J’aurais envie de dire à Theresa May dégage  et de régler le 12 avril l’irrémédiable. Je trouve que la comédie que nous livre le Royaume-Uni prend des formes déshonorantes pour nous les Européens. Elle essaie de faire comprendre à Bruxelles, que pour les Anglais les élections européennes sont nauséabondes. Que c’est de la cloaque ! Fi la diplomatie, je mettrais à la porte de l’UE la Grande Bretagne la semaine prochaine, peu importe si le Brexit peut faire mal ou pas. Mais j’ai encore un cerveau qui essaie de me remettre à l’ordre en me disant que le peuple anglais a été trompé, mis dans une situation impossible par l’avidité de certains politiciens minables, qui espèrent encore aujourd’hui de faire du beurre sur leur dos ! Il me dit aussi, que sans un compromis, la démocratie en prendrait un sacré coup, apportant la démonstration qu’elle est dans l’incapacité complète de régler les problèmes, qu’elle n’est souvent que du bavardage. Mais aller proposer à Londres de mettre en place un Brexit à la carte, comme le suggère Donald Tusk, je le refuse personnellement. Vouloir étendre la date buttoir sur 12 mois en attendant que Westminster daigne se décider, est pour moi pas acceptable. J’ai l’impression que l’arrogance qu’affiche Madame May, qui a complètement échoué par son incapacité, est une provocation que nous ne devrions pas accepter. Je trouve qu’elle a dépassé de loin les limites de la décence. Weiterlesen

Par 93 voix contre 30 le parlement écossais rejette le brexit. Le Parti national écossais s’est allié aux Parti travailliste, les Libéraux-démocrates et les Verts pour arriver à ce score. C’est un repaire d’une grande importance pour Theresa May. Elle sait dorénavant que l’Écosse ne jouera pas le jeu. Même si elle est en mesure de mener le Brexit à son terme, elle devra compter sur la volonté d’une des quatre nations qui composent le Royaume Uni, qui dit ne pas vouloir la suivre. Cela pourrait mener à une sécession, ce qui ne peut pas être son but. Au référendum de 2014 le peuple écossais s’était prononcé à 55 % pour le maintien de leur nation, dans l’État britannique. Cela pourrait être remis en question. La question qui se posera est de savoir qui héritera des compétences actuellement détenues par l’UE, notamment dans les domaines de la pêche et de l’agriculture, sans oublier la question primordiale du l’or noir de la mer du Nord? Est-ce que Londres sera le seul maître à bord, une alternative qui ne sera en aucun cas du goût des Écossais. Il y aura en tous les cas conflit, car Madame May prétend que le gouvernement central récupérera toutes les prérogatives détenues jusqu’à présent par Bruxelles. Nicola Sturgeon, la première-ministre écossaise, ne se laissera pas mener par le bout du nez. Des experts en la matière prétendent que la question de l’indépendance pourrait être remise sur le tapis, si à Downing Street 10 on continue à être aussi têtu. Weiterlesen

Contre l’avis du gouvernement anglais, un tribunal de Londres a statué que le parlement devrait être consulté en ce qui concerne les négociations au sujet du brexit. Cette nouvelle n’est pas du goût de Theresa May qui veut faire appel à la juridiction suprême du Royaume Uni. Bien qu’elle ait prétendu qu’elle avait été contre la rupture avec l’UE, elle mène une politique discriminatoire contre la libre circulation des personnes. Par contre elle n’aurait pas d’objections de pouvoir avoir accès au marché unique. Une attitude inacceptable pour Bruxelles. Une fois de plus elle veut avoir le beurre et l’argent du beurre. Une attitude typique pour la fière Albion qui nous considère toujours comme des larbins. Une majorité de députés à Westminster voudraient être plus conciliants et permettre aux habitants de l’UE de s’établir en Angleterre sans trop d’encombres. Mais Madame le Premier Ministre voudrait probablement ressembler à Margaret Thatcher qui d’une poigne de fer à détruit l’outil industriel du Royaume, ce qu’on oublie souvent. Si les juges dans la dernière instance valident la décision du tribunal londonien, le gouvernement pourrait avoir des ennuis. Une chose est claire : les négociations ne pourront que débuter plus tard. Le parlement voudra exercer un contrôle jusque dans les plus petits détails, amender certaines décisions s’il y a lieu de le faire. Malgré certains commentaires, je doute qu’il puisse passer outre en ce qui concerne le verdict du référendum. À moins qu’une nouvelle initiative issue du peuple se dessine. Je suis certain que bien des citoyens regrettent aujourd’hui une option qui a été prise avant tout à cause de la migration. Certains qui étaient pour le brexit doivent se poser la question si leur choix n’a pas été dicté par la peur ? Ne se sont-ils pas aperçus qu’un départ de l’UE leur sera très défavorable ? Weiterlesen