Comment pourrait-il en être autrement. Un perdant ne peut pas d’un coup de baguette magique inverser une situation qui se détériore de plus en plus. François Hollande n’a pas la vie facile. Tous ses espoirs se sont effondrés. L’économie bât de l’aile. Les conséquences : le chômage, une baisse du pouvoir d’achat, le blues ! Il a beau bien parler, il ne réussit pas à mettre en marche la relance. Il lui manque le charisme pour faire avaler les pilules amères de la récession à un peuple habitué à vivre au-dessus de ses moyens. Les citoyens sont-ils prêts à se sacrifier pour le bien de la France ? On peut en douter. C’est le drame que vit le Président. Au plus bas dans les sondages de popularité, il ne peut même pas prendre son chapeau et dire adieu. Ce serait un suicide collectif. L’extrême-droite en profiterait. Non, il devrait réussir l’impossible et inverser la situation. Dans les conditions actuelles ce pari me semble impossible. Son intervention à la télévision ne pouvait être que du réchauffé. Que peut-il promettre de plus lorsque les caisses de l’État sont vides ? Peut-être que du vent ? Tout homme de gauche est forcé d’être pragmatique. Nous sommes loin des rêves, de l’utopie d’une société plus juste. C’est à un rafistolage que nous assistons. Lorsque une brèche est colmatée, de nouvelles fuites se déclarent dans un édifice qui manque à tout moment de s’effondrer. Je serais le dernier à imputer toutes ces misères à François Hollande. Il a hérité en grande partie cette misère et doit jouer aujourd’hui au bouc émissaire. Il est de ce fait une figure tragique. Un être qui sait qu’il va tomber dans la trappe et qui ne peut rien faire pour éviter cette chute. Parfois je me demande comment il peut supporter ce fardeau ? Ce qui est étonnant dans cette tragédie est de voir que le protagoniste principal ne perd pas le moral. Il garde son humour lorsqu’il déclare qu’avec 12% de soutien, les conditions pour une réélection ne sont pas au beau fixe. Ressentir de la pité pour cet homme acculé serait le plonger encore un peu plus dans l’horreur. Peut-on admirer son attitude face au destin ? Je ne sais pas trop ce que je dois penser. En tout cas je trouverais lâche de l’accabler encore plus. Mais il n’en va pas de lui. Il est à craindre que la France ne se remette que difficilement de cette situation. Fera-t-elle appel à Zorro ? Je ne l’espère pas !

http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/11/06/les-annonces-de-francois-hollande-un-air-de-deja-vu_4519904_4355770.html

Pierre Mathias

Ich will keine heimliche Liebe führen,

ich will einen Mann, der zu mir steht.

Ich will einen Ritter, der die Lanze zückt.

Einen, der keinen Panzer trägt

und weit weg entrückt.

Ich will einen Mann, der zu mir steht.

Einen Mann, der jeden Weg mit mir geht.

Ich will versinken,

ich will ertrinken.

Ich will einen Mann, der fest an meiner Seite ist,

einen Mann, der mich nicht verleugnet,

einen Mann, der sich nichts offen hält.

Mein Mann, er ist ganz und gar,

echt und wahr.

 

Ich will einen Mann, der mich begehrt.

Einen Mann, der mich verehrt.

Einen Mann, dessen Augen auf mir haften.

Einen Mann, für den ich die Schönste bin.

Ich will einen Mann,

der verrückt ist nach mir,

einen Mann,

der mich aufregt,

sich an mir erregt,

der mich fasziniert.

Ich will einen Mann, einen wirklichen Mann!

Einen Mann, der ganz und gar zu mir steht,

mit allem, was er hat,

mit allem Mut,

egal was ist,

egal, wer ist.

Einfach zu mir steht.

Ich will einen Mann, der über mich herfällt,

wenn er mich sieht.

Ich will einen Mann,

der neben mir ist,

mich nicht verleugnet,

mich nicht versteckt,

mich nicht verheimlicht.

Ich will einen Mann,

der ganz mein Mann ist.

 

 

© Petra M. Jansen

 

http://jansen-marketing.de

Letto in un blog di “DIE ZEIT”: „… perdersi là, dove nessun cellulare ha più ricezione“. Nuova tendenza? Ci sono i cosiddetti „Black-Hole-Hotels”, alberghi senza internet e ricezione del telefono, senza connessione Wi-Fi gratuita. È qualcosa per drop-outs? No, una nuova tendenza! 25 anni fa, tutti volevano essere raggiungibile, se possibile, tutto il giorno. „Gli spiriti che ho chiamato …“. Oggi, siamo alla disposizione tutto il giorno. Ovvio questo è diventato fastidioso per noi. Si anela a la pace. Le vie di fuga, gli alberghi menzionati. Una volta essere dall´altra parte del diluvio di dati, rilassarsi! In tempi passati si è andato al monastero. Oggi i Black-Hole-Hotels vendono riposo. Fuggiamo da quello che in realtà volevamo. Se non siamo già schiavo … Ma dal momento che ci sono già riabilitazione per i junkies. L’economia è in rapida crescita! Ipotesi di complotto: Si ha voluto questo così per aprire nuove imprese?! Solo un pensiero …

 

In einem Blog in „DIE ZEIT“ gelesen: „ … dorthin verirren, wo kein Handy mehr Empfang hat.“ Neuer Trend? Es gibt sogenannte „Black-Hole-Hotels“, Unterkünfte ohne Internet und Handyempfang, ohne WLAN. Etwas für Aussteiger? Nein, ein neuer Trend! Vor 25 Jahren wollte jedermann erreichbar sein, wenn es ging, rund um die Uhr. „Die Geister, die ich rief …“. Wir sind heute rund um die Uhr erreichbar. Das ist uns offensichtlich lästig geworden. Man sehnt sich nach Ruhe. Fluchtmöglichkeiten bieten die genannten Hotels. Einmal jenseits der Datenflut sein, entspannen! Früher ging man ins Kloster. Heute verkaufen Black-Hole-Hotels Ruhe. Wir flüchten vor dem, was wir eigentlich wollten. Wenn wir nicht schon süchtig sind … Aber da gibt es auch schon Entzugskliniken für Junkies. Die Wirtschaft boomt! Verschwörungstheorie: War das so gewollt, um neue Geschäftsfelder zu eröffnen?! Nur so ein Gedanke …

© Thomas Dietsch

Comme prévu Barak Obama n’a plus une majorité qui lui est favorable au congrès. Cela devra fatalement amener des compromis, qui ne peuvent qu’être déstabilisateurs. Dans la situation dans laquelle se trouve le monde, ce n’est pas un gage de sécurité. Une administration paralysée ne peut donner que des signes de faiblesses. Non, il n’y a pas lieu de se réjouir quelque soit son opinion politique. Le monde occidental fait face à des défis auxquels seules des réponses fortes peuvent faire évoluer la situation. Que ce soit la lutte contre l’extrémisme islamique ou l’économie. Dans de telles conditions la machine risque de caler. Le Président a peut être donné des signes de lassitude. Avec les attaques incessantes des Républicains cela peut être compréhensible. Mais il devrait se reprendre en main. Il n’a plus rien à perdre et devrait tout tenter pour faire entendre sa voix. Il est clair que les deux dernières années d’un mandat ne sont pas très motivantes. Lorsqu’on sait qu’il n’y aura pas de rallonge, on se complaît probablement dans une sorte de fatalisme. Mais mettre la clef sous le paillasson ne serait pas une solution très glorieuse. Si Barak Obama a la volonté d’avoir une place dans l’histoire, il doit malgré une certaine paralyse doubler d’énergie. Tout cela pose des questions. N’y a t-il pas un vice de forme dans le système électoral américain ? Ne vaudrait-il pas mieux voter tous les quatre ans pour la chambre des représentants et le sénat ? Ne serait-il pas préférable d’avoir une majorité stable au Capitole? Les dernières années ont démontré que des décisions de première urgence n’avaient pas pu être prises parce qu’il y avait obstruction au parlement. On était près d’un infarctus financier. Cela ne peut pas être de l’intérêt de la nation toute entière. Où le bât blesse c’est qu’on a affaire à un système qui est ni franchement présidentiel, ni tout à fait parlementaire. Dans de telles conditions la stabilité est compromise. Avec une Europe en pleine turbulence, une tel climat a de quoi inquiéter.

pm

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2014/11/05/les-republicains-a-la-conquete-du-senat-americain_4518181_3222.html

Pierre Mathias

Quand cet article paraîtra, les résultats des élections aux États-Unis seront connus. Probablement Barak Obama devra affronter un sénat qui lui sera hostile. Mais ma démarche actuelle n’est pas de commenter les résultats, plutôt de me poser la question comment des politiciens peuvent affronter les crises économiques. Souvent elles ne sont pas le résultat de leurs erreurs, mais de celles de leurs prédécesseurs. Lorsque le Président a pris les rennes du pouvoir, il a hérité un « gouffre budgétaire ». Rééquilibrer les finances dans un pays, où les impôts sont considérés comme un crime-lès-majesté, cela tient de la haute voltige. Puis il y a eu la crise de 2008 qui a manqué de faire tout basculer. Sans l’aide de l’État, General Motors aurait dû jeter l’éponge. Barak Obama a bien agi. Il a aussi réussi à redresser la situation bancaire qui battait de l’aile. Les électeurs n’ont tiennent pas compte. Mais crier à l’injustice ne sert à rien. Les milieux conservateurs lui reprochent d’avoir mis sur pied une assurance-maladie pour tous. De bons chrétiens sont de l’avis que chacun doit pourvoir à ses besoins. Et s’ils crèvent, c’est de leur faute ! On n’aime décidément pas les pauvres dans ce pays où les liftiers peuvent devenir milliardaires ! Mais sans justice sociale l’essor économique ne peut pas avoir lieu. Le monde des finances ne semble pas l’avoir compris. Et comme le peuple est à l’écoute des plus nantis, il ne peut et ne veut pas comprendre une démarche qui nous paraît – à nous européens – plus que logique. Pour une frange importante de la population Barak Obama représente le type même du joueur de poker, qui met en péril les deniers publics. Le Président n’a pas réussi à convaincre les électeurs qu’un revirement de la politique sociale est un gage pour l’avenir. Il ne suffit pas de dire simplement « Yes, I can ! », il faut beaucoup de pédagogie pour faire évoluer la situation. Je crains qu’on en soit très éloigné.

pm

http://www.lemonde.fr/international/visuel/2014/10/29/le-senat-un-casse-tete-pour-la-barack-obama_4514593_3210.html

Pierre Mathias

Des milliers de manifestants ont exprimé leur colère face à la prise de pouvoir du colonel Isaac Zida au Burkina Faso. C’est grâce au peuple que le président Blaise Compaoré a fui en Côte d’Ivoire. Les uns on fait le boulot, les autres ont récolté les fruits de cette révolte. Un scénario connu, qui a fait ses preuves dans d’autres pays du continent africain. Lorsque le nouvel homme fort déclare qu’il va tout mettre en œuvre pour organiser des élections honnêtes, cela peut être exact mais j’ai de la peine à y croire. Encore moins lorsqu’il déclare que le pouvoir ne l’intéresse pas. Ce qui rend la situation encore plus opaque est le fait que l’opposition n’a pas pu se mettre d’accord sur un leader. Cela crée de la confusion, ce qui n’est pas un atout pour diriger un pays. La démocratie à l’africaine pose certains problèmes. Le premier d’entre eux est la mauvaise répartition ethnique des pays. Les forces coloniales n’ont n’en pas tenu compte et ont créé des nations à la carte et ceci à coup de règles. Des populations, sans liens affectifs, étaient forcées de s’entendre. Cela ne pouvait en aucun cas marcher. La cause d’incessantes violences. Les armées ont dans un tel contexte souvent jouer un rôle à première vue modérateur. Tant qu’il faudra recourir aux armées, l’autodétermination ne pourra jamais s’instaurer. Le mouvement né à Ouagadougou ne pourra pas perdurer dans de telles conditions. Est-ce la preuve que seuls des régimes autoritaires peuvent gouverner en Afrique ? Dans le chaos qui règne actuellement sur le continent noir, ce serait pour beaucoup la première option. Je ne peux pas l’accepter ! Et ceci même en reconnaissant que seul un gouvernement fort puisse faire face au marasme actuel. Si les militaires étaient capables de démontrer qu’ils éradiquent la corruption et la gabegie, je serais plus clément. Mais ce n’est pas le cas. Il faudra observer avec des yeux de lynx ce qui se passera au Burkina Faso. Si j’en crois la constitution, des élections libres devraient être organisées dans les trois prochains mois. C’est écrit sur un papier, mais qui en tiendra compte ? L’armée ? Vu de l’Europe ce scénario est difficile à envisager. On ne peut qu’espérer se tromper. Et si c’était le cas, il serait envisageable que l’Afrique vive son printemps, même si on est au mois de novembre. En tout cas il faut laisser ses chances aux insurgés, qui ont eu le courage de faire barrage contre le totalitarisme.

 pm

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2014/11/02/burkina-faso-le-regime-de-transition-assoit-son-pouvoir_4516681_3212.html

Pierre Mathias

Spoiled Brat

Crisis of democracy, 25 percent youth unemployment, racism, economy, the state´s enemy! The list is endless. In France, everything is at sixes and sevens, the economy is in tatters. In other words: Everyone does what he wants! Bringing order into the whole structure seems almost impossible. It’s like a naughty child. It screws up permanently, not necessarily because it wants this, but perhaps out of boredom, to attract attention. „Laissez-faire“, the anti-authoritarian education, is no help here. You must take drastic action, raise the child. If we transfer this metaphor on France, similarities are noticeable at once. For over thirty years properly no government has succeeded in bringing France on track. Jacques Chirac may have recognized the problem years ago that the economic „laissez-faire“ was as bad as communism, but he also didn´t get the situation under control. In times of rapidly declining prosperity one doesn´t believe in democratic parties no more. A hard hand must be found, clear words must be said. Without hesitation Le Pen is regarded as the solution to all problems. One is susceptible to pithy words, populism becomes the rose-colored glasses through which hope is meant to be seen. Democrats of France: Wake up, take heart to say clear words! Say „No!“ to lobbying!

Ungezogenes Kind

Krise der Demokratie, 25 Prozent Jugendarbeitslosigkeit, Rassismus, die Wirtschaft der Feind des Staates! Die Liste lässt sich beliebig verlängern. In Frankreich geht es drunter und drüber, die Wirtschaft liegt am Boden. Anders ausgedrückt: Jeder macht, was er will! Eine Ordnung in das gesamte Gefüge zu bringen scheint nahezu unmöglich. Es ist wie bei einem ungezogenen Kind. Es baut einen Mist nach dem anderen, nicht unbedingt, weil es dies will, sondern vielleicht nur aus Langeweile, um Aufmerksamkeit zu erregen. „Laissez-faire“, die antiautoritäre Erziehung, hilft hier nicht weiter. Man muss mit harter Hand durchgreifen, das Kind erziehen. Übertragen wir dieses Bild auf Frankreich, fallen einem sogleich Ähnlichkeiten auf. Seit über dreißig Jahren hat es keine Regierung so richtig geschafft, Frankreich auf Spur zu bringen. Jacques Chirac hat das Problem zwar vor Jahren erkannt, dass das wirtschaftliche „Laissez-faire“ so schlimm sei wie der Kommunismus, so recht in den Griff bekommen hat er die Lage aber auch nicht. Man traut den demokratischen Parteien in Zeiten rasant abfallenden Wohlstandes nichts mehr zu. Eine harte Hand muss her, klare Worte müssen gesagt werden. Ohne großes Zögern wird Le Pen als die Lösung aller Probleme betrachtet. Man ist empfänglich für markige Worte, Populismus ist die rosa Brille, durch die man Hoffnung meint zu erkennen. Demokraten Frankreichs: Wacht auf, Mut zu klaren Worten! „Nein!“ zu Lobbyismus!

© Thomas Dietsch

La paysanne pakistanaise Asia Bibi a été condamnée à mort parce qu’elle avait offert un verre d’eau à deux sœurs avec qui elle travaillait. Et cela de la part d’une chrétienne ! On l’accuse d’avoir voulu souiller l’âme des deux femmes. Depuis 4 ans cette mère de cinq enfants subit la torture. En Iran Reyhaneh Jabbari a été pendue sans que le tribunal se soit donné la peine de connaître la réalité. Y a-t-il eu une tentative de viol ? Était-ce de la légitime-défense ? Le fait est que dans ces pays la vie d’une femme ne compte pas pour beaucoup. Elles ne sont là que pour enfanter. Et l’école ? Les fanatiques aimeraient leur en interdire l’accès. Certains imams jouent un rôle qui à mes yeux ne correspond en aucune manière avec le Coran. Le Prophète respectait les femmes. Une mère ne peut pas être mis au pilori. C’est elle qui donne la vie ! Ce que nous observons là fait partie du paganisme. Rien à voir avec la religion. Ce sont des lois édictées par des machos, qui veulent ainsi s’imposer. Mais si on avait le malheur de dire du mal de leurs mères, ils vous arracheraient les yeux. Dans tout cela il n’y a aucune logique, que de la violence. Je trouve insupportable qu’on s’en prenne à des êtres sans défense. Cela me rappelle la chasse aux sorcières qui partait d’un même sentiment. Ces événements tragiques devraient nous rappeler que nous devons constamment lutter pour l’égalité. Que notre société aussi est vulnérable dès l’instant où l’anarchie ou le totalitarisme prennent le dessus. Ce qui se passe dans certains pays musulmans, n’est pas exclu chez nous. Raser le crâne de quelques femmes en plein public est aussi un acte vil, malgré ce qu’elles ont commis. Traîner des gens dans la boue me procure un malaise, même si je condamne leur agissement. Non, la vengeance est un fruit amer qu’il faut écarter. Toute personne a le droit à d’être écoutée. Je m’insurge contre de telles pratiques et me demande parfois dans quel monde nous vivons. Lorsque j’observe ce qui se passe autour de moi, je ne sais pas quel sens donner au mot « justice » ? Je pense qu’on la galvaude d’une manière irresponsable. Une chose est néanmoins certaine : les plus faibles n’ont rien à attendre. Les femmes en font partie !

pm

http://www.liberation.fr/monde/2014/10/31/asia-et-reyhaney-symboles-de-l-oppression-des-femmes-en-pays-islamique_1132798

Pierre Mathias