Un grave coup de frein : la croissance bat de l’aile en Allemagne comme en France. La situation mondiale est à tel point tendue, que les investisseurs craignent pour leur argent. Personne ne peut dire aujourd’hui où nous allons. Au lieu de tabler sur l’optimisme, la morosité gagne du terrain. Il est reconnu que la psychologie joue un rôle essentiel lorsqu’il s’agit de faire redémarrer un outil industriel. En France, un pays d’habitude combatif, un grand nombre de citoyens semblent avoir jeté l’éponge. Cela en contradiction complète avec l’esprit qui régnait au sein de la Résistance. La situation était diablement plus grave qu’aujourd’hui. La question peut se poser, si la consommation a fait de nous des mollusques ? Au lieu de prendre le taureau par les cornes, nous nous trouvons au pied du Mur des Lamentations. Je deviens agressif lorsque j’entends les plaintes autour de moi. Il est facile de fustiger le Président au Café du Commerce, le rendre responsable de tous les maux. Mais si on a le malheur de dire que tout essor part d’un effort personnel, les interlocuteurs « tirent la gueule ». Le message n’est pas passé, qu’une Marine Le Pen aurait les mêmes problèmes. Si la France devait fermer ses frontières, se transformer en un île épargnée par la tourmente, elle se trouverait rapidement dans la situation de la Corée du Nord. Rejeter l’euro est à mes yeux une idiotie. Ce n’est qu’en coopérant avec les autres nations, que nous pourrons nous refaire une santé. La croissance n’a pas besoin de populisme pour redémarrer. Il lui faut un peu de confiance et c’est là qu’il y a un manque.

 pm

http://www.liberation.fr/economie/2014/08/14/la-croissance-francaise-reste-immobile-au-deuxieme-trimestre_1080525

Pierre Mathias

Gender Studies

Gender Studies is now a young discipline at the universities. That is not beyond controversy. In „Die Zeit“ is reported that the discussion partly leads to hate speech, insults and threats. One denies Gender Studies the scientific method. Inter alia with the argument that all was known, and there was nothing else to investigate … Is that true?! Science tries to solve problems that can not be solved by everyday discussion. Yes, it only arises from the search for knowledge. And obviously we do search for. There had been some capers in the past time, such as „BerlinerInnen“, the fact that all university employees should be female instantly: „Mr. Professor“ and the renaming of the meteorological highs and lows. But here we do nothing more than scratch the surface. Where does this hate come from? Why were strangers in the Middle Ages chased away or even being killed? Answer: Because the unknown was considered to be dangerous. Question of conscience: how far did we take off these times concerning the above mentioned subject? The answer is a shame. So far as „There is no more to discuss!“ is concerned. Let´s keep on investigating!

Geschlechterforschung

Geschlechterforschung ist mittlerweile eine junge Disziplin an den Universitäten. Jene ist nicht unumstritten. In „Die Zeit“ wird berichtet, dass die Diskussion zum Teil bis hin zu Hassparolen, Beleidigungen und Bedrohungen geht. Man spricht diesen Studien auch die Wissenschaftlichkeit ab. Unter anderem mit dem Argument, es sei alles bekannt, was es da noch zu forschen gäbe … Ist das so?! Wissenschaft versucht Probleme zu lösen, die die Alltagsdiskussion nicht mehr lösen kann. Ja, sie entsteht eigentlich erst da, wo man nach Erkenntnis sucht. Und offenbar tun wir das. Manche Kapriolen gab es in der Vergangenheit, wie zum Beispiel „BerlinerInnen“, die Tatsache, dass alle Hochschulangestellten plötzlich weiblich sein sollten: „Herr Professorin“ und die Umbenennung der meteorologischen Hochs und Tiefs. Aber hier kratzen wir nur an der Oberfläche. Woher kommt der Hass? Warum hat man Fremde im Mittelalter verjagt oder gar totgeschlagen? Antwort: Weil man den Unbekannten für gefährlich hielt. Gewissensfrage: wie weit haben wir uns bei dem obigen Thema hiervon distanziert? Die Antwort ist beschämend. So viel auch zu: „Es gibt da nicht mehr zu diskutieren!“. Forschen wir!

© Thomas Dietsch

Pensieri cambiano il mondo

Idee possono cambiare il mondo? „Con i nostri pensieri cambiamo il mondo!“. Mantra banale, il piccolo uomo può muovere nulla comunque?! O è forse qualcosa di vero in questa tesi?! Non sono state attuate grandi idee in California del secolo scorso da persone che sono state considerate come pazzi?! Specialmente al momento attuale, quando si corre il rischio di provocare una guerra a causa della ristrettezza di vedute della gente è più importante di fare questa domanda. Noi soffriamo del fatto che i pensieri sono giudicati come un fenomeno singolare. Essi non sono più espressi, per paura di essere non cool, di non adattarsi al corrente principale. Fanatici leggono solo un libro, per esempio, la Bibbia o il Corano. E lo fanno a frammenti. Si utilizza esattamente questo, che si inserisce nell´ ideologia particolare. Mentalità della cava di pietra! Nessuno dei libri dice: Fate la guerra! Uccidete gli altri! Anzi! Nessuno vieta di leggere più libri. E chi legge, si forma, apre orizzonti. Si sta discutendo, viene a sapere altri punti di vista. Insieme possiamo fare i primi passi. Quindi non sei più da solo, dico bene?! Solo un’idea …

Gedanken verändern die Welt

Können Gedanken die Welt verändern? „Mit unseren Gedanken ändern wir die Welt!“. Abgedroschenes Mantra, der kleine Mensch kann eh nichts bewegen?! Oder ist vielleicht doch etwas dran an dieser These?! Sind nicht große Ideen im Kalifornien des letzten Jahrhunderts verwirklicht worden von Leuten, die damals als Spinner galten?! Gerade in der heutigen Zeit, in der die Welt wieder aufgrund der Engstirnigkeit der Menschen auf Kriege hinmaschiert ist es wichtiger denn je, diese Frage zu stellen. Wir leiden unter der Tatsache, dass Gedanken als singuläres Phänomen abgetan werden. Man äußert sie nicht mehr, aus Furcht, uncool zu sein, nicht in den Mainstream zu passen. Fanatiker lesen nur ein Buch, zum Beispiel die Bibel oder den Koran. Und die nur bruchstückhaft. Genau das wird genutzt, was in die jeweilige Ideologie passt. Steinbruchmentalität! Keines der beiden Bücher sagt: Führe Krieg! Töte den anderen! Im Gegenteil! Keines der beiden verbietet, weitere Bücher zu lesen. Und Lesen bildet, öffnet Horizonte. Man diskutiert, lernt andere Ansichten kennen. Zusammen können wir die ersten Schritte tun. Dann ist man doch nicht mehr allein, oder?! Nur so eine Überlegung …

 

© Thomas Dietsch

Chaque été des alpinistes décrochent dans le massif alpin et se tuent au bas de pentes vertigineuses. Des familles entières sont entraînées dans le désespoir, parfois même dans la précarité. Et ceci pour une passion, celle de la varappe. On est en droit de se poser la question, si de telles excursions sont légitimes, si le risque n’est pas démesuré ? Faut-il interdire pour autant l’alpinisme ? Je n’irais certes pas jusque là, mais force est de constater, que beaucoup de montagnards en herbe ne sont ni équipés, ni ne jouissent d’une expérience adéquate pour se risquer ainsi dans les massifs alpins. Ont-ils pensé aux secouristes qui au détriment de leur vie, feront tout pour les sauver ? Je trouve que le prix d’un tel loisir est bien élevé. Et cela pour se surpasser. Est-ce de la vanité ? Même accompagné d’un guide, une telle randonnée n’est pas une partie de plaisir. Je me souviens des récits d’un de mes professeurs qui a escaladé quelques sommets dans l’Himalaya. Pour lui l’alpinisme était un pari contre la mort. Il l’incluait dans sa passion et souhaitait mourir en montagne. Ce qui aurait pu paraître cynique, était en fait une drogue. Son souhait a été exhaussé. Une crise cardiaque l’a terrassé après avoir réussi d’escalader en solitaire la face nord de l’Eiger. Une option pour lui ! Est-elle à la hauteur d’un plan de vie ? Ou a-t-il joué à la roulette russe ?

pm

http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/08/13/six-alpinistes-ont-disparu-pres-de-chamonix_4470841_3224.html

Pierre Mathias

Lorsque le président des USA prétend vouloir intervenir avec des frappes aériennes pour sauver les yézidis et les chrétiens d’un éventuel massacre, il dit qu’une demi-vérité. N’oublions pas que le Kurdistan est très riche en or noir. Des compagnies pétrolifères américaines les exploitent et en tirent un gros bénéfice. Une fois de plus l’argent occupe la première place, non pas l’humanitaire. En Syrie les occidentaux n’ont pas été très présents pour éviter un génocide. Pour cause ! Les sous-sols sont plus ou moins stériles et ne représentent guère de plus-value. Une réalité que j’ai du mal à accepter. L’humanité n’est guère reluisante lorsqu’on réfléchit à ces injustices. Les djihadistes n’ont sûrement pas changé de méthode en passant en Irak. Le fait est que personne n’a enregistré leurs crimes comme c’est la cas maintenant. Cela ne m’empêche pas d’approuver les ripostes aériennes. Je regrette seulement que cela ne se soit pas passé plus tôt. Non, nous ne pouvons pas fermer les yeux lorsque le fanatisme bafoue les principes même de l’humanisme. Notre rôle est d’enrayer tout dérapage. Bien sûr, cela nous regarde ! Je pense qu’il faut apporter une assistance militaire au kurdes et les soutenir dans leur lutte. N’oublions pas que les troupes du califat se composent aussi d’éléments européens, d’hommes venant des banlieues. Raison de plus de combattre le fanatisme. Si nous restons les bras croisés, il risque un jour de s’instaurer sous nos latitudes.

pm

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/08/12/la-syrie-en-guerre-accueille-1-000-familles-de-refugies-fuyant-l-irak_4470547_3218.html

Pierre Mathias

Michael Brown, un jeune noir de 18 ans, a été abattu par balle par un policier de la ville. Un crime considéré par beaucoup de nature raciste. Lorsqu’on observe ce qui se passe dans le cadre pénal aux États Unis, il est parfaitement légitime de se poser la question s’il n’y a pas deux poids et deux mesures. Les faits sont évidents : les prisons sont surpeuplées de détenus de couleur ; il en est de même pour les candidats à la peine capitale. Mais soyons justes : le niveau social des noirs est bien inférieur à celui des blancs. L’incitation à la criminalité est dans bien des cas provoquée par l’inégalité des chances. Pour enrayer un temps soit peu ce phénomène, il faudrait donner des chances identiques à tous les citoyens, quelle que soit leur origine. On en est loin. Il serait injuste d’accuser seulement les forces de l’ordre, même si leur agissement est parfois discriminatoire. C’est la société qui doit changer. Mettre un président noir à la tête du pays est une chose, provoquer un élan rénovateur une autre. Mais dans tout cela il y a une évidence. Les USA n’ont plus une majorité blanche issue de l’immigration européenne. Les communautés hispaniques et les noires prennent de plus en plus de poids. C’est donc au niveau des communes qu’il s’agira de changer les mentalités. Une opération titanesque qui ne pourra pas se faire d’un jour à l’autre. Pourquoi ? Parce que les blancs de sentent acculés. Et que fait une bête dans une telle situation ? Elle devient agressive. Dans une telle perspective l’avenir n’est pas prometteur.

 pm

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2014/08/12/nouvelle-nuit-d-emeutes-dans-le-missouri-apres-la-mort-d-un-adolescent-noir_4470239_3222.html

Pierre Mathias

Ce qui se passe en Irak est incompréhensible pour un simple citoyen comme moi. Le premier ministre chiite Nouri Al-Maliki s’accroche au pouvoir et refuse de constituer un gouvernement d’union nationale incluant aussi bien les sunnites et les kurdes. Le président Fouad Masoum est bien conscient que sans un consensus la situation se détériora de plus en plus. La vanité ne fait pas halte devant le génocide qui se déroule actuellement dans les territoires conquis par l’État islamique. Que les « fous de Dieu » enterrent des enfants et des femmes respirant encore, ne semble pas les gêner outre-mesure. Ce n’est pas seulement désolant, c’est scandaleux ! L’humanité toute entière devrait réagir, mais ne le fait pas vraiment. Au lieu de trouver des solutions à Bagdad, les politiciens se tirent dans les pattes. Il est temps que Nouri Al-Maliki prenne son chapeau. Il a échoué sur toute la ligne, mais ne veut pas le reconnaître. Son attitude est représentative en ce qui concerne le cynisme de certains politiciens. Et le peuple ? On s’en fout… C’est ce qu’il fait bien comprendre à ses détracteurs. Dans de telles conditions il ne peut y avoir de l’espoir. Cela démontre où peut mener la soif de pouvoir : à la mort de milliers d’innocents.

 pm

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/08/11/irak-le-premier-ministre-maliki-accuse-le-president-de-violer-la-constitution_4469766_3218.html

Pierre Mathias

Die Gesellschaft Osteuropas

Society of Eastern Europe

As reported by the „Neue Zürcher Zeitung“ the surmounting of the so-called „classless society“ led to completely different results. So cities like Chisinau, Sofia and Kiev have a lack of formation of a typical middle class as in Western Europe. Not far beside the boulevards you will find the misery of classes living near the poverty line. Medium-sized stores and workshops: none! This is quite different in Prague, Warsaw, Vilnius and Bratislava. What is the reason for this? In former times it was because of ideological reasons that manual labor was better rewarded than intellectual. Today, it is the other way around. One also must not lose sight of the fact that after the political change many people were using their former connections from the black market scene to build up profitable enterprises in the market economy. Ancient working parties were very helpful in this regard. But this does not explain, why the development was so different. You will find the answer there, where people were willing to maintain reforms. A middle class could only be arised, where a social and economic change actually took place. To line one´s own pockets, however promotes the emergence of oligarchies.

 Die Gesellschaft Osteuropas

In der „Neue Zürcher Zeitung“ stand zu lesen, dass die Überwindung der sogenannten „klassenlosen Gesellschaft“ zu völlig unterschiedlichen Ergebnissen führte. So lassen Städte wie Chisinau, Sofia und Kiew die Bildung eines typischen Mittelstandes wie in Westeuropa vermissen. Nicht weit neben den Prachtboulevards findet man das Elend der Schichten nahe der Armutsgrenze. Mittelständische Läden und Handwerksbetriebe: Fehlanzeige! Ganz anders in Prag, Warschau, Vilnius und Bratislava. Warum ist das so? Wurde früher aus ideologischen Gründen manuelle Arbeit besser honoriert als die geistige, so ist es heute umgekehrt. Nicht aus dem Auge verlieren darf man aber auch, dass viele ehemalige Verbindungen aus der Schwarzmarktszene nach der Wende dazu nutzen, um in der Marktwirtschaft rentable Unternehmen aufzubauen. Alte Seilschaften waren diesbezüglich sehr hilfreich. Nicht zu erklären ist dennoch, warum die Entwicklung so unterschiedlich verlief. Man wird die Antwort da finden, wo der Wille zu realen Reformen bestand. Nur wo wirklich ein sozialer und wirtschaftlicher Wandel stattfand, konnte eine Mittelschicht entstehen. Das Wirtschaften in die eigene Tasche fördert hingegen die Entstehung von Oligarchien.

© Thomas Dietsch