56% des Français voudraient que le mouvement des Gilets Jaunes arrive à son terme. Ils trouvent qu’il y a eu des dérives par rapport à ses revendications préliminaires. Peut-être que les clins d’œils portés par certains des soitdisant dirigeants du côté de l’extrême.droite, n’ont pas été du goût de tous. C’est mon cas. Le fait est qu’on ne s’y retrouve plus. Puis il a aussi toutes les injures sur les réseaux sociaux qui ne correspondent pas à ce qu’est la France. Des diatribes qui font mal, qui divisent plus, qu’elles unissent. Une situation qui ne peut pas perdurer. D’un autre côté je peux bien comprendre la colère de tous ceux qui ont été blessés au cours des manifestations. Mais eux-aussi n’ont pas tenu compte, que de lancer des pavés sur des forces de l’ordre, n’est pas un acte pacifique. Mais de cela il n’en est pas question. Je ne suis pas de ceux qui encense la police, la trouvant souvent trop brutale, mais dans ce cas-là cela va trop loin. Évidemment je fais le procès des moyens employés. Tirer des balles de caoutchouc qui peuvent aveugler, je ne l’approuve pas. Mais lorsqu’on part à la révolution en ayant comme but de tout balayer, il ne faut pas s’attendre, qu’on soit reçu comme dans un salon. Je suis de ceux qui veulent que les hostilités s’arrêtent enfin. Je trouverais positif que les Gilets Jaunes prennent part au grand débat national, qu’ils réussissent avec des moyens politiques de faire valoir leurs revendications. Mais ils devraient aussi savoir ce qui est dans le domaine du possible ou non. Je veux regarder de l’avant et pour que cela soit possible, il ne faut pas faire de la France une terre brûlée. Les Jaunes ont galvaudé le soutien qu’ils avaient au sein de la population. Weiterlesen

Emmanuel Macron a participé d’une manière impromptue à un débat dans la Drôme. Il n’était pas abattu, tout le contraire. Plus combatif que jamais, il déclara à Bourg-de-Péage devant près de 200 citoyens, dont des jaunes, que la révolte des Gilets Jaunes était pour lui une ouverture, un vecteur de réflexion. „Je suis le fils de cette crise, la colère que vous exprimez, une partie d’elle m’a porté.“ Sans allez dire qu’il est des leurs, il n’en est pas loin. n’a-t-il pas été élu à cause du ras-le-bol du système politique des décennies antérieures ? Un langage contre tous ceux qui se sont faits une place au soleil en prétendant qu’ils étaient proches du peuple, comme les syndicats et certains politiciens prétendant le représenter. „Je ne suis pas un politicien. J’y suis allé contre le système politique en place. On m’a pris pour un fada.“ En prétendant cela il se met du côté des Gilets Jaunes, prétendant même d’être en quelque sorte issu d’un élan protestataire identique. Une démarche habile, que le Mouvement n’avait pas prévu. De la récupération en quelque sorte. Le Président sera confronté aux faits, il sera fait un bilan, ce qui ne sera pas aisé pour lui. „Je ne suis pas un héritier, je suis né à Amiens, il n’y a personne dans ma famille qui était banquier, politicien ou énarque. Ce que j’ai, je le dois à une famille qui m’a appris le sens de l’effort.“ C’est ainsi qu’il réfute les arguments le traitant de président des riches. Seul l’effort lui a permis de réussir, c’est ce qu’il a prétendu. „Est-ce qu’il y a deux ans, on vivait mieux quand il y avait l’ISF, est-ce qu’il y avait moins de SDF ? Non. Je n’ai pas supprimé l’ISF pour faire des cadeaux à certains, c’est pour qu’ils réinvestissent dans le pays.“ Emmanuel Macron a déclaré qu’il ne revenait pas sur l’impôt de solidarité sur la fortune. Il sait que la France est un pays, où les citoyens plus ou moins fortunés, collectent leurs bien comme des écureuils et les considèrent comme une chassegardée. Le président avait voulu rendre son pays plus attractif pour les investisseurs, générer ainsi de la richesse. Weiterlesen

Si j’étais Emmanuel Macron, je ne céderais pas devant la violence, c’est ce que je me dis en connaissant son caractère. Pourquoi ? Parce que ce serait un signe de faiblesse, qu’aucun président de la République ne peut se permettre, qu’il soit dit. Cela ne veut pas dire que je ne sois pas à l’écoute du cri de désespoir de bien des Français qui ne seront pas en mesure de fêter décemment Noël et le passage à l’an nouveau, qui l’année durant ne peuvent pas boucler les fins de mois, qui souffrent dans certains cas de la faim. Pendant la nuit je ferais des cauchemars comme celui que j’ai fait à Buenos Aires lors du G20. Je me suis trouvé devant des centaines de Gilets jaunes qui me huaient. Et ceci malgré ma proposition de revoir la situation. J’ai fait un mea culpa, leur ai dit comme le général de Gaulle : Je vous ai compris ! Au lieu d’applaudir, ils m’ont maudi et traité de faux-cul. J’avais beau leur faire des promesses, ils n’y croyaient pas. Je me suis réveillé en sueur. Brigitte me demanda ce que j’avais. Je me blottis contre elle et lui ai raconté mon rêve. « Mon petit, on ne peut pas sortir de sa peau ! » Elle se retourna et se rendormit. Qu’avait-elle voulu dire ? Je ressens en moi beaucoup d’empathie pour ceux qui souffrent de la misère, mais je n’ai jamais trouvé les mots pour leur exprimer ma compassion. Comme tronche, j’ai toujours été en quête de solutions qui a long terme pouvaient changer profondément les fondement de notre société. J’ai analysé les causes du mal français et suis arrivé à la conclusion suivante : Il faut redonner à l’économie les moyens nécessaires pour redonner du travail au chômeurs pour les tirer de leur état d’assistés. Un des pires maux que la France connaît. L’État-providence est une illusion lorsque les caisses sont vides. Weiterlesen