Les grec ont voté non à plus de 61% contre les mesures d’austérité, non pas contre l’euro. Personne n’y comprend plus rien. Les zigzags d’Alexis Tsipras et de son ministre des finances me donnent le tournis. Je n’arrive pas à trouver une logique pragmatique à ce référendum qui n’a eu qu’un seul but, celui de plébisciter des aventuriers. Ont-ils pour autant une nouvelle légitimité par rapport à leurs partenaires de la zone euro ? Si on s’en prend aux règles démocratiques, on ne peut dire que oui. Mais en considérant la porcelaine qu’ils ont cassée depuis 5 mois, je n’arrive pas à les prendre au sérieux. Ils nous ont mené au bout du nez, voulant à tout prix arriver à une remise tout au moins partielle de la dette. Et ceci en refusant de revoir leur copie ! Je peux parfaitement concevoir qu’un pays,qui a réduit depuis 5 ans considérablement ses dépenses, ne puisse pas aller plus loin. La misère touche un tiers des habitants, le chômage est omniprésent, les retraités ne peuvent plus se nourrir correctement et se payer les médicaments dont ils auraient besoin. Des arguments objectifs que je ne peux pas remettre en cause. Mais il aurait des mesures à effectuer qu’ils refusent à prendre, comme une fiscalité déficiente qui avantage les riches – ceux-ci ont entreposé des milliards, notamment en Suisse -, une administration corrompue où le clientélisme est de mise et finalement une structure étatique qui ne fonctionne pas. Weiterlesen

Aujourd’hui c’est l’échéance. Sauf miracle, la Grèce fera faillite. Elle ne remboursera pas une partie du prêt que le FMI lui a accordé. Alexis Tsipras a menacé de démissionner si le oui l’emportait. Je trouve étrange qu’un gouvernement appelle le peuple à se suicider. Son chef espère ainsi avoir plus de poids lors de négociations futures. Je crains fort que personne en Europe veut subir un tel chantage. Il s’en remet au peuple pour décider à sa place. C’est abuser du droit au référendum. C’est un aveu d’incapacité ! Qu’il prenne son chapeau dans de telles conditions ! Un tel plébiscite se prépare. Dans ce cas bien précis il fait voter un texte qui n’existe que dans son imagination. Soyons clairs, à partir de minuit il n’existe plus de propositions venant des créanciers. Point à la ligne ! La démocratie ne peut pas fonctionner ainsi. C’est un abus de confiance contre ses propres citoyens. Une fois de plus la preuve que les populistes battent de l’aile lorsqu’il s’agit de prendre des décisions. Je ne peux pas reprocher au Syriza de dire non, mais pas dans de telles conditions. Weiterlesen

La Grèce, la plus vieille démocratie du monde, est entrain de déconnecter complètement. À la veille d’une faillite aux conséquences désastreuses, le gouvernement Tsipras remet sa part de responsabilités dans les mains du peuple. Dimanche prochain doit avoir lieu un référendum ayant pour thème les exigences des créanciers, les réformes revendiquées. Le hic c’est que le papier actuel n’a pas été entériné par les parties en cause, car les négociations ont été rompues. C’est la tentative des décideurs à Athènes de sortir du pétrin où ils se sont mis. Ils ont démontré leur complète incapacité de négocier. Ne sachant plus à quel saint se vouer, ils s’en remettent au peuple. C’est de la politique politicienne, qui mène nulle part. Avec de tels individus il est impossible d’arriver à un accord, dont la Grèce aurait un cruel besoin. C’est un aveu cuisant d’échec, d’autant plus que le premier ministre demande aux électeurs de voter non. On pourrait en rire, mais à partir de demain des millions de citoyens ne sauront plus comment subsister. Il est possible qu’il sera impossible de payer les salaires des fonctionnaires et les rentes. Cela procure aux intéressés des nuits blanches. Un pays en cessation de paiement ne peut pas faire de miracles. Seule la planche à billets peut lui procurer un petit répit, mais avec l’euro ce n’est pas possible. Weiterlesen

L’économie britannique serait la grande perdante en cas de rupture avec l’UE. Les conséquences seraient très dures pour les salariés. Mais aussi les cols blancs ne pourraient plus pavoiser comme ils le font aujourd’hui. La sacro-sainte City a déjà un arrière-goût de ce qui pourrait se passer. La Deutsche Bank, par exemple, envisage de se retirer de Londres si les citoyens votaient pour le grand départ. Elle serait suivie par d’autres instituts, ce qui provoquerait le déclin de la place financière. Allez expliquer cela au peuple qui réagit d’une manière émotionnelle. C’est là qu’il est possible de jauger les effets négatifs du populisme. Cela me rappelle les diatribes de Marine Le Pen lorsqu’elle essaie de convaincre les électeurs que sa politique économique est efficace. Elle ne l’est pas, au contraire ! Tous ceux qui prônent le nationalisme ont perdu le sens de la réalité. David Cameron, en promettant la tenue d’un référendum en 2017 joue avec le feu. Pour des raisons électorales il l’a placé sur son agenda. Pour quelques voix en plus entraîner son pays dans un marasme est un risque qu’il n’aurait jamais dû prendre. Au nom d’un patriotisme ringard, ses concitoyens pourraient bien tourner le dos à l’Europe. Une attitude qui était encore possible tant que l’Angleterre était un empire. Qu’est-elle aujourd’hui ? Un pays qui a galvaudé son industrie pour ouvrir ses portes à de nombreux spéculateurs qui sont tentés par l’argent facile. Les fleurons de l’économie britannique ont été galvaudés, démantelés, vendus à l’étranger. Weiterlesen