De plus en plus d’études démontrent que le cannabis employé à des fins médicales, a des vertus thérapeutiques intéressantes, que ce soit pour le Parkinson, l’Alzheimer entre autres. Aussi pour calmer des douleurs. Comme vous pouvez le lire dans mon journal que je publie chaque jour sur Facebook, je souffre de maux de plus en plus violents. Pour tenir le coup je suis obligé de prendre des opiacés. Mais jusqu’à présent aucun d’entre-eux a eu un effet durable. Je suis absolument au courant que ces médicaments ont des effets pervers, mais il m’est malheureusement impossible de m’en passer. À moins que mon spécialiste me recommande d’essayer le cannabis, qui est légal depuis peu en Allemagne. En principe les médecins que j’ai rencontrés ne sont pas contre, mais avant d’avoir recourt à de l’herbe, ils veulent tout avoir essayé. Quelle est la raison ? La marijuana – son autre nom – ayant été interdite depuis très longtemps – elle l’est encore en France -, il y a encore relativement peu d’études fiables. Il faut en principe tester de nouveaux médicaments, ayant pour base le cannabis, pendant des années afin d’être plus sûr de ses effets et de ses contre-indications. Mais une chose est dorénavant certaine, les résultats observés jusqu’à aujourd’hui sont dans bien des cas prometteurs. Il est certain que toutes personnes acceptant à l’heure actuelle d’être soignée à l’aide de telles prescriptions, sera en fait une sorte « de cobaye ». Je n’y verrais pas d’inconvénients si cela pouvait m’aider et faire avancer la science. Mais dans un tel cas je devrais me soumettre à des contrôles draconiens. Weiterlesen

« Il faut manger ce qu’il y a sur ton assiette ! ». Je ne sais pas combien de fois j’ai entendu cette remarque de ma mère. C’était peu de temps après la fin de la seconde guerre mondiale, une époque où les gens n’avaient pas à manger à leur faim. Donc un réflexe compréhensible pour une personne qui avait connu la disette, comme c’était le cas de maman. Aujourd’hui les nutritionnistes disent avec raison qu’il ne faut jamais exiger des enfants qu’ils mangent lorsqu’ils n’ont plus faim. Cela peut les rendre obèses, comme cela a été un peu le cas pour moi. C’est aussi une incitation au gaspillage. Comme c’est moi qui suit aujourd’hui le préposé aux repas, il faut que je me force de ne pas acheter trop. Les enfants prématurés, dont je fais partie, ont la tendance de manger trop, comme s’ils avaient peur de ne pas avoir assez de nourriture pour grandir. Ce phénomène est connu, la raison pour laquelle les pédiatres font très attention aux quantités qu’on leur donne. La première règle que je m’impose encore aujourd’hui, est d’aller faire mes emplettes chaque jour et d’acheter strictement ce dont Monique et moi avons besoin. Mais je n’arrive pas, malgré mon âge, à jauger les bonnes quantités. En règle générale cela aboutit au gaspillage. Pas plus tard qu’aujourd’hui j’ai dû jeter du lard, ce qui au point du vue déontologique ne m’a pas plu. J’ai beau me dire que des milliers d’enfants vont à l’école sans avoir pu prendre un petit-déjeuner, par manque de moyens, je n’arrive pas à me freiner lorsque je suis devant un étalage. Pour un homme qui s’élève contre les injustices, pas une attitude très glorieuse. Weiterlesen

Allez les gars, il ne faut pas se laisser entraîner par le blues ! Si mes jambes ne faisaient pas la grève je pense que j’irais danser la java. Il y aurait de quoi jouer aux pleureuses, se lamenter près de la tombe, où doit être enterré la démocratie. L’Autriche et ses valses de Vienne, ses gâteaux à la crème, ses baises-mains et son côté suranné, un peu doucereux, a voté pour « sa nostalgie », celle des chemises brunes, qui sont passées au bleu. Du « blues » bon chic, bon genre ! Cette république, qui s’est empressée de déclarer après la guerre, qu’elle avait été victime des nazis. De bons citoyens, parmi eux Adolf Hitler, un bon nombre de bourreaux des camps d’extermination… Mais on n’aime pas trop en parler, parce que beaucoup les considèrent comme des gens respectables et que cela ne passe pas bien à l’étranger. Non plus qu’en 1938 des juifs viennois devaient nettoyer les trottoirs avec des brosses à dents, sous les quolibets de la population « occupée » par les SS, les SA et d’autres bons patriotes. Vous m’avez bien compris, bon nombre de familles autrichiennes n’ont jamais accepté la chute des nazis et les vénèrent encore aujourd’hui. Ce sont elles qui ont aussi apporté leurs voix au FPÖ. Ce parti qui sème la haine contre les étrangers, contre tous qu’ils nomment des vermines ! Et voilà que le jeune homme de 31 ans, qui a gagné les élections, Sebastian Kurz, s’apprête à s’allier avec ces populistes, qui prétendent vouloir sauver leur patrie. Un conservateur, qui n’a vraisemblablement pas eu connaissance de leur idéologie dévastatrice. Lui aussi croit pouvoir faire le poids contre l’arbitraire, comme à l’époque Fanz von Papen, le vice-chancelier d’Hitler. Un homme bon sous tous rapports. Je pourrais avoir le blues, mais ce serait du temps perdu. Weiterlesen

Mon but n’est pas de faire un portrait de Christophe Castaner, le porte-parole du gouvernement, mais plutôt de parler des qualités et des aléas de la communication. Il est vrai qu’en politique elle a pris une place essentielle qui parfois à un rôle simplificateur, qui a pour but d’escamoter des informations importantes des sujets présentés, ce qui est néfaste. Je comprends parfaitement le Président Macron, lorsqu’il dit ne pas être un amateur de ce genre de joutes, mais elles sont essentielles si on doit faire passer des messages. Pour moi, dont c’est mon métier depuis des décennies, je me suis fixé une règle absolue, c’est de respecter tous ceux à qui je m’adresse, ceci en tant que journaliste et de rédacteur. L’expérience m’a démontré que le public est bien plus averti, que ce qu’on veut nous faire gober. Rien est plus déshonorant de croire qu’il n’est possible d’atteindre le peuple qu’en ayant un discours simpliste dans le fond et dans la forme. Vouloir adopter un langage bancal, parce que l’auditoire n’a peut-être qu’un certificat d’études en poche, est pour moi la forme absolue du mépris. J’ai été souvent surpris du bagage intellectuel qu’avaient des ouvriers et des paysans. Il ne me serait jamais venu en tête de les mépriser, au contraire. J’ai toujours demandé aux collègues dont j’avais la responsabilité de peaufiner leurs textes, pour des journalistes de la télévision pas une évidence, car ils font tout d’abord parler – avec raison – l’image. Je suis d’avis, comme vous pouvez vous en apercevoir dans mes articles que je publie sur Facebook, de ne pas ménager mes lecteurs en leur donnant une version « Reader’s Digest » des sujets que j’expose. Comme je ne peux pas approfondir en une seule fois ce que je veux exposer, une lecture suivie de mes textes donnera un aperçu assez profond d’une situation politique ou d’un problème de société. C’est ma ligne éditoriale. Et ce qui est essentiel dans cet exercice, c’est de parler à la première personne, de donner un avis. Il n’en est pas différemment dans la communication d’un gouvernement. Weiterlesen

Emmanuel Macron a donné un coup de téléphone au Président iranien Hassan Rohani et lui a dit que la France ferait tout afin que l’accord sur la non-prolifération de l’armement nucléaire ne soit pas caduque du fait de la réaction insensée de Donald Trump. Ce dernier prétend que c’est le plus mauvais papier qui soit et que les USA en pâtiraient. Une fois de plus des propos incendiaires pour calmer les esprits de ses électeurs, des blancs modestes et souvent incultes comme lui, habitant à proximité des grands lacs et au Middle West. Des coups de gueule dont on se passerait volontiers. Le vase n’est-il pas en train de déborder, d’autant plus que bien des Républicains siégeant au Congrès sont d’avis que ce traité est le moindre mal et qu’ils feront probablement obstruction aux visées du Président Trump. Dans ce contexte très tendu, je trouve bon qu’Emmanuel Macron ait accepté l’invitation de se rendre à Téhéran. On ne peut pas en temps qu’Européen dire Amen à toutes les insanités provenant de Washington. Aussi regrettable que cela puisse être, il faut que la communauté internationale ne se soumette pas aux caprices d’un chef d’État sorti de ses gonds. Il serait temps que l’UE, la Russie, la Chine, les Indes et j’en passe fassent enfin leur propre politique, quitte a prendre leurs distances pas rapport aux États-Unis. Un isolation imposée de l’extérieur risquerait de mettre dans l’embarra l’économie américaine, peut-être une occasion pour les citoyens de réfléchir. Il ne sert à rien de répéter que ce président est un désastre pour son pays. Il faudrait que les citoyens n’ayant pas perdu leur raison – peut-être actuellement une majorité – fasse tout pour faire pression afin « que ce brave homme » prenne une retraite prématurée « bien méritée. » Mais je ne pense pas qu’il faille s’attendre à une bonne nouvelle provenant de l’autre côté de l’Atlantique, car les Américains sont légalistes. Pendant les trois ans qui restent, nous vivront sur une poudrière, car nous avons affaire à un individu primitif. Weiterlesen

Ce ne sont souvent pas les salariés qui sont les plus « laissés pour compte » de notre société, mais bien les travailleurs indépendants. Pour trouver des commandes il faut faire des pieds et des mains. C’est un investissement considérable qui ne repose sur aucune garantie. Il s’agit de faire des appels d’offre, ce qui demande beaucoup d’imagination. Pour que le dossier soit pris au sérieux, il doit être conçu d’une manière assez précise, ce qui est parfois assez risqué, car bien des idées sont volées. Il n’y a pas de droit d’auteur dans sa forme traditionnelle, bien plus un blanc-seing qui part du principe qu’on a affaire à des personnes correctes. Mais allez savoir… J’ai été l’auteur de bien des offres ces dernières années et dans bien des cas, les commanditaires n’ont même pas eu la décence de nous avertir ce qu’il en était. Tous projets doivent être accompagnés d’un relevé des coûts assez détaillé, d’un plan de financement et d’un business plan donnant une idée comment amortir les frais. Le tout présenté sur un plateau et bien sûr à l‘œil. Le tout pour dire qu’avant même l’amorce d’une commande, des jours de labeur doivent être envisagés et des frais considérables engagés. Les banques ne sautent pas de joie pour fournir une aide financières aux indépendants, considérant que toutes ces activités sont moins sûres que la roulette. Et si par miracle il y avait feu vert, il faut tirer les oreilles des investisseurs afin qu’ils vous paient dans les délais. Tout cela pour étayer l’initiative d’Emmanuel Macron de donner une meilleure assise sociale aux indépendants. Il est à mon avis normal, qu’ils jouissent de l’assurance-chômage. C’est un encouragement pour des jeunes de se lancer dans la création d’une entreprise. Il faudrait aussi tout faire pour que les établissements financiers soient plus flexibles à leur encontre. Il ne fait aucun doute que le dynamisme d’une nation toute entière se mesure aussi dans de telles initiatives. Je désire que le courage soit récompensé. Weiterlesen

Que de ferraille, que de puanteur, que de bruit… Des automobilistes stressés… La ville est en passe de devenir un cauchemar. Puis le diesel, avec ses particules qui détruisent les poumons et qui peuvent provoquer le cancer ! Pauvre Paris, tu n’as pas mérité cela ! Je trouve bon qu’Anne Hildago continue ce que Jacques Chirac a commencé en 1970, doter la capitale de pistes cyclables. Je ne comprends pas le tollé général en ce qui concerne la réduction de la circulation. L’urbanisme d’une vieille ville n’est pas adapté à un réseau d’autoroutes urbaines comme c’est la cas de Los Angeles par exemple. Il faut qu’elle respire et qu’elle donne la priorité à la vie, non pas aux moteurs polluants. Puis l’illusion de parvenir plus rapidement de A à Z. Du pipeau. Et le problème du stationnement ! Je ne vois pas quel plaisir on peut avoir de tourner des heures et des heures en rond ou de payer à prix d’or le droit de laisser sa voiture dans un parking ! Sans parler des embouteillages ! Les amis, je conduis depuis l’âge de 18 ans, j’en ai 71 et j’ai encore bien du plaisir d’être au volant, mais pas dans de telles conditions. Peut-être qu’il nous faut reprendre conscience de ce que peut être la proximité. Tout d’abord il faut prendre le temps d’en jouir. De vouloir considérer l’agitation comme une preuve d’efficacité, est une des plus grandes erreurs de ce début de siècle. Lorsqu’on s’aperçoit du temps perdu lors de conférences absolument inutiles, où il en va seulement de l’ego de certains responsables autoproclamés, il est difficile d’admettre tout ce stress. Il en va en ville comme dans le métier, il faut réfléchir avant d’agir. C’est aussi valable pour les déplacements. Je pars du principe que je dois prendre les moyens de transports publics, lorsque c’est possible. Et si j’habite en banlieue, je peux laisser mon véhicule à l’extérieur. Mais les municipalités doivent tout faire pour faciliter de telles démarches. En règle générale le prix des tickets est trop élevé. Lorsqu’on calcule les coûts dus à la pollution, une baisse du prix des transports serait justifiée. Weiterlesen

Le président catalan Carles Puigdemont  a déclaré devant le parlement régional, que sa province avait le droit à l’indépendance, mais qu’il ne voulait pas claquer la porte en ce qui concerne le dialogue avec Madrid. Le porte-parole du gouvernement espagnol, a donné une fin de non-recevoir à cette recherche de conciliation. Il est peu probable que Mariano Rajoy, qui a adopté une ligne dure dès le début de ce conflit, cédera. Du point de vue institutionnel il ne peut pas le faire. Mais lorsqu’il y a de telles tensions, il serait bon que des négociateurs se posent la question de savoir comment sortir de cet imbroglio. En accordant un statu identique au Pays Basque, qui a plus d’autonomie, il serait peut-être possible de rapprocher les points de vue. Tout d’abord il est important de définir comment les uns et les autres définissent l’indépendance. Est-il possible, lorsqu’on est membre de l’UE de l’interpréter comme un divorce ? Dans le cas du Brexit la réponse est affirmative. Ici c’est différent car à ma connaissance ni l’Espagne, ni la Catalogne veulent quitter l’Union. Cela démontre qu’une optique strictement nationale est devenue quasiment caduque. Un cas de figure inédit dans l’histoire européenne. Il est clair que pour la province une mise à l’écart de l’UE serait une catastrophe presque insurmontable. Pas que vous m’interprétiez d’une manière erronée, j’accepte tout à fait que des citoyens soient très attachés à leur région, qu’ils souhaitent avoir voix au chapitre dans tout un lot d’options à prendre. J’ai toujours été partisan pour le renforcement de l’Europe des régions. C’est dans chacune d’entre-elles que peut se développer l’esprit identitaire, non pas dans des entités nées dans le cadre d’une action politique, comme le Congrès de Vienne en 1814/1815. L’Europe Napoléonienne a été dépecée d’une manière arbitraire, sans tenir compte des ethnies. Weiterlesen