Ne surtout pas faire de dettes ! En rester au taux zéro en ce qui concerne l’équilibre entre les dépenses et les rentrées d’argent, cela n’est pas une panacée économique, loin de là ! Ce n’est pas une garantie pour pouvoir contrer la récession qui pend au nez des Allemands ! Au contraire. Il serait des plus importants que l’État prenne aujourd’hui des initiatives afin freiner la tendance à la baisse qui au second trimestre s’est confirmée. 0,1 % de ralentissement, ce qui devrait se perpétuer cet automne. Les crédits sont actuellement au plus bas. Il serait absolument possible d’entamer une grande offensive d’investissement, ce dont l’Allemagne aurait le plus grand besoin. Je m’explique. À côté d’une infrastructure routière qui laisse à désirer, des lieux publics, comme les écoles et les hôpitaux qui sont dans un triste état, il faut placer de l’argent dans le domaine des nouvelles technologies qui manque cruellement de moyens. Le réseau internet laisse à désirer, la recherche dans le domaine de l’automobile manque de punch. Un exemple concret. Ce n’est que maintenant qu’on se met vraiment à réfléchir d’améliorer les batteries électrique afin de donner aux véhicules plus d’autonomie. Malgré les nuages sombres à l’horizon, quant à l’avenir des moteurs à combustion, un net retard a été accusé dans ce domaine. Il y en a aussi dans la robotique ou dans l’automatisation des chaînes de productions industrielles. Il me paraît évidant que le pays s’est reposé sur ses lauriers et risque d’en faire les frais. La République Fédérale a vécu sept années de vaches grasses et a du mal à concevoir qu’il puisse en être autrement. Pas de doute, l’industrie accuse du retard.

Puis il y a évidemment l’aspect environnemental qui prend à pas de charge un poids considérable. Les retombées du réchauffement de la planète nous donnent du fil à retordre, car elles deviennent omniprésentes. Il ne s’agit plus de demain, mais bien d’aujourd’hui. Il faut agir au plus vite afin de freiner une évolution qui pourrait nous mener à l’anéantissement bien plus rapidement que nous pouvons l’imaginer. Il s’agit de mettre en place le plus vite possible des gardes-fous dans tous les domaines, de fabriquer des produits qui tiendront compte de l’évolution actuelle. Cela demande des efforts accrus dans la recherche en particulier et dans la mise en place d’unités de production qui économisent nos ressources. L’énergie renouvelable doit avoir la priorité absolue, ce qui réclame des milliards d’investissement. Tous ces exemples démontrent que la politique d’Angela Merkel et d’Olaf Scholz, le ministre des finances, vont dans la fausse direction, celle d’un attentisme de mauvais aloi. C’est maintenant qu’il faut tout faire pour ne pas sombrer dans la récession. Deuxième tare est le pouvoir d’achat des citoyens allemands. Il est relativement bas, parce que les salaires ne sont pas encore à la hauteur des défis, comme la baisse des exportations. Le marché intérieur, bien que la situation s’est un peu améliorée, n’est pas encore en mesure de compenser les pertes issues du commerce international. Je pense qu’avant de jeter l’anathème sur les autres, il faut nettoyer ses propres écuries. Si cela ne se fait pas au plus vite. l’UE toute entière en pâtira, en particulier la France.

pm

https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/08/14/lestee-par-le-plongeon-de-son-industrie-l-economie-allemande-cale_5499292_3234.html

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