Personne n’est en mesure aujourd’hui de prévoir l’avenir. Ce sont les événements qui dictent la marche des choses. Les programmes élaborés par les partis ressemblent à des usines à gaz. Les politiciens perdent de plus en plus la face car ils sont dans l’incapacité de tenir leurs promesses. François Hollande en est la preuve. L’interview qu’il a donné au monde est réaliste, mais démontre dans quelle situation précaire il se trouve. Cela ne présage rien de bon ! L’homme providence n’existe plus. Peut-être est-ce un bien. L’histoire a démontré ce que « les sauveurs » peuvent apporter. Souvent des catastrophes ! Mais entre ça et un manque total d’espoir il y a une marge. Je suis resterai toujours un homme de gauche, mais je ne suis pas aveugle. Je connais les difficultés dans lesquelles se trouve le président et ne l’envie pas. Je crains qu’il soit trop tard pour changer de cap. Il n’arrive malheureusement plus à convaincre, même si ces initiatives sont valables. Il ne passe plus la rampe, ce que je trouve très regrettable. De l’eau sur le moulin des démagogues de droite. Sans aucun doute le populisme infectera l’atmosphère ces prochaines années. Non, nous n’avons pas besoin d’un nouveau Pétain !

pm

http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/08/20/les-trois-sujets-ou-francois-hollande-change-de-cap_4474005_4355770.html

Pierre Mathias

Ce ne sont pas toujours des considérations stratégiques qui provoquent des conflits. Les tirs de mortiers font de nouveau la loi à Gaza. Ceci après une attaque de missiles sur Israël. La riposte était programmée, entraînant derrière elle haine et désespoir. Le Hamas sait parfaitement bien que l’ennemi ne laisserait rien passer. Dans un tel contexte je ne vois pas trop comment les acteurs de cette tragédie pourraient se retrouver autour d’une table pour chercher des solutions. Personne ne voudra bouger d’un millimètre de peur de perdre la face. Ont-ils oublié que seule la paix pourra permettre aux uns et aux autres de vivre correctement. Je ne vais pas aller aussi loin de parler d’harmonie, mais tout au moins d’une coexistence qui pourrait un jour déboucher sur des relations identiques à celles de la France et de l’Allemagne. Là aussi il a fallu que des centaines de milliers de soldats et de civilistes y laissent leur peau. Le prix était horriblement élevé. Il a fallu des dizaines d’années pour que ces deux peuples comprennent que la guerre est un cul-de-sac. Faudra-t-il en arriver là ? Il serait opportun que les deux belligérants jette un regard sur l’histoire et en tirent leur leçon.

 pm

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/08/19/gaza-des-tirs-de-roquette-interrompent-la-treve_4473490_3218.html

Pierre Mathias

La résistance chrétienne face à l’État Islamique est tout à fait légitime. Je réagirais de même si c“était le contraire qui se passait. Il est triste de constater que le totalitarisme soit si virulent lorsqu’il s’agit de religions. Je trouve insupportable qu’on puisse imposer à qui que ce soit ce qu’il doit croire ou penser. Cela va à l’encontre de toutes les écritures saintes et ne peut pas être compatible avec le message d’amour que Dieu veut nous transmettre. Peu importe comme il se nomme, je ne crois pas que les meurtres perpétrés en son nom, trouvent son adhésion. Jusqu’à présent je pensais pouvoir dissocier la politique de tous agissements religieux. Force est de constater qu’il est impossible de le faire. La violence perpétrée contre les chrétiens ne pourrait pas perdurer si il n’avait pas une idéologie derrière toutes ces actions. En Irak comme en Syrie, la haine est de mise et infecte le climat. Je me demande si une réconciliation pourrait encore avoir lieu ? Sans un compromis, cela me paraît impossible. Le fossé sanglant entre ces deux communautés devient de plus en plus profond. Que faire ? Prier, je ne vois pas d’autres solutions.

 pm

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/08/18/al-koch-derniere-ville-chretienne-d-irak-qui-resiste-a-l-etat-islamique_4472875_3218.html

Pierre Mathias

Er wuchs auf in der Siedlung vor der Stadt,

Unverstanden, nie zufrieden mit dem, was er hat.

Entwickelte Hunger, die Gier, alles zu kriegen,

Und blieb nur der Junge aus Block Nummer 7.

 

Als er älter war, hat er viel Zeit auf den Straßen verbracht,

Und lernte sie kennen, die Könige der Nacht.

Frei, nahmen sie sich, was man nicht kaufen kann.

Er hat lange beobachtet, gezogen in ihren Bann.

 

Hatte plötzlich alles, was ihm gefällt,

War angesehen und reich, die besten Freunde der Welt.

Endlich hat er es geschafft, war einer der Großen,

Zog umher, sein Markenzeichen, die schwarzen Lederhosen.

 

Er weiß es nicht mehr, von irgendetwas war er aufgewacht,

Sah in die Dunkelheit, blaue Lichter durchzuckten die Nacht.

Sein Fehler war, er wurde unbesorgt;

Jetzt wurde er sich bewusst, die Freiheit, sie war nur geborgt.

 

Wie ein Dieb in der Nacht ergriff er die Flucht,

Sah vor sich den Steckbrief: „Der wird gesucht!“.

Panik im Dunkel hat ihn ergriffen,

Es war irgendein Neider, man hat ihn verpfiffen.

 

Er rennt zum Auto, der Motor des Porsche wird munter,

Rücksichtslos rast er los, immer die Straße runter.

Angst macht sich breit, die Kurve ist eng, der Straßenrand,

Er verliert die Kontrolle, der Wagen schleudert, die Häuserwand.

 

Das Haus ist leer, die Räume wirken verlassen.

Erinnerungen an rauschende Feten verblassen.

Ein Wasserhahn tropft, das vergessene Handy, im Display ein Riss,

Trotz alledem hier hat er immer etwas vermisst.

 

War über die Jahre nie mit sich im Reinen –

In Nächten, drei Straßen weiter, hört man sie weinen.

 

© Thomas Dietsch

 

Des connaissances allemandes m’ont parlé des réticences qu’elles ont quant à un engagement militaire de leur pays en Irak. « Il ne faut pas oublier notre passé. Il nous oblige à rester neutre. » Elles rejettent aussi la livraison d’armes, qui à leurs yeux, ne peut que pervertir ceux à qui elles sont destinées. Je suis d’un autre avis et leurs ai dit. Ce qui se passe sous un soleil de plomb est un génocide, un meurtre collectif. Et ceci au nom de leur foi, de leur justice ! Tout en respectant d’autres croyances, je ne vois pas d’autres solutions que de combattre une telle hystérie par les armes. Nous ne pouvons pas rester neutres ! Se cacher sous le couvert du pacifisme me semble pervers, lâche. Je suis rassuré que des politiciens comme Angela Merkel ou Sigmar Gabriel ont donné le feu vert à une aide militaire. C’est d’une importance vitale pour les droits de l’homme, issus de la Révolution. Rester inerte serait se nier soi-même. Nous aussi avons des idéaux à défendre, à faire valoir. L’humanisme ne signifie pas se taire, au contraire. Il est rassurant de savoir que le barrage de Mossoul a été repris. Sans l’aide des USA cela n’aurait pas pu se passer. Les populations concernées auront un répit, même si la guerre n’est pas gagnée. Sans l’apport de la République Fédérale, l’Europe toute entière se désavouerait. Les bonnes paroles ne suffisent plus. Seule l’action permettra de sauver des milliers de gens. Aussi leur dignité !

 pm

http://www.liberation.fr/monde/2014/08/17/irak-kurdes-et-tribus-sunnites-contre-attaquent-face-a-l-avancee-jihadiste_1082092

 Pierre Mathias

Condividere

„Condividi con il tuo vicino di casa!”. Chi è cresciuto con i fratelli sa che cosa significa. Si condivide le cose con i suoi simili, in modo che tutti possano godere di questi. La gioia comune supera il fatto che non è in possesso dell´oggetto intero, ma solo una frazione dopo la divisione di esso. L’umanità è più importante che desideri materiali! Ma considerato in modo immateriale condividere anche porta gioia. Un libro di Jörg Todenhöfer si intitola: „Condivi la tua felicità e tu cambi il mondo!“. Lo sappiamo così! Anche la rete sociale offre l’opportunità di condividere. „Like and Share“. Questa è la stessa cosa? Superficialmente sì! Visto in particolare, c´è una differenza molto grande. Condividere in senso delle reti sociali vuol dire „Possiede le cose degli altri!“. In altre parole: Copiare e pubblicarlo sul vostro sito web. In un senso certo, rubiamo un’idea a qualcuno e la vendono come la nostra. Questo è in realtà peggiore di materialista, chi accaparra sua proprietà e non vuole condividerla nel senso vecchio. Quo vadimus?!

 Teilen

„Teile mit Deinem Nächsten!“. Wer unter Geschwistern aufgewachsen ist, der weiß, was das bedeutet. Man teilt die Dinge mit seinen Mitmenschen, damit alle Freude an diesen haben. Die gemeinsam empfundene Freude überwiegt die Tatsache, dass man nach dem Teilen materiell nicht mehr den ganzen Gegenstand, sondern nur noch einen Bruchteil daran besitzt. Mitmenschlichkeit vor materiellen Begehrlichkeiten! Aber auch immateriell betrachtet bringt Teilen Freude. Ein Buch von Jörg Todenhöfer trägt den Titel: „Teile Dein Glück und Du veränderst die Welt!“. So kennen wir das! Auch soziale Netzwerke bieten die Möglichkeit an, zu teilen. „Like and Share!“. Ist das das Gleiche? Vordergründig ja. Genauer betrachtet gibt es einen ganz gewaltigen Unterschied. Teilen im Sinne der Sozialen Netzwerke heißt: „Mache Dir zu eigen, was ein anderer besitzt!“. Mit anderen Worten: Kopiere und poste es auf Deiner Website. In gewissem Sinne nehmen wir dem Anderen etwas weg, stehlen ihm eine Idee und verkaufen sie als die unsrige. Das ist eigentlich noch schlimmer als der Materialist, der Dinge hortet und nicht in altem Sinne teilen möchte. Quo vadimus?!

 

© Thomas Dietsch

Ce soir se retrouveront à Berlin les ministres des affaires étrangères de la Russie, de l’Ukraine, de la France et de la République Fédérale. Le but recherché est de trouver une solution pour désamorcer la situation autour de Donetsk. Vous me direz avec raison qu’il vaut mieux prendre une tasse de thé ensemble que de se tirer dans les pattes. Je suis du même avis, mais dans ce cas-là je ne vois pas de solutions. Personne n’est prêt à laisser des plumes. Les protagonistes camperont sur leurs positions et ne feront pas de concessions. La loi du talion est le seul langage employé. Tant qu’il y aura un status quo, pourquoi se plier aux exigences de l’adversaire ? Faut-il attendre que l’Est de l’Ukraine soit transformé en une terre brûlée, que des milliers de morts jonchent les routes, que des quartiers entiers soient en ruines ? Cela se passera si la diplomatie ne réussit pas l’impossible. J’ai de grands doutes qu’elle arrive à calmer les esprits. Dans de tels cas je me pose toujours la question de savoir pourquoi les hommes ne comprennent pas, qu’une guerre génère uniquement des perdants. L’histoire l’a démontré ! Mais je crains qu’avec de tels arguments je n’arrive pas à sensibiliser les acteurs de ce drame absurde. Comme des coqs de combat, ils veulent en découdre. Comme des machos qui craignent perdre la face envers leurs maîtresses. Ils pourront en débattre lors du small talk.

 pm

http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/08/16/accord-entre-moscou-et-kiev-sur-les-modalites-du-passage-du-convoi-humanitaire-russe_4472524_3214.html

Pierre Mathias

La situation semble se détériorer à l’Est de l’Ukraine. Il est question d’une incursion armée de la part des russes sur le territoire que les séparatistes détiennent actuellement. Cela ne présage rien de bon. Un incident que Moscou nie évidement. Ne nous faisons pas d’illusions, les efforts de paix seront probablement caduques, car la tentation de récréer un empire, tel qu’il existait au temps des soviets est omniprésent, les sondages le démontrent bien. Vladimir Poutine se trouve au sommet de sa popularité. Mais il ne doit pas pour autant ignorer qu’une majorité de son peuple rejette une intervention armée. Et nous à l’Ouest ? Nous nous sommes faits piéger. La volonté d’aider l’Ukraine à sauvegarder son indépendance est limitée. Sommes-nous prêts à nous lancer dans une aventure pour un pays, qui par bien des aspects, nous semble aussi étranger que la Russie ? Force de reconnaître que Kiev pour la plupart d’entre-nous ne fait pas partie de notre univers. Poutine le sait bien et c’est la raison pour laquelle il agit de la sorte. Mais indépendamment de ces considérations, il faudrait à tout prix trouver une solution. Dans l’état actuel des choses, cela semble impossible. Je ne crois pas qu’une autonomie régionale puisse changer quoi que ce soit. Il est trop tard. Trop de sang a été déversé pour obtenir de la population un assentiment. Personne ne doit perdre la face, une utopie si on veut que les armes se taisent. D’où les provocations pour attiser la haine. Pauvre Ukraine !

 pm

http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/08/15/combats-et-bataille-de-com-a-la-frontiere-entre-l-ukraine-et-la-russie_4472311_3214.html

Pierre Mathias