My GPS is guiding me — Thinking is up to me?

Wrong-way driver alarm on the A6 motorway at Mannheim. 81-year-old man was driving the wrong way onto the highway. It went smoothly at the end. The man said that he had strictly followed the instructions of their navigation device. Now many people might say: Typically at this age! Everyone would notice that! Really? Yes, the man could have noticed it, if he had not blindly relied on technology. This is not a question of age. Honestly: Don´t we act the same way in our everyday life meanwhile? If you don´t know something, you google! The computer knows it. In former times at school we used to work for hours on a translation of a Latin text. Today, we pick out the best translation on the Internet. If so, please quote! Our parents had already grumbled if we took the calculator instead of doing mental arithmetic. Exception in mathematics! In our times that´s every day life. The computer solves every problem! My orientation admittedly has become worsesince I use a navigation device. Where does this lead to? I don´t know. Wait, I am gonna google that …

 

Mein Navi lenkt — Ich denke?

Geisterfahreralarm auf der Autobahn A6 bei Mannheim. 81-jähriger Mann fuhr falsch herum auf die Autobahn auf. Es ging noch einmal glimpflich ab. Der Mann sagte, er habe sich strikt an die Anweisungen seines Navigationsgerätes gehalten. Jetzt werden viele sagen: Typisch in diesem Alter! Das muss man doch merken! Wirklich? Ja, hätte man merken können, wenn man sich nicht blind auf die Technik verlassen hätte. Das ist aber keine Altersfrage. Ehrlich: machen wir das Gleiche nicht mittlerweile überall im Alltag? Man weiß manches nicht, man googelt! Der Computer weiß es. In der Schule hat man früher stundenlang an einer Übersetzung eines lateinischen Textes gesessen. Heute sucht man sich die beste Übersetzung im Internet heraus. Wenn schon, dann bitte zitieren! Unsere Eltern hatten schon gemeckert, weil wir, statt im Kopf zu rechnen, nach dem Taschenrechner griffen. Ausnahme in Mathematik! Heute ist das Alltag. Der Computer löst jedes Problem! Zugegeben, meine Orientierung ist auch schon schlechter geworden, seit ich ein Navigationsgerät benutze. Wo führt das hin? Ich weiß es nicht. Warte, ich google mal …

© Thomas Dietsch

La nostalgia—O dà fastidio a qualcuno?!

Recentemente mi sono seduto al computer portatile. La finestra dietro di me era inclinata. Un rumore dall’aperto ha eccitato la mia attenzione. Chiasso di bambini! Al contemporaneo moderno viene in mente immediatamente: „Non avete nessun telefonino? Nessun tablet? Dovete sfogarvi così?! “. I bambini sono rumoroso durante il gioco, realizzano la sua immaginazione, essi si sbottonano. Chi si articola, produce rumori. Noi adulti abbiamo perso molta della nostra fantasia, abbiamo imparato a tacere. Una volta si diceva: „Bambini, andate fuori a giocare!“. Nell’appartamento era traquillo. Oggi ci sono telefonini e altra robaccia di computer per occupare i piccoli. Sono tranquilli, sono nella casa. E l’aperto, questo è là, „di dove viene il fattorino della pizza.“ (Detto di Dieter Nuhr). Ma dove rimane l’immaginazione?! Rimane per strada … Tra l’Aperto e Dentro.

Nostalgie — Oder stört´s?!

Ich saß neulich am Laptop. Das Fenster hinter mir war gekippt. Lärm von draußen erregte meine Aufmerksamkeit. Kinderlärm! Dem modernen Zeitgenossen fällt da gleich ein: „Habt Ihr kein Handy? Keinen Tablet? Müsst Ihr so rumtoben?!“. Kinder werden beim Spielen laut, sie leben ihre Fantasien aus, gehen aus sich heraus. Wer artikuliert, produziert Geräusche. Wir Erwachsenen haben viel an Fantasie eingebüßt, gelernt zu schweigen. Früher hieß es: „Kinder, geht nach draußen spielen!“. In der Wohnung war Ruhe. Heute gibt es Handys und anderen Computerkram, um die Kleinen zu beschäftigen. Sie sind still, sie sind im Haus. Und draußen, das ist da, „wo der Pizzabote herkommt.“ (Zitat von Dieter Nuhr). Aber wo bleibt die Fantasie?! Irgendwo auf der Strecke … Zwischen Draußen und Drinnen.

© Thomas Dietsch

En une semaine 3500 personnes, principalement des syriens et érythréens, ont été sauvées dans le canal de Sicile. 18 cadavres ont été découverts dans un canot de sauvetage. Ce scénario se répète chaque semaine au Sud de l’Italie. Le flot des réfugiés ne s’arrête pas. Pour l’Europe un problème de taille qui devrait être réglé. Mais par où commencer ? De bons apôtres préconisent qu’il faut à tout prix améliorer les conditions de vie dans leurs pays respectifs. C’est malheureusement une utopie. Personne ne peut reprocher à des immigrants de quitter l’enfer de la Syrie par exemple. Tant que le régime y sévit, rien ne changera. Il en est de même des territoires sous l’occupation de l’État islamique. Plutôt prendre le risque de sombrer dans la mer, que d’être soumis au totalitarisme et ses effets pervers. Ne réagirait-on pas de même si nous étions à leur place ? Mais la situation ne peut pas durer. L‘ Europe est forcée de prendre des dispositions. Refluer ces malheureux ? Mais où iraient-ils ? Les recevoir sans contraintes ? Ce n’est pas non plus possible. Nos capacités sont arrivées à une limite qui ne peut pas être dépassés. Faire la différence entre migrants économiques et politiques ? Souvent ces deux aspects sont fortement imbriqués. Mais une chose est clair, il faut que l’UE prenne des dispositions communes. L‘ Italie n’est plus en mesure de résorber le nombre des réfugiés. Ces derniers doivent être répartis dans toute l’Union. Dès que la situation le permettra, il faudra les inciter à repartir chez eux, ceci sans contraintes de notre part.

pm

http://www.liberation.fr/monde/2014/08/24/immigration-nouveaux-drames-dans-les-eaux-italiennes_1085906

 Pierre Mathias

Comment condamner l’attitude des russes en ce qui concerne l’Ukraine, sans pour autant blesser trop Vladimir Poutine ? Pas une mince affaire. La chancelière sait à quel point il est nécessaire d’intégrer « le grand empire » dans un contexte européen. C’est la raison pour laquelle elle préconise la voie diplomatique et rejette les propos musclés de Anders Fogh Rasmussen, le secrétaire général de l’Otan. Il n’est pas question pour elle d’employer les armes. Je l’approuve entièrement mais comment arriver à un résultat tangible sans employer la méthode forte ? Poutine se trouve actuellement dans une situation favorable. Il n’a qu’à attendre. Pour les occidentaux il en est autrement. Par l’annexion de la Crimée ils ont déjà perdu la face. Ils doivent tout faire pour enrayer ce processus, mais ils ont les mains liées. Ce n’est pas en palabrant qu’on fera reculer les forces armées des deux côtés. Les intérêts en jeu sont trop élevés. Les dirigeants russes veulent corriger les « erreurs du passé ». Il s’agit de ramener au bercail les Républiques qui ont quitté le bateau après la chute du mur der Berlin. Le président sait qu’une grande majorité de ses concitoyens le soutient dans cette odyssée. C’est de la dynamite. Angela Merkel en est bien consciente et ne fera rien pour rompre l’équilibre fragile qui règne jusqu’à ce jour. Comme il est dans ses habitudes, elle emploiera un langage crypté afin d’éviter que les portes se ferment. Gardons la tête froide !

 pm

http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/08/23/ukraine-merkel-appelle-a-un-cessez-le-feu-bilateral_4475772_3214.html

Pierre Mathias

Qu’aurait dit Mohammed après le meurtre horrible du journaliste américain James Foley par les jihadistes de l’État islamique ? Aurait-il cautionné les images prises lors de son « exécution » ? Égorger un être humain n’a rien de commun avec les préceptes moraux du Coran. C’est tout simplement lâche de s’attaquer ainsi à un individu livré à lui-même. Les jihadistes ne remarquent-ils pas qu’ils se mette idéologiquement à contre-faux des principes qu’ils veulent imposer à des populations entières ? Ce qui s’instaure actuellement est un régime de terreur, ni plus, ni moins. Cela n’a plus rien à voir avec la religion ou la politique. Peut-on justifier la haine qui anime les dirigeants du Califat ? Il est clair que beaucoup de musulmans ont été malmenés pour leur croyance, qu’ils ont été en proie au dédain. Leur situation sociale est dans bien des pays plus que précaire. Bien des raisons de ressentir de la colère, mais cela ne justifie en aucune manière le meurtre perpétré contre James Foley. Je ne pense pas qu’il puisse avoir un accord entre l’occident et l’État islamique tant que la violence régnera. Le phénomène qui se dessine actuellement est bien plus grave que les menaces d’Al Qaida. Pourquoi ? Parce qu’une partie des Sunnites soutiennent ce mouvement. Le fondamentalisme est un fléau qui nous concerne tous. Nous n’avons pas de leçons à donner ! N’oublions pas que le Nazisme à ravagé une grande partie de l’Europe et ceci pour propager la bonne nouvelle. Il n’était pas question de religion, mais la démarche est la même. Si nous n’intervenons pas rapidement, un génocide ne pourra pas être évité.

pm

http://www.liberation.fr/monde/2014/08/22/le-conseil-de-securite-denonce-le-meurtre-lache-et-haineux-de-james-foley_1085278

Pierre Mathias

L‘ Afrique du Sud ferme ses frontières à tous les ressortissants venant des pays, où le virus de l’Ebola sévit. Seul le Nigeria – malgré trois décès – n’est pas sur la liste noire. Il y a de quoi paniquer. Cette épidémie ne pouvant pas être soignée, il faut attendre qu’elle s’arrête d’elle même. Une sombre perspective ! Cela implique que l’opinion publique accepte qu’il y ait un grand nombre de victimes, étant impuissante de trouver un remède adéquat pour enrayer cette catastrophe. Cela me rappelle tout ce que j’ai lu sur la grande peste. Un paradoxe dans une époque où la technologie nous donne l’impression de tout pouvoir maîtriser. Les spécialistes reviennent à des méthodes ancestrales. Elles consistent à enfermer les malades dans des ghettos, à les mettre en quarantaine ou attendre tout simplement qu’ils meurent. Au bout du compte, seules les prières peuvent aider. Cela démontre que l’homme n’est pas en mesure de tout maîtriser. Il en va de même pour d’autres maladies incurables. Ce qui m’attriste le plus est de constater que l’Afrique, un continent martyre à mes yeux, est de nouveau concerné. C’est profondément injuste. Mais ni l’Europe, ni les USA devraient se croire épargnés. L’Ebola ne fait pas de différence raciale et sociale, le virus est profondément démocratique ! Ce n’est pas une consolation, plutôt le constat de notre impuissance.

 pm

http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/08/21/l-afrique-du-sud-ferme-ses-frontieres-aux-voyageurs-venant-des-pays-touches-par-ebola_4474891_3244.html

Pierre Mathias

 

Ich finde es immer wieder schön, wenn Paare und Personen des öffentlichen Lebens auch öffentlich zu ihren Lieben oder zu ihrer Familie stehen und keine Angst haben, dass ihnen dadurch Fans, Kunden oder Kontakte verloren gehen. Wenn ein Rockstar seine zarte Seite durchblicken lässt, dass er hin und weg ist von seiner Liebsten oder wenn die Theater-Schaupielerin keine Bedenken hat, einen Hauch ihres Kusses auf seine Wange zu drücken. Geht es in dieser Welt nicht auch um Liebe und Gefühle? Und dürfen Personen des öffentlichen Lebens oder Bühnenstars das nicht zeigen, weil ihnen sonst die Fans abhanden kommen könnten? Stehen sie nicht dazu? Dann kann ich nur sagen, schwaches Bild! Wer nicht für seine Leistung und seine Kunst anerkannt wird und um Zustimmung oder Fans bangen muss, hat die falsche Audience. Was könnte erheiternder sein als zu sehen, dass zwei Menschen sich gefunden haben, lieben, Freude aneinander haben und das sogar, wenn jeder für sich in der Öffentlichkeit steht? Sind wir nicht alle Menschen, die Berührungen und Liebe brauchen? Denken Sie vielleicht, der begehrte Bühnenstar hatte noch nie Geschlechtsverkehr? Auf der anderen Seite verstehe ich nicht, wenn eine Liebe bewusst unter den Teppich gekehrt wird. In der heutigen Zeit können wir uns offenbaren und auch VIP´s haben ein privates Leben – manchmal sogar ganz anders als man denkt.

Jedenfalls erfreue ich mich daran, wenn der Rocker, der auf der Bühne hardcore ist, seine Liebste virtuell sanft umgarnt und vollkommen verzückt von ihrer Schönheit ist. Ich schmelze förmlich mit und ein wenig Romantik gehört doch auch dazu.

Andersrum: wer Angst hat, ihm oder ihr könnten Fans verloren gehen, der hat entweder ein Problem, keine ehrliche Beziehung oder er ist auf Suche. Gäbe es sonst eine vernünftige Erklärung, warum das verschwiegen wird? Es ist nicht fair, seinen Partner oder seine Partnerin zu verleugnen, das zeigt Schwäche und schlichtweg Angst. Oder aber… nun sitzt mir der Schelm im Nacken … da wurde noch nicht genug gefickt und es rettet das angeknackste Ego.

So schön, wenn Menschen – auch öffentlich – zu ihrer Liebe stehen, zu ihrer Familie, zu ihren Kindern, denn was wären sie alle, wenn diese Menschen nicht mehr wären?

 

 © Petra M. Jansen

 

http://jansen-marketing.de

Post capitalism

If you look into the new book written by Jeremy Rifkin, you´ll be confused at first. But on the one hand his ideas are not new, on the other hand it is worth considering them. Capitalism is at it´s end, not yet, but soon. What comes next? Good question! But there was a period before capitalism, we always forget that. Capitalism is thus replaceable. It is based on the lack of resources, which is faced by the infinity of human needs. It creates dependencies of the workers on the corporations. This has already been seen by Marx. Some people talk about modern slavery. Rifkin recommends the Commons. These are small units in which people produce for themselves and exchange services. „Prosumers“! Instead of mass production of goods, common goods production. Persuit of profit is not needed. Why don´t we repair neighbour´s faucet in exchange for a cake?! The Third Industrial Revolution has arrived.

Postkapitalismus

Wenn man in das neue Buch von Jeremy Rifkin hineinschaut, dann ist man zunächst verwirrt. Aber seine Thesen sind zum einen nicht neu, zum anderen erwägenswert. Der Kapitalismus ist am Ende, noch nicht, aber demnächst. Was kommt danach? Gute Frage! Aber es gab eine Phase vor dem Kapitalismus, das vergisst man immer. Der Kapitalismus ist also ersetzbar. Er baut auf dem Mangel an Gütern auf, dem die Unendlichkeit der Bedürfnisse des Menschen gegenübersteht. Er schafft Abhängigkeiten der Arbeiter gegenüber den Konzernen. Das hat Marx auch schon gesehen. Manche sprechen von moderner Sklaverei. Rifkin empfiehlt die Commons. Kleine Einheiten, in welchen die Menschen für sich produzieren, Leistungen austauschen. „Prosumenten“! Statt Massenproduktion von Gütern Güterproduktion der Massen. Gewinnstreben ist überflüssig. Warum nicht für einen Kuchen einmal den Wasserhahn des Nachbarn reparieren?! Wir sind in der Dritten Industriellen Revolution.

© Thomas Dietsch