Christiane Taubira, ministre de la justice, rêve d’une semaine de 32 heures de travail. Pour elle la loi Macron qui autorise 12 fois par an le travail dominical ne correspond pas à ses vues. Elle préconise que les citoyens puissent consacrer plus de temps à leur famille, à des activités culturelles et sociales. En résumé, plus de liberté pour s’épanouir. Un tel système, aussi censé soit-il, ne peut pas tenir le cap. Il implique une situation économique mirifique, ce qui n’est aucunement le cas et ceci d’autant plus que le chômage paralyse de plus en plus de personnes. On a bien vu que les 35 heures hebdomadaires n’ont pas pu augmenter les offres d’emploi. Au lieu de faire travailler plus de monde, les entreprises ont rationalisé leurs moyens de production et l’administration nécessaire à la bonne marche des affaires. Bien que l’idée qui se cachait derrière cette loi soit logique, elle n’était pas réalisable dans les faits. Elle a même contribué à une détérioration du marché. L’éthique du bon travail en a pris un sacré coup. La philosophie des loisirs aussi ! Weiterlesen

Le nouveau secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, est un homme du passé, si on en croit ses dires. Vouloir diminuer le temps de travail à 32 heures par semaine pour, comme il le dit, lutter contre le chômage, est à mes yeux une aberration. La loi des 35 heures instaurée par le gouvernement Jospin en 2000 a été dans son ensemble un échec. Au lieu d’améliorer la situation sur le marché de l’emploi, elle a accentué le marasme, en particulier chez les PME. Très vite les intéressés se sont aperçus qu’il ne s’agissait pas seulement d’une simple répartition, mais que le coût du travail s’en trouvait augmenté. Pour les employés et pour les patrons cela représente encore moins d’argent. Weiterlesen