56% des Français voudraient que le mouvement des Gilets Jaunes arrive à son terme. Ils trouvent qu’il y a eu des dérives par rapport à ses revendications préliminaires. Peut-être que les clins d’œils portés par certains des soit–disant dirigeants du côté de l’extrême.droite, n’ont pas été du goût de tous. C’est mon cas. Le fait est qu’on ne s’y retrouve plus. Puis il a aussi toutes les injures sur les réseaux sociaux qui ne correspondent pas à ce qu’est la France. Des diatribes qui font mal, qui divisent plus, qu’elles unissent. Une situation qui ne peut pas perdurer. D’un autre côté je peux bien comprendre la colère de tous ceux qui ont été blessés au cours des manifestations. Mais eux-aussi n’ont pas tenu compte, que de lancer des pavés sur des forces de l’ordre, n’est pas un acte pacifique. Mais de cela il n’en est pas question. Je ne suis pas de ceux qui encense la police, la trouvant souvent trop brutale, mais dans ce cas-là cela va trop loin. Évidemment je fais le procès des moyens employés. Tirer des balles de caoutchouc qui peuvent aveugler, je ne l’approuve pas. Mais lorsqu’on part à la révolution en ayant comme but de tout balayer, il ne faut pas s’attendre, qu’on soit reçu comme dans un salon. Je suis de ceux qui veulent que les hostilités s’arrêtent enfin. Je trouverais positif que les Gilets Jaunes prennent part au grand débat national, qu’ils réussissent avec des moyens politiques de faire valoir leurs revendications. Mais ils devraient aussi savoir ce qui est dans le domaine du possible ou non. Je veux regarder de l’avant et pour que cela soit possible, il ne faut pas faire de la France une terre brûlée. Les Jaunes ont galvaudé le soutien qu’ils avaient au sein de la population.
Même s’il y a encore une majorité de sympathisants, leur nombre diminue ainsi. Il y a toujours de quoi râler, mais ce n’est pas une raison de tout broyer sur son passage. Puis il y a la récupération insupportable du Mouvement National, de Madame Le Pen, qui veut se faire passer pour l’avocate des plus démunis. Cela ne correspond évidement pas à la réalité, c’est de la démagogie. Il faut mettre un frein à la montée du néo-fascisme peu importe d’où ils vienne. Lorsqu’il arrive au pouvoir, comme c’est le cas en Italie, nous pouvons voir, où cela mène, à la misère de tout un peuple. En se pliant aux revendications populistes, la dette de ce pays augmentera encore plus et cela le mènera à sa perte. Voulons-nous que cela se passe aussi en France ? En tous les cas de telles formes de gouvernements sont un frein radical aux investissements. Qui ressent le besoin de tout perdre ? Personne ! Que nous le voulions ou pas, nous sommes tous dépendant de l’économie internationale. Dans les temps que nous connaissons actuellement qui sont à la baisse, il faudrait agir avec beaucoup de doigté. Si l’industrie est en grippe, les États ont subiront les conséquences. Les caisses seront de plus en plus vides, ce qui du point social est néfaste. Qu’il soit dit, si l’économie s’essouffle, il ne faut pas à s’attendre à plus d’aides. Il ne suffira plus de descendre dans la rue pour exprimer sa grogne. Si les rentrées fiscales diminuent, il faut s’attendre qu’il en sera de même pour le social. Les raisins de la colère devront-être consommé, ce qui plongera encore plus le peuple dans la précarité !
pm