Le gouverneur de la banque centrale du Royaume Uni, Mark Carney, a prédit le pire pour son pays, s’il quittait l’UE sans un accord préalable. Un grand nombre d’entreprises ne seraient plus en mesure de fonctionner normalement. Sans le souligner particulièrement, il a mis en garde le gouvernement, qu’un grand nombre de faillites pourraient en résulter. Il n’a pas manqué de dire, que la grand distribution pourrait en être affectée, que cela pourrait aller jusqu’à des réductions importantes de l’offre, en particulier des produits provenant de l’UE. Comme dans d’autres pays, l’agriculture locale ne peut pas subvenir à la demande, qui est bien plus élevée. Pour pouvoir nourrir tout le monde, il faut importer des denrées. Ce ne sont pas seulement des produits exotiques, mais aussi l’alimentation de base. Sans demander au peuple de restreindre la consommation d’une manière drastique, je ne vois pas comment cela pourrait se dérouler. Il me paraît être évident que les prix vont augmenter considérablement, ce qui fera vaciller le marché et remettra bien des emplois en question. Du point social, l’État ne sera plus en mesure de donner des aides efficaces, vu la baisse des entrées fiscales. Boris Johnson et les adeptes d’un divorce violant, accusent Mark Carney de sinistrose. Il ne faut pas être un ponte en économie pour reconnaître que son analyse a du vrai. Je sais, j’ai déjà écrit pas mal d’articles à ce sujet, mais j’ai de la peine à comprendre que des politiciens jettent ainsi leur patrie en pâture, vont à contre-sens du bon sens. Ce qui se passe ici est en quelque sorte un suicide. Lorsque l’affectif prend le dessus, il ne peut plus y avoir un raisonnement logique. Weiterlesen

Je viens de faire un rêve… Plus exactement un cauchemar. J’étais un travailleur de Liverpool, qui adore le foot et est fier du club, qui fait l’histoire de la ville. Fier aussi des joueurs, qui contrairement à moi, ne tirent pas constamment le diable par la queue pour boucler les fins de mois. Je suis employé dans une fabrique qui construit des jeeps. Les exportations jouent un rôle important dans son chiffre d’affaire. Une affaire moyenne, pour qui toutes fluctuations peuvent avoir des conséquences fatales. À quelques jours de la votation à Westminster concernant le Brexit, mes collègues et moi sont de plus en plus nerveux. Le 15 janvier se décidera notre avenir. Que faire si on nous mettait au chômage, ce qui risque d’arriver ? Comme mécanicien il y a belle lurette que je ne peux plus exercer mon métier. Le travail à la chaîne ne correspond pas à mes qualifications, mais que faire ? Mes collègues viennent en général de l’Est de l’Union européenne, des pays comme la Roumaine, la Bulgarie et j’en passe. Et même s’ils devaient revenir au bercail, cela ne voudrait en aucun cas dire qu’il y ait plus de travail. Lorsque il y a du sable dans le moteur, rien ne va plus et cela risque d’être le cas. Je ne suis pas tombé de la dernière pluie. J’ai bien vu comme nos fleurons de l’industrie ont été bradés. Que des multinationales allemandes aient pu reprendre Rolls-Royce ou la Mini, est pour moi le déni complet de notre génie industriel. De vouloir miser sur les brokers de la City, semble aujourd’hui bien compromis. Un grand nombre de banques sont déjà parties des bords de la Tamise, pour se retrouver à Francfort ou ailleurs. Weiterlesen

Le scénario catastrophe du Brexit en cas de non-accord, me poursuit. J’ai déjà à quelques reprises essayé de définir ce qui pouvait pousser les hommes dans le malheur. Ce n’est pas seulement la fatalité, mais aussi une certaines volonté de s’autodétruire. C’est ce qui se passe actuellement en Grande-Bretagne, où tout être sensé a du mal à comprendre ce qui peut incité un peuple à agir ainsi. Si je décelais chez les Anglais un certain enthousiasme a vouloir retourner aux sources, celles d’un empire sûr de lui, un peu arrogant sur les bords avec tous ses flonflons, je pourrais à la rigueur encore comprendre. Mais ce n’est pas le cas. Les perspectives sont à un tel point catastrophiques, qu’il serait peut-être mieux de revenir en arrière et de refaire voter le Brexit. Tout ce qui transparaît jusqu’à ce jour tient d’un roman de sciences-fictions, où tout va de travers, cas les apprentis-sorciers n’étaient pas à la hauteur. Des gens, qui comme les Anglais aiment tant parier. devraient savoir, qu’il faut dans le jeu toujours tirer la couverture à soi. Et au moindre doute, mieux y renoncer. Il n’est pas possible que d’un point de vue logique on arrive à une réponse. La vie politique, économie et sociale du Royaume-Uni est à un tel point construite sur le modèle européen, qu’il sera pour ainsi dire impossible de tout effacer d’un coup de gomme. Il est déjà établi qu’il sera nécessaire de reprendre les normes qui ont été édictées par Bruxelles. Alors à quoi bon vouloir sortir de l’UE s’il en va ainsi ? Weiterlesen

„Das Kunstwort kennzeichnet eine Haltung, die in diesem Jahr mit Brexit und der US-Wahl von großer Bedeutung war und uns auch noch weiterhin beschäftigen wird: sich in politischen und gesellschaftlichen Diskussionen zunehmend von Emotionen anstelle von Fakten leiten zu lassen“, so GfdS-Vorsitzender Peter Schlobinski. GfdS bedeutet Jury der Gesellschaft für deutsche Sprache. „Postfaktisch“ sei eine Übertragung aus dem englischen „post truth“ – dem internationalen Wort des Jahres 2016 – und werde von Politikern häufig benutzt, so der Professor für Sprachwissenschaften an der Universität Hannover.

Auf den zweiten Platz wählte die Jury „Brexit“. Das Ergebnis des britischen Referendums, das zum Austritt aus der EU führen soll, sei ein Triumph postfaktischer Politik gewesen, so Andrea-Eva Ewels, Geschäftsführerin der GfdS. Außerdem werde diese Wortkreuzung in immer neuen Kombinationen weitergeführt. Platz drei belegt „Silvesternacht“. „Ein vorher an sich unbelastetes Wort ist nach den Ereignissen in Köln jetzt hoch emotional aufgeladen“, so Peter Schlobinski. Auf den vierten Platz kommt „Schmähkritik“, ein aus dem juristischen Umfeld stammender Begriff, der durch die Auseinandersetzung des Satirikers Jan Böhmermann mit der türkischen Regierung in die Öffentlichkeit rückte und einen ironischen Beigeschmack bekommen habe. „Schmähen“, so Schlobinski, sei ein aus dem Mittelalter stammender Begriff.

Platz fünf ist der „Trump-Effekt“, der für vermutete Auswirkungen der amerikanischen Präsidentenwahl steht. „Social Bots“ belegen den Platz sechs: „Hier geht es um das Vortäuschen von Stimmungsbildern durch automatisierte Texte – auch das ein Thema, das 2016 hoch kam und uns noch lange nachwirken wird“, meint Andrea-Eva Ewels. Der biologisch-rassistische Begriff „schlechtes Blut“, mit dem der türkische Staatspräsident Erdogan türkischstämmige deutsche Bundestagsabgeordnete zu diffamieren suchte, steht auf Platz sieben. Der „Gruselclown“, der nicht nur zu Halloween Angst und Schrecken verbreitet, landet auf Rang acht, das in Frankreich verhängte „Burkiniverbot“ auf Platz neun.

Den zehnten und letzten Platz belegt traditionell ein „Satz des Jahres“. Für 2016 ist das der Buchtitel von Janosch: „Oh, wie schön ist Panama“. Damit wurde 2016 wiederholt auf die Veröffentlichung der so genannten „Panama Papers“ angespielt, die für Enthüllungen von Prominenten sorgten, die Steuern am Fiskus vorbei zu Briefkastenfirmen in Panama leiten.

Das „Wort des Jahres“ wird 2016 zum 41. Mal bekannt gegeben. Es geht dabei nicht um das Wort, das besonders häufig in den Medien genannt wird, sondern um das mit einer signifikanten Bedeutung für das vergangene Jahr. Wir erinnern uns an „Wutbürger“, das 2010 gekürt wurde, noch kaum bekannt war und sich als gute Wahl zeigte, weil es eine signifikante Bedeutung hat. Auch „postfaktisch“ werde Karriere machen, sind sich die Wiesbadener Sprachwissenschaftler sicher, die in einer mehrstündigen Jurysitzung aus 150 verbliebenen Vorschlägen das Ranking erstellt haben.Die ersten zehn sind jetzt auch eine Woche lang auf einem Banner am Wiesbadener Rathaus zu lesen.

Faktische Politik ist ein politisches Denken und Handeln, bei dem Fakten im Mittelpunkt stehen. Die Wahrheit einer Aussage tritt nicht hinter den Effekt der Aussage auf die eigene Klientel zurück. In einem demokratischen Diskurs wird – gemäß dem Ideal der Aufklärung – über die zu ziehenden Schlussfolgerungen aus belegbaren Fakten gestritten. In einem postfaktischen Diskurs wird hingegen gelogen, abgelenkt oder verwässert, ohne dass dies entscheidende Relevanz für das Zielpublikum hätte. Entscheidend für die von postfaktischer Politik angesprochenen Wähler ist, ob die angebotenen Erklärungsmodelle eine Nähe zu deren Gefühlswelt haben (Alard von Kittlitz: Die Erde ist eine Scheibe, Die Zeit, 28.09.2016).

Wo und in welchen Zeiten leben wir, dass wir lügen müssen, um Wähler zu bekommen bzw. diese zumindest bei der Stange zu halten?! Den Verstand abschalten, an das Gefühl appellieren! „Ja, genau! Endlich sagt´s mal einer!!!“, wird gebrüllt. Die misera plebs herrscht wieder in den Straßen, man sorgt wieder für „Recht und Ordnung“. Zu welchem Preis? Auf wessen Kosten? Auf unser aller Kosten! Nein danke, keinen Bock! Wer sich von Gefühlen statt vom Verstand leiten lässt, ist empfänglich für Angst. Und Angst macht lenkbar, die Massen lassen sich bereitwillig zur Schlachtbank führen von dem/denen, die „es endlich mal sagen“. Schalten wir das Gehirn wieder ein; der Weg in die „sterbende Demokratie“ (Welt der Wunder 11/2016) ist längst aller Orten angetreten. Denkende Menschen bleiben hier stehen. Hier geht es nicht weiter!

„Post-faktisch“ klingt auch wie „nach den Fakten“. Haben wir die Stufe der Realität überwunden? Die Evolutionsgeschichte gibt die Antwort: Hierfür ist unser Gehirn (noch) nicht gemacht!