Peu à peu les électeurs anglais apprennent ce que seront les conséquences du Brexit. En ce qui en va des subventions, le pays lui-même devra les prévoir au budget. Cela concerne en particulier l’agriculture et la recherche. Il faudra prévoir une enveloppe d’environ 6 milliards d’Euro. Cela ne s’arrêtera pas là. La facture risque de dépasser de très loin les possibilités pouvant être envisagées par le budget. Un dur réveil ! Mais comme l’a dit la cheffe du gouvernement, Theresa May, il sera impossible de revenir sur la décision populaire de quitter l’UE. L’Angleterre va au devant de difficultés financières majeures. Ce sont des considérations rétrogrades nationalistes qui ont amené le pays dans ce dilemme. Personne du camp des vainqueurs a eu le courage de décrire précisément ce qui allait arriver. Lorsqu’une nation se détache volontairement d’une union qui dans bien des domaines à fait ses preuves, il faut s’attendre à de tels inconvénients. L’équilibre du budget de l’État risque d’être pour longtemps déséquilibré. Les recettes seront automatiquement moindres lorsque les barrières douanières seront rétablies. Je me permets de ne pas miser sur un nouvel essor de l’économie, tout au moins dans un premier temps. L’industrie devra se réadapter. Il est à craindre que beaucoup ‚entreprises ne pourront pas garder le cap et seront acculées au dépôt de bilan, en particulier celles qui vivent en grande partie de l’exportation. Il n’est pas erroné de prétendre que bien des emplois seront menacés.

Lorsqu’on pèse les avantages et les désavantages du Brexit, il est assez aisé de faire des pronostiques. Ce qui se passe ici est en quelque sorte un suicide. Beaucoup de citoyens partout en Europe se plaignent des subventions, mais force est de reconnaître que sans elles bien des secteurs de l’économie seraient touchés. La lucidité nous fait voir que dans le domaine des infrastructures, l’apport de Bruxelles est considérable. Un pays qui n’est plus en mesure d’investir se met automatiquement en touche. Je doute fort que les contribuables britanniques soient en mesure de combler ce vide. Il est connu qu’il y a déjà maintenant un taux de précarité non négligeable. Il ne pourra que s’accentuer. Il me paraît clair que de mauvaises surprises reviendront de plus en plus fréquemment à la surface. Nombre de maisons touchent des primes ; à l’avenir elles devront s’en passer. Je doute fort que le ministre des finances puisse gratter inlassablement dans des caisses dont l’argent disponible se réduira comme une peau de chagrin. Il a beau dire qu’il sera possible de se subventionner par ses propres moyens, je n’en crois pas le moindre mot. Et en ce qui concerne notre attitude, il faudra rester dur. Ce ne sera pas aux membres de l’UE à sortir de l’ornière un pays, qui de son propre chef s’enlise, de lui offrir des conditions spéciales. Les Anglais seront amenés de s’adapter aux conditions nouvelles qui pourraient bien signifier une régression. Je ne voudrais pas être dans la peau des habitants de la fière Albion. C’est l’aspect définitif qui est le plus désolant dans toute cette démarche. Nous aurons aux portes de l’Europe une nation qui luttera le dos au mur contre les affres de la mondialisation. Aura-t-elle les moyen de subsister ? Weiterlesen

Peu à peu les électeurs anglais apprennent ce que seront les conséquences du Brexit. En ce qui en va des subventions, le pays lui-même devra les prévoir au budget. Cela concerne en particulier l’agriculture et la recherche. Il faudra prévoir une enveloppe d’environ 6 milliards d’Euro. Cela ne s’arrêtera pas là. La facture risque de dépasser de très loin les possibilités pouvant être envisagées par le budget. Un dur réveil ! Mais comme l’a dit la cheffe du gouvernement, Theresa May, il sera impossible de revenir sur la décision populaire de quitter l’UE. L’Angleterre va au devant de difficultés financières majeures. Ce sont des considérations rétrogrades nationalistes qui ont amené le pays dans ce dilemme. Personne du camp des vainqueurs a eu le courage de décrire précisément ce qui allait arriver. Lorsqu’une nation se détache volontairement d’une union qui dans bien des domaines à fait ses preuves, il faut s’attendre à de tels inconvénients. L’équilibre du budget de l’État risque d’être pour longtemps déséquilibré. Les recettes seront automatiquement moindres lorsque les barrières douanières seront rétablies. Je me permets de ne pas miser sur un nouvel essor de l’économie, tout au moins dans un premier temps. L’industrie devra se réadapter. Il est à craindre que beaucoup ‚entreprises ne pourront pas garder le cap et seront acculées au dépôt de bilan, en particulier celles qui vivent en grande partie de l’exportation. Il n’est pas erroné de prétendre que bien des emplois seront menacés. Lorsqu’on pèse les avantages et les désavantages du Brexit, il est assez aisé de faire des pronostiques. Ce qui se passe ici est en quelque sorte un suicide. Beaucoup de citoyens partout en Europe se plaignent des subventions, mais force est de reconnaître que sans elles bien des secteurs de l’économie seraient touchés. La lucidité nous fait voir que dans le domaine des infrastructures, l’apport de Bruxelles est considérable. Un pays qui n’est plus en mesure d’investir se met automatiquement en touche. Je doute fort que les contribuables britanniques soient en mesure de combler ce vide. Il est connu qu’il y a déjà maintenant un taux de précarité non négligeable. Il ne pourra que s’accentuer. Il me paraît clair que de mauvaises surprises reviendront de plus en plus fréquemment à la surface. Nombre de maisons touchent des primes ; à l’avenir elles devront s’en passer. Je doute fort que le ministre des finances puisse gratter inlassablement dans des caisses dont l’argent disponible se réduira comme une peau de chagrin. Il a beau dire qu’il sera possible de se subventionner par ses propres moyens, je n’en crois pas le moindre mot. Et en ce qui concerne notre attitude, il faudra rester dur. Ce ne sera pas aux membres de l’UE à sortir de l’ornière un pays, qui de son propre chef s’enlise, de lui offrir des conditions spéciales. Les Anglais seront amenés de s’adapter aux conditions nouvelles qui pourraient bien signifier une régression. Je ne voudrais pas être dans la peau des habitants de la fière Albion. C’est l’aspect définitif qui est le plus désolant dans toute cette démarche. Nous aurons aux portes de l’Europe une nation qui luttera le dos au mur contre les affres de la mondialisation. Aura-t-elle les moyen de subsister ?

pm

http://www.lemonde.fr/referendum-sur-le-brexit/article/2016/08/13/sans-l-ue-le-royaume-uni-va-subventionner-l-agriculture-et-la-recherche_4982225_4872498.html

Pierre Mathias

Maintenant c’est le tour de France Télévisions : 500 emplois devront être supprimés jusqu’en 2020. Un phénomène qui touche tout les médias. Le sort des renvoyés est dans la plupart des cas tragique. Une personne au chômage à cinquante ans ne trouvera probablement plus un emploi et deviendra un assisté. Les journalistes qui connaissant une telle catastrophe peuvent en témoigner. Il n’y a plus d’alternative. Où qu’on regarde, il y a des débrayages. En particulier la presse écrite est menacée. Le chiffre d’affaire des journaux est en chute libre. L’internet en est une des causes. Cette évolution a une influence sur la qualité de l’information. Le regroupement de la presse, comme on l’observe un peu partout, est un frein à la libre parole. Les collègues vivent constamment dans la peur d’être renvoyés. Une perspective qui ne peut qu’engendrer une certaine médiocrité. On veut plaire afin de ne pas passer à la trappe. C’est parfaitement humain, mais désolant pour la bonne marche de la démocratie. La presse devrait être outil de contrôle mais elle ne l’est plus vraiment. La même situation se passe en Allemagne où le service public bât aussi de l’aile, souvent à cause d’une mauvaise gestion. Le redevance y est pour quelque chose. Lorsqu’on reçoit régulièrement de l’argent sans bouger le petit doigt, cela n’encourage pas forcément de bons investissements. Au lieu de se concentrer sur le programme, l’administration étouffe toutes ouvertures. En ne voulant prendre aucuns risques, elle a figé tous l’appareil de production. Les conditions de travail, en ce qui concerne particulièrement la télévision, ont diamétralement changé. Weiterlesen

Une majorité de citoyens désirent qu’il y ait un renouvellement politique majeur pour les présidentielles. Ils ne souhaitent pas que François Hollande ou Nicolas Sarkozy se représentent. Alain Juppé recueille le plus d’adhésions, suivi de Manuel Valls. Une fois de plus ils misent sur des hommes ou des femmes, non sur une réforme de fond de la société. C’est pourtant ce qu’il faudrait obtenir, si on veut arriver à sortir la France de la crise. Cela demande un effort individuel de tous les habitants. C’est là que le bât blesse. Personne ne semble être prêt à renoncer à ses habitudes. Il est vrai qu’il n’y a pas de garantie de succès, mais si on ne tente rien, il ne reste plus que la stagnation. Un état néfaste dans un monde qui bouge sans arrêt. Miser sur des dirigeants est une chose, leur donner les moyens de réussite une autre. Prenons le chômage qui ne devrait pas être une fatalité. Une direction politique d’un pays peut donner des coups de pouce, pas plus. Sans l’apport de toutes les forces vives de la nation, cela restera un catalogue de bonnes intentions, sans pour autant changer quoi que ce soit. La loi Macron est un pas dans une bonne direction, mais si elle n’est pas soutenue par tous ceux qui pourraient contribuer à une relance, elle restera un papier sans conséquences. Les partenaires sociaux devraient enfin se poser la question, de quelle manière ils pourraient contribuer à faire redémarrer la machine, qui tourne en ce moment au ralenti ? Le Président a beau annoncer des mesures encourageant l’embauche de travailleurs, si les entreprises n’y voient pas d’avantages, rien ne bougera. C’est la raison pour laquelle je me méfie de tels sondages comme celui qui m’a incité à écrire ces lignes. Weiterlesen

Myriam El Khomri n’est que depuis à peine un mois ministre du travail et elle encaisse déjà un coup de massue. En août il y a eu 20000 demandeurs d’emplois en plus qui se sont annoncés aux guichets. Cela correspond à une montée de 0,6% par rapport au mois précédent. Il est vrai que l’insécurité générale que nous vivons aujourd’hui n’encourage pas les entreprises à investir et à engager du personnel, au contraire. La crise amorcée des pays émergents n’a pas arrangé la situation. Les pertes en bourse ont freiné toutes initiatives. Et c’est pourtant dans un contexte difficile qu’il faudrait montrer de l’imagination, jeter son regard sur l’avenir. On aurait l’occasion de le faire avec des crédits aux taux d’intérêts des plus bas. Ce qui se passe en France est à l’inverse de l’atmosphère actuelle en Allemagne. L’économie vit en plein boom, la rentrée des impôts est élevée, ce qui permet à ce pays de subventionner la migration. Mais cela ne sera pas à fonds perdu si on en croit le gouvernement. Les réfugiés qui resteront auront du travail, occuperont des places vacantes vue la baisse démographique. Mais c’est aussi un pari. Angela Merkel est persuadée, que ce qui se passe actuellement en République Fédérale est un gage pour l’avenir, n’en déplaise à Madame Le Pen. Au lieu de se calfeutrer dans l’isolationnisme, un mirage aux effets pervers, elle va résolument de l’avant et donne ainsi un coup de fouet à tous ceux qui prônent le pessimisme. Malgré la catastrophe de Volkswagen, dont les retombées pour l’économie allemande ne peuvent pas encore être jaugées, la chancelière prend le parti donner de l’espoir à tous ceux qui ont peur, qui craignent trébucher au moindre obstacle. Une attitude pleine de bon-sens et de confiance. Weiterlesen

Christiane Taubira, ministre de la justice, rêve d’une semaine de 32 heures de travail. Pour elle la loi Macron qui autorise 12 fois par an le travail dominical ne correspond pas à ses vues. Elle préconise que les citoyens puissent consacrer plus de temps à leur famille, à des activités culturelles et sociales. En résumé, plus de liberté pour s’épanouir. Un tel système, aussi censé soit-il, ne peut pas tenir le cap. Il implique une situation économique mirifique, ce qui n’est aucunement le cas et ceci d’autant plus que le chômage paralyse de plus en plus de personnes. On a bien vu que les 35 heures hebdomadaires n’ont pas pu augmenter les offres d’emploi. Au lieu de faire travailler plus de monde, les entreprises ont rationalisé leurs moyens de production et l’administration nécessaire à la bonne marche des affaires. Bien que l’idée qui se cachait derrière cette loi soit logique, elle n’était pas réalisable dans les faits. Elle a même contribué à une détérioration du marché. L’éthique du bon travail en a pris un sacré coup. La philosophie des loisirs aussi ! Weiterlesen

En janvier le chômage a diminué de 0,5% en catégorie A. Les moins de 25 ans en sont les principaux bénéficiaires. Cela représente 19 100 demandeurs d’emploi en moins, la plus forte baisse en un mois depuis 2007. À côté des 3,50 millions de sans-emplois en métropole en décembre 2014, une goutte d’eau. Ces chiffres démontrent que la France pourrait se trouver dans une courbe ascendante. Il s’agit maintenant de maintenir cette dynamique et de tout tenter pour arriver à encore à de meilleurs résultats. Mais cela dépend aussi de la conjoncture internationale. Le bras de fer entre la Grèce et l’UE n’est pas encore terminé. La stabilité de l’euro en dépend. Pour les investisseurs une incertitude qui ne les encourage pas à agir. Weiterlesen