En une semaine 3500 personnes, principalement des syriens et érythréens, ont été sauvées dans le canal de Sicile. 18 cadavres ont été découverts dans un canot de sauvetage. Ce scénario se répète chaque semaine au Sud de l’Italie. Le flot des réfugiés ne s’arrête pas. Pour l’Europe un problème de taille qui devrait être réglé. Mais par où commencer ? De bons apôtres préconisent qu’il faut à tout prix améliorer les conditions de vie dans leurs pays respectifs. C’est malheureusement une utopie. Personne ne peut reprocher à des immigrants de quitter l’enfer de la Syrie par exemple. Tant que le régime y sévit, rien ne changera. Il en est de même des territoires sous l’occupation de l’État islamique. Plutôt prendre le risque de sombrer dans la mer, que d’être soumis au totalitarisme et ses effets pervers. Ne réagirait-on pas de même si nous étions à leur place ? Mais la situation ne peut pas durer. L‘ Europe est forcée de prendre des dispositions. Refluer ces malheureux ? Mais où iraient-ils ? Les recevoir sans contraintes ? Ce n’est pas non plus possible. Nos capacités sont arrivées à une limite qui ne peut pas être dépassés. Faire la différence entre migrants économiques et politiques ? Souvent ces deux aspects sont fortement imbriqués. Mais une chose est clair, il faut que l’UE prenne des dispositions communes. L‘ Italie n’est plus en mesure de résorber le nombre des réfugiés. Ces derniers doivent être répartis dans toute l’Union. Dès que la situation le permettra, il faudra les inciter à repartir chez eux, ceci sans contraintes de notre part.
pm