Par 93 voix contre 30 le parlement écossais rejette le brexit. Le Parti national écossais s’est allié aux Parti travailliste, les Libéraux-démocrates et les Verts pour arriver à ce score. C’est un repaire d’une grande importance pour Theresa May. Elle sait dorénavant que l’Écosse ne jouera pas le jeu. Même si elle est en mesure de mener le Brexit à son terme, elle devra compter sur la volonté d’une des quatre nations qui composent le Royaume Uni, qui dit ne pas vouloir la suivre. Cela pourrait mener à une sécession, ce qui ne peut pas être son but. Au référendum de 2014 le peuple écossais s’était prononcé à 55 % pour le maintien de leur nation, dans l’État britannique. Cela pourrait être remis en question. La question qui se posera est de savoir qui héritera des compétences actuellement détenues par l’UE, notamment dans les domaines de la pêche et de l’agriculture, sans oublier la question primordiale du l’or noir de la mer du Nord? Est-ce que Londres sera le seul maître à bord, une alternative qui ne sera en aucun cas du goût des Écossais. Il y aura en tous les cas conflit, car Madame May prétend que le gouvernement central récupérera toutes les prérogatives détenues jusqu’à présent par Bruxelles. Nicola Sturgeon, la première-ministre écossaise, ne se laissera pas mener par le bout du nez. Des experts en la matière prétendent que la question de l’indépendance pourrait être remise sur le tapis, si à Downing Street 10 on continue à être aussi têtu. Weiterlesen