La croissance mondiale pourrait atteindre 2,9 % cette années et en 2020 d’après un rapport de l’OECD. Soit des baisses respectives de 0,3 et 0,4 points par apport à des prévisions antérieures. Ce serait la pire récession depuis le crash de 2008. De quoi sauter de joie. Cela ne suffirait pas pour redresser la barre, car cela tuerait des emplois pendant que la prolifération des vieux augmente et augmente. Plus de quoi assurer l’ordinaire des grabataires ; de la disette probable chez les forces vives de la nation, qui n’aurait plus de quoi boucler les fins de mois. Et tout ceci à cause d’un Trump qui sème la zizanie pour ne pas dire plus. « Il y a un risque de ralentissement structurel », souligne Laurence Boone, chef économiste de l’OCDE,. À l’entendre – j’ai eu cette occasion hier après-midi à la radio -, il n’y a plus qu’à se flinguer. Je suis certain qu’elle a raison, mais elle part de données actuelles sans pouvoir s’imaginer que la marche du monde pourrait être probablement différentes. De toute manière les contraintes imposées par la détérioration du climat nous obligerons à envisager notre vie d’une manière diamétralement différente. Le reporteur lui demanda si ces perspectives pouvaient malgré tous les revers, avoir aussi du positif ? Laurence Boone a eu un grand mal de se repositionner, car toute autre alternative lui semblait tout simplement trop abstraite. Du « ça va mal » à tire larigot. Il est évident que nous serons obligés de changer d’attitude. Depuis des décennies nous vivons à court-terme. C’est le lendemain qui compte, pas les mois ou les années d’après. Nous avons bien du mal à imaginer autre chose, qu’une course effrénée à la poursuite de profits immédiats, au lieu de se creuser les méninges ce que pourrait être un monde, freinant d’une manière raisonnée la croissance. Weiterlesen

Ne surtout pas faire de dettes ! En rester au taux zéro en ce qui concerne l’équilibre entre les dépenses et les rentrées d’argent, cela n’est pas une panacée économique, loin de là ! Ce n’est pas une garantie pour pouvoir contrer la récession qui pend au nez des Allemands ! Au contraire. Il serait des plus importants que l’État prenne aujourd’hui des initiatives afin freiner la tendance à la baisse qui au second trimestre s’est confirmée. 0,1 % de ralentissement, ce qui devrait se perpétuer cet automne. Les crédits sont actuellement au plus bas. Il serait absolument possible d’entamer une grande offensive d’investissement, ce dont l’Allemagne aurait le plus grand besoin. Je m’explique. À côté d’une infrastructure routière qui laisse à désirer, des lieux publics, comme les écoles et les hôpitaux qui sont dans un triste état, il faut placer de l’argent dans le domaine des nouvelles technologies qui manque cruellement de moyens. Le réseau internet laisse à désirer, la recherche dans le domaine de l’automobile manque de punch. Un exemple concret. Ce n’est que maintenant qu’on se met vraiment à réfléchir d’améliorer les batteries électrique afin de donner aux véhicules plus d’autonomie. Malgré les nuages sombres à l’horizon, quant à l’avenir des moteurs à combustion, un net retard a été accusé dans ce domaine. Il y en a aussi dans la robotique ou dans l’automatisation des chaînes de productions industrielles. Il me paraît évidant que le pays s’est reposé sur ses lauriers et risque d’en faire les frais. La République Fédérale a vécu sept années de vaches grasses et a du mal à concevoir qu’il puisse en être autrement. Pas de doute, l’industrie accuse du retard. Weiterlesen

Afin de m’acculer à la ruine, un de mes créanciers augmente, sans tenir compte de ma situation économique, le taux des intérêts que je lui dois. Comme je suis dépendant du bon vouloir des banques, mes réserves s’amenuisent comme un iceberg soumis au réchauffement climatique. Comme débiteur on ne me fait plus confiance, ce qui pourrait avoir comme conséquence la banqueroute. Je suis fier et ne veux pas me soumettre au chantage, quitte à subir des attaques de toutes parts. Plutôt quitter la scène la tête haute, que de me vautrer sur le sol. C’est ce qui se passe actuellement du côté d’Ankara. Nous avons à faire à un président qui a une peur endémique de passer pour un perdant, un de ceux qui ne veut pas reconnaître qu’il y a plus fort que lui. Psychologiquement une attitude compréhensible, même si elle est complètement destructive. Recep Tayyip Erdogan, c’est de lui qui s’agit, s’est engagé dans un bras de fer avec Donald Trump. Les tensions sont dues à la mise en accusation du pasteur américain Andrew Brunson, actuellement jugé en Turquie pour « terrorisme » et « espionnage », et placé à la fin du mois de juillet en résidence surveillée après un an et demi de détention. Il pourrait écoper de 35 ans de prison pour avoir voulu, d’après les dires des juges, engendrer un « coup d’État ». En arrière-plan il y a l’exile aux USA de Fethullah Gülen, un prédicateur accusé par Erdogan d’avoir voulu le renverser lors du putsch raté de 2016. Le président turc exige que Washington le lui remette. Même si je n’aime aucunement le potentat du Bosphore, je suis très inquiet de la méthode utilisée par Trump. J’y vois quelques parallèles à la guerre des clans menée couramment par les mafias entre-elles. Une attitude que je considérerais pas conforme aux règles démocratiques. Weiterlesen