Les enfants aiment les céréales pour le petit-déjeuner. Cela leur donne de l’énergie, du punch, un bienfait pour la santé. Et patatras ! Les scientifiques ont découvert des traces du Glyphosate, un des herbicides le plus utilisé dans le monde. Une fois de plus la Maison Monsanto fait la une des journaux. Un produit cancérogène, même si cela est démenti par les lobbys. La Commission Européenne veut à nouveau l’homologuer pour une période de dix ans, ce que les ONG essaient d’éviter. Les agriculteurs considèrent ce désherbant comme étant efficace et ne veulent pas s’en passer. Ils prennent comme arguments une meilleure productivité et la rentabilité. Grâce au Glyphosate ils ont moins de travail et peuvent se passer ainsi de plus de main d‘œuvre. Mais une chose est évidente, lorsque on se promène à proximité de ces champs traités, on ne voit plus de mauvaise herbe. Je ressens un malaise, car la terre semble être stérile, comme si on lui avait aspiré son suc. Plus rien de vivant, que ce soient des coquelicots ou des pisses-en-lit. Et les insectes et les abeilles ? Ils semblent avoir délaissé de tels endroit, sans parler des escargots ou des limaces qui rendent l’âme. Mais il faudrait bien se marteler en tête, ce qui n’est pas sain pour la flore et la faune, ne peut pas l’être pour nous. Comme cela devrait être le cas pour le diesel, la première priorité devrait être la santé. Tant qu’il y a des doutes à ce sujet, du point-de-vue éthique il faut interdire de tels désherbants. Ses partisans répondront que pour nourrir l’humanité on est bien forcé de passer par là. N’attendez pas de moi que je réfute totalement cet argument. J’en ai bien conscience, comme le fait qu’un grand nombre de paysans vivent au seuil de la précarité et qu’ils sont forcés de produire plus afin de pouvoir boucler plus ou moins bien les fins de mois. Avec le dumping des prix alimentaires, leur marge de profit se rétrécit comme une peau de chagrin. Weiterlesen
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Lettre au président : Le travail détaché
Monsieur le Président,
Comment ne pas vous donner raison en ce qui concerne l’injustice que représente la directive de l’UE du travail détaché ? D’une part il y a les personnes concernées qui sont dans l’obligation de travailler dans des conditions sociales dignes du temps du capitalisme dur et pur de Manchester ; de l’autre la concurrence déloyale envers les entreprises locales ne pouvant pas tenir tête au dumping des offres proposées venant de nations plus pauvres. Le salaire-horaire et la couverture sociale sont ceux des pays, où est sise la société qui envoie ces travailleurs chez nous. Ce sont tout d’abord des membres de l’Est européen comme la Slovaquie, la Roumanie la Bulgarie et j’en passe. Des endroits connus pour leur niveau de vie modeste. Cette pratique est insupportable et doit être éradiquée au plus vite.
Tout cela ne serait pas arrivé si l’UE s’était dotée d’un programme qui aurait pour but d’harmoniser à la longue le niveau des salaires, leur imposition et tout particulièrement le niveau et la forme des prestations sociales. Sans une telle initiative l’UE s’écroulera. Depuis des années je lutte comme citoyen pour une Europe sociale, mais je dois malheureusement constater que Bruxelles fait la sourde oreille, car cela ne correspond en aucune manière aux intérêts des lobbys. Il est bon, comme vous l’exigez, que dans un premier temps chaque salariés soit payé au niveau des conditions des pays où il est envoyé en mission. Cela inclut aussi les cotisations sociales. Dans un tel contexte il serait impossible de faire des offres de soumissions « dumping ». L’équité serait garantie, tout au moins sur le papier. Mais tout cela n’est qu’un premier pas pour éviter d’autre dérives. Où veux-je en arriver ? Je souhaiterais, Monsieur le Président, que vous exigiez des partenaires européens qu’ils mettent enfin le chantier d’une Europe citoyenne en route. Vous savez comme moi qu’il ne faut pas s’attendre à une prise de conscience identitaire tant que l’UE ne tient pas compte des besoins personnels de chacun. Tant qu’il n’y aura pas d’initiatives allant dans cette direction, il aura rejet. C’est regrettable mais c’est la réalité.
Ne nous faisons pas d’illusions, la liberté de circulation au sein de l’UE des biens et des personnes ne pourra que fonctionner efficacement en appliquant les revendications énoncées. Comme vous l’avez évoqué à maintes reprises, l’avenir de l’Europe ne nous tient pas seulement à cœur pour des raisons géopolitiques, mais est la condition absolue de notre essor économique et social. Sans elle l’avenir serait plutôt sombre. On ne peut exiger de personne de l’aimer, mais il faut absolument éviter que bon nombre de personnes déteste l’UE à cause des injustices qu’elle génère. Votre démarche concernant le travail détaché pourrait peut-être mettre en branle tout un processus rénovateur. Je suis d’avis que la France devrait risquer un éclat pour faire avancer les choses. Ce serait en premier lieu d’interdire de telles pratiques sur le territoire national. Je pense que ce serait un immense service rendu à la construction européenne, un changement drastique des mesures appliquées jusqu’à ce jour. Une telle crise, s’il y en a une une, donnerait lieu à de nouvelles négociations. Je trouverais souhaitable que le couple franco-allemand fasse au plus vite des propositions pour relancer l’Europe.
Je suis tout à fait conscient du travail que cela représente, mais je pense que vous êtes à la hauteur du défit. Le but escompté est de remettre l’UE sur les rails. Mais pour y arriver il faudra soutenir efficacement les pays connaissant le marasme économique. Je suis partisan de considérer chaque pays de l’Union comme faisant partie intégrante de notre société. Cela implique une égalité des chances qui ne peut que passer par plus de solidarité. La raison pour laquelle je trouve légitime que chacun d’entre nous s’implique plus pour aider nos frères et sœurs européens qui ont du mal à assumer leur quotidien. Le déséquilibre actuel peut nous mener à notre perte. Qu’on se le dise.
Bon vent Monsieur le Président ! Je souhaite que vous vous fassiez entendre.
Pierre Berger
pm
Die Seidenstraße
China will die alte Seidenstraße neu beleben und damit die Wirtschaft kräftig ankurbeln. Das Mammutprojekt soll die historischen Handelswege zwischen China und dem Westen wieder aufbauen.
China knüpft damit an die historische Seidenstraße aus der Antike und dem frühen Mittelalter an, um über Infrastrukturprojekte neue Handelsrouten nach Europa, Asien und Afrika zu schaffen. Zugleich stellte sich Chinas Staatschef Xi Jinping gegen protektionistische Töne wie sie in den vergangenen Monaten von der neuen US-Regierung unter Präsident Donald Trump zu hören waren. „Handel ist der wichtige Motor für wirtschaftliche Entwicklung“, so die Staatsführung. Daher müsse die Welt freien Handel fördern.
Bei dem Treffen sind Fragen zum Finanzsektor erörtert worden, namentlich zur Marktöffnung, Auch auf der Agenda waren Energiefragen, die Entwicklung von Verkehrsinfrastruktur und die Digitalisierung.
Das Gipfeltreffen ist das größte diplomatische Ereignis in der Volksrepublik in diesem Jahr. Allein Staats- und Regierungschefs aus 29 Ländern nehmen daran teil. Darunter sind Russlands Präsident Wladimir Putin, der türkische Präsident Recep Tayyip Erdogan sowie die Regierungschefs aus Italien, Spanien und Griechenland.
Wasser in den Wein goss vor Ort die deutsche Wirtschaftsministerin Brigitte Zypries. Die SPD-Politikerin sagte, Deutschland und China hätten nicht immer das gleiche Verständnis, was freier Handel sei. So gebe es noch immer mehr Restriktionen für deutsche Firmen in der Volksrepublik als anders herum, etwa im Automobil- oder Pharmasektor. Ausschreibungen für Infrastrukturprojekte müssten offen für alle Firmen sein.
Die Chinesen sind gerade auf ganz großem Investitionskurs. Wie die WELT schreibt, gehören zu den Großprojekten 60 Energie-Projekte in 20 Staaten, die an der künftigen Route respektive den künftigen Routen liegen. Die meisten dieser Projekte werden von chinesischen Arbeitern durchgeführt, die von chinesischen Sicherheitskräften geschützt werden. Xi überlässt hier nichts dem Zufall.
Allerdings ist das gesamte Projekt mehr als ambitioniert. Bisher steht China als einziger Investor bereit und geht aktuell in hohe Vorleistungen. Bei einem Kongress suchte Xi daher weitere Unterstützer der „Neuen Seidenstraße“. Die beiden staatseigenen Finanzinstitute China Development Bank und die Export-Import-Bank müssen neue Spezialkredite für Infrastrukturprojekte im Gesamtumfang von umgerechnet 55 Milliarden Dollar vergeben.
Das 2013 verkündete Seidenstraßen-Projekt ist umstritten. Einige Kritiker aus dem Westen befürchten, dass China damit lediglich seinen Einfluss auf die Weltwirtschaft ausweiten will. Indien sagte deswegen seine Teilnahme ab und warnte vor drohenden Schuldenlasten wegen der hohen Kosten. Anstelle der historischen Seidenstraße sind nun neue Straßen und Schienenverbindungen geplant, die nach den Plänen der chinesischen Führung den Handel ankurbeln und für Stabilität in den Staaten Zentralasiens sorgen sollen.
Im April startete bereits der erste Güterzug von Großbritannien auf den rund 12.000 Kilometer langen Weg in den Osten Chinas, beladen mit Vitaminen, Baby-Produkten, alkoholfreien Getränken und anderen Waren. Mit rund drei Wochen ist die eingeplante Fahrzeit nur halb so lang wie bei einem Schiff.
Mit einem Volumen von rund 900 Milliarden Dollar ist es das größte Investitionsprogramm seit dem Marshallplan, mit dem die USA nach dem Zweiten Weltkrieg dem zerstörten Westeuropa wieder auf die Beine halfen. China will im eurasischen Ausland in Pipelines und Kraftwerke investieren, es geht um ein Netzwerk aus Straßen, Eisenbahnen, Häfen und Flughäfen zwischen Asien und Europa – also um Infrastruktur. Und es geht um Chinas Ruhm und Einfluss – also um Geopolitik.
Das große eurasische Hilfsprojekt soll vor allem China selbst helfen – seinen Bau-, Stahl- und Transportunternehmen, die sich hoch verschuldet und riesige Überkapazitäten aufgebaut haben. Chinas Städte und Provinzen, denen viele dieser Unternehmen gehören, verfügen selbst inzwischen über eine hervorragende Infrastruktur und haben deshalb keine großen Aufträge mehr, um weiterhin Millionen von Arbeitern zu beschäftigen.
Vente à la ferme!
Acheter ses denrées alimentaires à la ferme n’a pas seulement un certain charme, c’est pour le consommateur un regain d’informations en ce qui concerne la qualité de la nourriture qu’il achète. Le contact direct avec le producteur pour tout ce qui touche à la viande, la volaille et les œufs, avec l’agriculteur pour les fruits et légumes, peut être un gage de sécurité. Ces derniers n’ont pas intérêt à pratiquer des méthodes intensives qui seraient rejetées par les clients qui réclament plus de respect de la nature. La vente directe a l’avantage d’être plus transparente. Derrière les produits proposés se trouve une personne en chaire et en os, un interlocuteur qu’on peut rendre responsable. Une personne bien définie qui s’assimile à l’offre et qui en porte une responsabilité entière. La vente directe a l’avantage de personnaliser nos aliments. Mais ne nous faisons pas d’illusions, cette façon de faire ne peut qu’être limitée. Pour nourrir la population, la grande distribution est une nécessité. Tous ceux qui produisent sont soumis à un dumping des prix, ce qui rend leur situation très précaire. C’est la raison pour laquelle beaucoup d’entre-eux préconisent la vente direct. Ce qui à première vue semble être un bénéfice sur toute la ligne, ne l’est pas obligatoirement. Les personnes concernées sont obligées d’investir. Créer un magasin avec tout son équipement coûte de l’argent. Des chambres froides aux comptoirs en passant par le décor rupestre, tout doit être créé. Et il faut du personnel. Cela ne peut pas être un job annexe, au contraire. Lorsqu’on déduit tout cela on se trouve à peine au-dessus des prix offerts par les grandes chaînes. Weiterlesen