Nous sommes arrivés à point de non-retour. L’Europe a le devoir de se démarquer de la politique étrangère des USA, car elle est suicidaire. La reconnaissance de Jérusalem comme étant la capitale de l’État hébreux, démontre une ignorance totale de la situation. Bien sûr il en va de la thèse des deux nations, devant un jour vivre en harmonie au Proche-Orient, des droits des Palestiniens que je trouve plus que légitime de pouvoir un jour disposer de leurs territoires sans qu’une armée d’occupation les mette sous tutelle. Il va sans dire pour moi, que je soutiens leurs revendications, mais aussi le droit d’Israël de vivre. Mais ce qui se passe ici, est aussi une gifle contre l’Islam. Dans l’Est de la ville se trouvent des lieux sacrés pour les trois religions monothéistes. Je trouve de ce fait que les musulmans ont tout à fait le droit de revendiquer une part de souveraineté sur cette cité sainte. J’aurais souhaité que Jérusalem devienne dans son ensemble un endroit neutre, où tout le monde puisse exercer sa croyance comme il l’entend. Je refuse à l’encontre de Donald Trump que cette ville devienne la capitale d’Israël. En y déplaçant l’ambassade, il a choisi son camp, celui du colonisateur. Je ne pense pas qu’il faille seulement regretter cette décision comme l’a fait Emmanuel Macron, il faut la rejeter. J’ai déjà écrit hier, qu’il ne rendait pas service à la cause de la paix, au contraire. En attisant ainsi le feu, le président se met en touche pour l’avenir. Je ne vois personnellement pas la raison pourquoi il a agi ainsi. Peut-être voulait-il prouver à son électorat, qu’il tenait parole ? Mais à part le fait que son gendre et sa fille Ivanca soient juifs, je trouve étrange qu’un homme qui protège les néonazis américains, soit à ce point philo-sémite. N’y a-t-il pas une contradiction de plus chez Trump ? Ce ne sont pas des enfants de chœurs, mais des individus qui vénèrent le Führer et qui enverraient sans sourciller tous les juifs dans les chambres à gaz. C’est plutôt là qu’il ferait bien d’agir ! Weiterlesen
Schlagwort: Nétanyahou
Donald le pyromane !
Au lieu de fêter la Saint Nicolas, le bon Donald s’en va en guerre ! Il va prendre la décision de déplacer l’ambassade des USA en Israël, de Tel Aviv à Jérusalem. C’est de la provocation qui risque d’attiser la violence. Mais il n’en a rien à faire. Il s’en fiche que les Palestiniens considèrent ce geste comme une gifle. Ce sera la fin de la théorie des deux États vivant sur un même territoire. Si Jérusalem devenait la capitale d’Israël, il serait impossible que l’Est de la ville, devienne celle de la Palestine. Les autres nations de la régions ont été brusqués par cette volonté de tout détruire. Mais à quoi bien vouloir raisonner un individu, comme le bon Donald, qui veut s’en aller en guerre, comme le grand Malbrough !
Malbrough s’en va-t-en guerre
Mironton, mironton, mirontaine
Malbrough s’en va-t-en guerre
Ne sait quand reviendra.
Ne sait quand reviendra
Si c’est un geste amical envers Israël, le bon Donald ne pouvait pas lui rendre un plus mauvais service. En agissant ainsi, il fera couler beaucoup de sang. Il serait intelligent que l’État Juif, refuse ce cadeau empoisonné. Mais son compère, le corrompu Benjamin, ira main à main avec Donald le pyromane, car ils sont faits du même bois. Je ne peux pas comprendre, qu’on ait ainsi envie de se suicider, parce que ce n’est rien d’autre que ce qui se passe actuellement.
Aux nouvelles que j’apporte
Mironton mironton mirontaine
Aux nouvelles que j’apporte
Vos beaux yeux vont pleurer
C’est ce qui risque d’arriver, si la raison ne l’emporte pas. Mais elle s’est évaporée depuis plus d’une année, lorsque le Malbrough des temps modernes a été élu aux États-Unis. Je pense aux victimes de l’holocauste qui pleureraient si elles vivaient encore. Et tout cela après Auschwitz et ses chambres à gaz !
Monsieur Malbrough est mort
Mironton mironton mirontaine
Monsieur Malbrough est mort
Est mort et enterré
pm
La dialectique de la paix
Une fois de plus une initiative de paix au Proche-Orient. Jean-Marc Ayrault est aujourd’hui en Israël et demain en Palestine, où il essayera de convaincre les belligérants qu’une conférence à Paris, dont la date est encore ouverte, serait une bonne chose. Mais le hic dans tout cela, est le fait que Benjamin Netanyahou y est opposé. Tant qu’il sera au pouvoir, il n’est pas à prévoir qu’il y aura des négociations. Et ceci malgré un remaniement ministériel qui aurait pour but d’instituer une nouvelle coalition. Pour l’instant il est dépendant des partis conservateurs religieux, qui empêchent toute ouverture. Lorsque les dirigeants se cabrent à ce point, il peut paraître vain de prendre des mesures pouvant promouvoir la paix. Mais ne rien tenter serait encore plus néfaste. L’échiquier mondial a évolué, Le monde ne se compose plus de deux blocs, qui à eux seuls peuvent régir la planète. Les petits chefs prennent de plus en plus de poids, ce qui n’arrange pas les choses. Ils ont tout loisir pour faire enrayer la machine. Le régionalisme prend de plus en plus d’importance, malheureusement aussi un nationalisme de mauvais aloi. On se resserre de plus en plus autour de son clocher, tout en voulant ignorer ce qui se passe autour. L’égoïsme prend de plus en plus de poids, ce qui n’arrange évidemment pas les choses. Les protagonistes oublient alors à quel point ils sont dépendants les uns des autres. Toute notre vie est comme un engrenage. Si une pièce est défectueuse, la panne est au programme. En ce qui concerne le conflit autour de Jérusalem, je ne peux que constater que les esprits s’échauffent de plus en plus. La politique coloniale d’Israël est un frein massif à toute ouverture. C’est de la provocation ! Il en est de même du mur, qui a pour but de barrer la route au terrorisme palestinien. Les esprits sont chauffés à bloc et aucunement prêts à laisser échapper de la vapeur. Weiterlesen
Sans compromis, la guerre !
C’était à prévoir, le discours de Benjamin Nétanyahou devant le congrès américain a été belliqueux. Il a fustigé l’Iran et a déclaré que tout accord concernant le nucléaire serait néfaste pour son pays. Une gifle envers Barak Obama qui est prêt à trouver un compromis avec cette nation. Il est vrai qu’elle ne porte pas dans son cœur l’État d’Israël et qu’elle a menacé de l’anéantir. Mais sans négociations cela ne peut que signifier la guerre. C’est ce que j’ai compris dans le message que le premier ministre à adressé aux USA. Rien ne bouge donc au Proche-Orient. Les diatribes musclées de part et d’autre attisent les haines et rendent impossibles tout rapprochement. Les belligérants n’ont probablement pas du tout l’intention de vivre en paix. Weiterlesen