait inspirer plus d’un. Dans la vie il faut savoir se dépasser. Je pense que G20 donnera aussi à la France la chance de marquer des points. À nous de renverser la vapeur !

pm

http://french.cri.cn/621/2017/07/04/56s517665.htm

Pierre Mathias

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