Xi Jimping, le président chinois, est arrivé hier au Sénégal. La première étape d’un voyage qui le mènera au Rwanda et en Afrique du Sud. La Chine est le deuxième partenaire commercial, derrière la France. Le volume des échanges est de 2 milliards de dollars d’importation en 2016, incluant des projets d’infrastructure, contre 115 millions d’euros d’exportation en 2017. Ce sont les minerais comme le zircon et le titane et les arachides qui sont à la une, pas des produits manufacturés. Ces chiffres démontrent un très fort déséquilibre, ce qui dans la situation, où se trouve l’Afrique, n’est pas surprenant. Mais c’est aussi la volonté de la part de l’Empire du milieu, de s’assurer une assise sur le continent noir. Les Chinois sont de trop fins hommes et femmes d’affaires, pour agir à pertes. Ce sont des investissements à longs termes, qui rendent évidemment les Africains de plus en plus dépendants de Pékin. Il est évident que ces sommes devront être un jour remboursées de quelle manière qu’il soit. Je suppose que la Chine gardera des parts importantes de l’économie d’un pays comme le Sénégal, qui deviendrait, si la France ne fait pas un effort supplémentaire, un dominion de la Chine. Je pense que la créativité qui caractérise les Africains est un atout de taille. Le calcul de Xi Jimping est tout à fait erroné. L’Afrique prendra un essor considérable, si on l’aide à y arriver. Le continent a besoin de ses forces vives, de personnes ayant une formation et ayant fait des études. Mais il est évident que cette période de transition est des plus pénibles à supporter. Elle est caractérisée par le chômage et la disette. Une des raisons de la migration de ressortissants de l’Afrique noire. Les malheureux voulant gagner au péril de leur vie l’Europe ne le font pas de gaîté de cœur. Mais ils ne peuvent pas vivre d’amour et d’eau fraîche. Je suis persuadé qu’ils resteraient volontiers dans leurs pays d’origines, s’ils pouvaient survivre. En réfléchissant un peu à ce qui se passe actuellement en Afrique, je pense que les investisseurs veulent avant tout faire du profit qu’ils veulent rentabiliser séance-tenante. Weiterlesen

Justin Trudeau et Emmanuel Macron se sont rencontrés à Ottawa, quelques heures avant le début du G7. Les deux chefs d’État sont parfaitement conscients que la rencontre sera périlleuse et que comme « dans toutes bonnes familles », les conflits qui l’animent devront être mis sur table. Je pense que Donald Trump restera sourd à toutes les critiques qu’on lui fera, comme il considère que c’est son bon droit d’agir ainsi. Mais cette fois-ci il ne devra pas s’attendre à ce qu’un des pays présents se mette à genoux. Est-ce que ce sera la réunion de la rupture ? C’est bien possible. Mais il ne faut pas oublier qu’un président des États-Unis est élu pour une période de quatre ans, avant de devoir se représenter ou pas devant le peuple. Je suis certain que cet aspect sera pris en compte et qu’il ne faudra pas casser plus de porcelaine que ce qui est nécessaire. Il est à prévoir par contre, que les relations resteront gelées jusqu’à la fin du mandat de Donald Trump. Il a éliminé d’un coup de plume, une des pièces maîtresse de l’Alliance atlantique, celui du libre échange des marchandises. L’UE sera obligée, comme la Chine ou le Canada par exemple, de taxer l’importation de certaines marchandises provenant des USA. Œil pour œil, dent pour dent, cette riposte biblique de l’Ancien Testament, sera mis en application. Il va sans dire que pour les entreprises concernées de part et d’autre, cela amènera de graves problèmes, si le niveau des affaires menées dans le contexte international est élevé. Weiterlesen

Au lieu de s’en prendre à l’UE, en ce qui concerne la taxation de l’acier et de l’aluminium, Trump devrait tourner son regard ailleurs. Contrairement à la Chine, il y aurait de réelles chances d’arriver à un accord, car il s’agit avant tout d’une question de quottas, non pas de principes fondamentaux. Il serait même envisageable que l’UE soutienne certaines revendications de Donald Trump, car les Chinois ne respectent pas certaines règles qui pour nous sont incontournables. Tout devrait être fait pour arriver à un résultat tangible en ce qui concerne la Chine. Les deux jours de négociations afin d’éviter une guerre commerciale avec l’Empire du Milieu, ont pour l’instant échoué. Même si je rejette complètement ce que le Président des États-Unis est entrain de faire, je dois malgré tout reconnaître, en ce qui concerne Pékin, qu’il serait nécessaire d’arriver à corriger certaines dérives comme le respect de la propriété intellectuelle par exemple. Il est pour moi inadmissible que pas mal de brevets n’ont pas pour eux plus de valeur que le prix d’une feuille de papier. Sans aucuns complexes, ils volent nos inventions en les copiant, une attitude que je considère comme étant hostile. Ils économisent ainsi les frais de recherches et de développement, qui coûtent comme nous le savons, très chers. Mais ce n’est pas seulement une question d’argent, bien plus de correction envers les inventeurs. Une attitude ayant un caractère moyenâgeux qui contredit complètement un comportement civilisé entre les nations. Weiterlesen

China will die alte Seidenstraße neu beleben und damit die Wirtschaft kräftig ankurbeln. Das Mammutprojekt soll die historischen Handelswege zwischen China und dem Westen wieder aufbauen.

China knüpft damit an die historische Seidenstraße aus der Antike und dem frühen Mittelalter an, um über Infrastrukturprojekte neue Handelsrouten nach Europa, Asien und Afrika zu schaffen. Zugleich stellte sich Chinas Staatschef Xi Jinping gegen protektionistische Töne wie sie in den vergangenen Monaten von der neuen US-Regierung unter Präsident Donald Trump zu hören waren. „Handel ist der wichtige Motor für wirtschaftliche Entwicklung“, so die Staatsführung. Daher müsse die Welt freien Handel fördern.

Bei dem Treffen sind Fragen zum Finanzsektor erörtert worden, namentlich zur Marktöffnung, Auch auf der Agenda waren Energiefragen, die Entwicklung von Verkehrsinfrastruktur und die Digitalisierung.

Das Gipfeltreffen ist das größte diplomatische Ereignis in der Volksrepublik in diesem Jahr. Allein Staats- und Regierungschefs aus 29 Ländern nehmen daran teil. Darunter sind Russlands Präsident Wladimir Putin, der türkische Präsident Recep Tayyip Erdogan sowie die Regierungschefs aus Italien, Spanien und Griechenland.

Wasser in den Wein goss vor Ort die deutsche Wirtschaftsministerin Brigitte Zypries. Die SPD-Politikerin sagte, Deutschland und China hätten nicht immer das gleiche Verständnis, was freier Handel sei. So gebe es noch immer mehr Restriktionen für deutsche Firmen in der Volksrepublik als anders herum, etwa im Automobil- oder Pharmasektor. Ausschreibungen für Infrastrukturprojekte müssten offen für alle Firmen sein.

Die Chinesen sind gerade auf ganz großem Investitionskurs. Wie die WELT schreibt, gehören zu den Großprojekten 60 Energie-Projekte in 20 Staaten, die an der künftigen Route respektive den künftigen Routen liegen. Die meisten dieser Projekte werden von chinesischen Arbeitern durchgeführt, die von chinesischen Sicherheitskräften geschützt werden. Xi überlässt hier nichts dem Zufall.

Allerdings ist das gesamte Projekt mehr als ambitioniert. Bisher steht China als einziger Investor bereit und geht aktuell in hohe Vorleistungen. Bei einem Kongress suchte Xi daher weitere Unterstützer der „Neuen Seidenstraße“. Die beiden staatseigenen Finanzinstitute China Development Bank und die Export-Import-Bank müssen neue Spezialkredite für Infrastrukturprojekte im Gesamtumfang von umgerechnet 55 Milliarden Dollar vergeben.

Das 2013 verkündete Seidenstraßen-Projekt ist umstritten. Einige Kritiker aus dem Westen befürchten, dass China damit lediglich seinen Einfluss auf die Weltwirtschaft ausweiten will. Indien sagte deswegen seine Teilnahme ab und warnte vor drohenden Schuldenlasten wegen der hohen Kosten. Anstelle der historischen Seidenstraße sind nun neue Straßen und Schienenverbindungen geplant, die nach den Plänen der chinesischen Führung den Handel ankurbeln und für Stabilität in den Staaten Zentralasiens sorgen sollen.

Im April startete bereits der erste Güterzug von Großbritannien auf den rund 12.000 Kilometer langen Weg in den Osten Chinas, beladen mit Vitaminen, Baby-Produkten, alkoholfreien Getränken und anderen Waren. Mit rund drei Wochen ist die eingeplante Fahrzeit nur halb so lang wie bei einem Schiff.

Mit einem Volumen von rund 900 Milliarden Dollar ist es das größte Investitionsprogramm seit dem Marshallplan, mit dem die USA nach dem Zweiten Weltkrieg dem zerstörten Westeuropa wieder auf die Beine halfen. China will im eurasischen Ausland in Pipelines und Kraftwerke investieren, es geht um ein Netzwerk aus Straßen, Eisenbahnen, Häfen und Flughäfen zwischen Asien und Europa – also um Infrastruktur. Und es geht um Chinas Ruhm und Einfluss – also um Geopolitik.

Das große eurasische Hilfsprojekt soll vor allem China selbst helfen – seinen Bau-, Stahl- und Transportunternehmen, die sich hoch verschuldet und riesige Überkapazitäten aufgebaut haben. Chinas Städte und Provinzen, denen viele dieser Unternehmen gehören, verfügen selbst inzwischen über eine hervorragende Infrastruktur und haben deshalb keine großen Aufträge mehr, um weiterhin Millionen von Arbeitern zu beschäftigen.