L’Allemagne est en émoi, depuis qu’il est de plus en plus évident que les États-Unis espionnent les politiciens et le monde économique. La chancelière n’a pas été épargnée, ce qui est considéré comme un crime lès majesté. L’affaire NSA menace de jeter un grand froid en ce qui concerne les relations bilatérales. Pour ma part je trouve ces faits inamicaux, mais ne suis pas du tout surpris. Il faut être naïf de croire qu’il puisse en être autrement. Tout ça soi-disant à cause de la lutte contre le terrorisme. À d’autres ! La République Fédérale a pris un grand poids depuis la dernière guerre mondiale. Elle est une grand puissance industrielle, qui domine dans bien des pays le marché. L’exportation joue un rôle de taille et est le moteur de la croissance. Il n’est pas étonnant que pour une puissance telle que les USA, ce phénomène est gênant. Un pays que les américains ont soutenu économiquement se permet de s’émanciper ! C’est pour eux une gifle, un manque de reconnaissance. Aussi pénible que cela puisse paraître, c’est pour l’Allemagne l’occasion de s’affirmer, de montrer plus de personnalité.

 pm

http://www.lefigaro.fr/international/2014/07/04/01003-20140704ARTFIG00378-un-nouveau-scandale-d-espionnage-secoue-l-allemagne.php

Pierre Mathias

Früher kannte man sie: der Feind schickte Spione ins Land. In den meisten Fällen sollte Information über den militärischen Stand des Landes besorgt werden. Dies ist lange vorbei. Es folgte die Wirtschaftsspionage. Man versuchte, über die erlangten Informationen auf den technischen Stand des Anderen zu gelangen. Das ist heute der Hauptzweck der Spionage. Mit den Mitteln des Internets ist diese einerseits noch einfacher, aber anderseits auch wesentlich komplizierter geworden. Heute macht man, so zum Beispiel seitens der NSA, noch nicht einmal mehr vor dem Mobiltelefon der Kanzlerin halt. Die Amerikaner fürchten keinen militärischen Angriff der Deutschen. Wir sind Freunde, zusammen in der NATO. Was die Amerikaner extrem fürchten ist, gegenüber Deutschland wirtschaftlich und technisch ins Hintertreffen zu geraten. Die Frage ist jedoch, ob diesbezüglich nicht einfacher, offener Meinungsaustausch genügen würde. Muss man im Geheimen spionieren?! Eine Frage des Anstandes zwischen zwei befreundeten Nationen. Meines Erachtens jedenfalls!

Spies

We know them from former times: the enemy sent spies into the country. In most cases information on the military status of the country had to be evaluated. This is over now for a long time. It was followed by the industrial espionage. They tried to reach the technical status of the others on the information being obtained. Today this is the main purpose of spying. With the resources of the Internet, on the one hand it is much easier, but on the other hand it also became much more complicated. Today for example the NSA doesn´t even stop as far as the mobile phone of the Chancellor is concerned. The Americans don´t fear any military attack by the Germans. We are friends, gathered in the NATO. What the Americans are extremely afraid of is to fall behind German economical and technological standards. The question is whether it won´t be easier to meet officially and exchange frankly one´s point of view. Do we have to spy secretly? A question of decency between two friendly nations. In my opinion!

 

© Thomas Dietsch

 

Il calcio e la vita quotidiani

La Germania ha vinto 7:1 contro il Brasile. Grandi applausi qui, lacrime là. In Brasile, si identifica di calcio. Tale sconfitta è quindi un enorme peccato. Ma questo non é la fine del mondo. Con il calcio il è come con la vita di tutti i giorni. Non tutti i giorni sono uguali. Ognuno ha una brutta giornata, una volta, il prossimo potrebbe essere ancora migliore. Che cosa hai imparato da questo? Celebrare i successi come vengono. Ma anche il necessario rispetto applicano per l’opposto, nuova umiltà per le prossime sfide. Nessuno è imbattibile! Né nel calcio, né nella vita quotidiana. Il trionfo di oggi può seguire il peggiore errore della vita domani e viceversa. Si può sperare per il quarto titolo per la Germania. C’è sicuramente ancora un sacco di duro lavoro!

7:1 hat Deutschland gegen Brasilien gewonnen. Riesenjubel hier, Tränen dort. In Brasilien identifiziert man sich über den Fußball. Eine solche Niederlage ist dann eine riesige Schmach. Aber die Welt geht hiervon nicht unter. Mit dem Fußball ist es wie mit dem Alltag. Nicht jeder Tag ist gleich. Jeder hat einmal einen schlechten Tag, der nächste mag schon wieder besser sein. Was lernt man hieraus? Erfolge feiern, dafür sind sie da. Aber auch den nötigen Respekt aufzubringen für den Gegenüber, neue Demut für die nächsten Herausforderungen. Niemand ist unschlagbar! Weder im Fußball, noch im Alltag. Dem heutigen Triumpf mag morgen der schlimmste Fehler des Lebens folgen und umgekehrt. Man kann auf den vierten Titel für Deutschland hoffen. Es wird auf jeden Fall noch ein hartes Stück Arbeit!

© Thomas Dietsch

 

 

La défaite de l’équipe du Brésil face à l’Allemagne est en premier lieu un désastre psychologique. Les joueurs ont été mis sous pression. On a dû leur dire que tout l’avenir d’un pays dépendait d’une victoire dimanche prochain. Il ne faut pas oublier les émeutes qui ont secoué le Brésil. Un cri contre la misère, contre le laxisme de l’État concernant une infrastructure déficiente. Les milliards qui ont été dépensés pour la Coupe du monde, auraient pu être investis ailleurs. Aucune plus-value pour les défavorisés ! La seule motivation pour eux aurait été une victoire de l’équipe nationale. Et les footballeurs ? On a dû leurs seriner que tout échec aurait des conséquences incalculable. La pression a dû être insupportable et les a littéralement paralysé. Au lieu de voir un jeu reflétant la joie de vivre, les spectateurs n’ont pu que constater que l’équipe était paralysée. Les nerfs étaient à fleur de peau. Beaucoup de larmes, constamment des appels à Dieu. L’échec était programmé. Une leçon pour tous ceux qui préconisent la manière forte pour atteindre un objectif.

pm

 http://coupedumonde.blog.lemonde.fr/2014/07/09/ils-vont-en-mettre-dix-les-allemands-ils-ont-pas-de-coeur/

Je suis syndicaliste. mais j’ai de la peine à comprendre les organisations ouvrières lorsqu’elles boycottent des négociations qui devraient donner un élan à l’économie. Nous nous trouvons dans une situation d’urgence. Si nous ne réussissons pas à donner un coup de fouet à l’industrie et aux finances, il y aura de plus en plus de faillites, de chômeurs et finalement de précarité. Contrairement à ce qui se passe en Allemagne, où le DGB est associé depuis la fin de la guerre à la marche du pays, les syndicats français restent fidèles à leur attitude d’arrière-garde combattante. Au lieu de tenter une expérience qui consiste à créer un avenir plus juste, ils revendiquent des hausses de salaires que personne ne peut payer. Du côté patronal ce n’est pas mieux. L’époque des maîtres de forges est définitivement révolue, mais un grand nombre de patrons semblent l’ignorer. Cette situation est à mes yeux insupportable, car elle mène tout droit à la catastrophe. Je sais, les compromis sont souvent boiteux, mais il n’y a pas d’autres solutions que de s’entendre. Ce qui se passe actuellement est la démonstration du mal français. Il ne sert à rien de se lamenter, il faut agir ! Le gouvernement à lui seul n’y arrivera jamais. C’est aux citoyens de se cracher dans les mains et de se mettre à la tâche. Nous en sommes loin. Il est plus facile de se lamenter que d’agir pour le bien de la nation et de ses habitants.

pm

http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/07/07/dialogue-social-la-fin-de-la-lune-de-miel_4452742_4355770.html

Pierre Mathias

 

 

Le chef de l’Etat islamique (EI), Abou Bakr Al-Baghdadi a donné l’ordre aux croyants de lui obéir. Depuis quelques semaines ses adhérents n’hésitent pas à laisser un bain de sang derrière eux. Les chiites sont les principales victimes. Une fois de plus l’Islam s’entre-déchire. Ce qui se passe actuellement ne correspond pas aux lois du Coran. « Tu ne tueras pas ! ». Comme dans les autres religions monothéistes, le meurtre est le plus grand péché. Mais il y est aussi question du combat contre les infidèles. Un combat pour la foi, qui n’implique pas obligatoirement la violence physique. Lorsque des enfants, des femmes et des vieillards sont tués, je suis scandalisé. Je n’arrive pas à comprendre cette guerre fratricide, qui au bout du compte ne peut qu’affaiblir l’Islam. Quels sont les arguments d’Abou Bakr Al-Baghdadi ? Je pense qu’il serait temps que les théologiens réinterprètent le Coran, en particulier en ce qui concerne la guerre sainte. C’est un combat intérieur que chacun devrait mener pour se définir face à la parole de Dieu. Tant que l’Islam ne se distance pas plus radicalement du terrorisme, il risque de perdre pied, ce que je trouverais regrettable. Sans aucun doute c’est une grande religion, aussi porteuse de tolérance, ce que la plupart d’entre-nous ignorent. Il est grand temps d’arrêter ces tueries, qui n’ont qu’un but : la prise de pouvoir politique. Ce qui se passe me rappelle la guerre de 30 ans, au bout de laquelle il n’y eut que perdants.

 pm

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/07/05/le-chef-de-l-etat-islamique-ordonne-aux-musulmans-de-lui-obeir_4451740_3218.html

 

Pierre Mathias

Es sind schon komische Leute, die nach 1980 Geborenen! In der Krise zur Welt gekommen, kennen sie keinen Revoluzzergeist mehr. Oft hat man sie schon als Langweiler bezeichnet. Konnten die 68er sich noch ihren Job nach der Ausbildung aussuchen, hatte man die Freiheit, auf der Straße zu rebellieren. Die Post-80er basteln still an ihrem akkuraten Lebenslauf. Man muss ihnen aber eines zugestehen: sie sind fleißige, strebsame Leute. Vielleicht motivierter als die Generation X und die davor. Jetzt streben die Jungen auch noch vornehmlich in den Staatsdienst. Suchen den weichen Beamtensessel, das sichere Gehalt und die üppige Altersabsicherung. Also doch Weichlinge, keine Risikobereitschaft in der freien Wirtschaft? Locken hohe Gewinne und Prestige nicht mehr?! Offensichtlich nicht! Vielleicht legt man doch wieder mehr Wert auf Freizeit und Familie, schlicht Lebensqualität!? Man besinnt sich wieder auf das Wesentliche. Zurück vom Roboter zum Menschen. Gar nicht so schlecht …

© Thomas Dietsch

They are strange people, these ones born after 1980! Born during the economic crisis, they don´t know what it means to be a revolutionary. Often they have been described as boring. While the 68ers could still choose their jobs after training they were free to rebel in the streets. For the post-80s there is nothing left to do but to work quietly on an accurate curriculum vitae. But we have to admit one thing: they are hardworking, industrious people. Perhaps more motivated than the Generation X and the ones before. Now the young ones even tend to join civil service. Search for a soft chair that provides safe content and lush retirement security. So they are softies, not ready to take any risk in the private sector? No longer tempted by high profits and prestige?! Obviously not! Maybe they put more emphasis on leisure time and family, simply quality of life? They reflect upon essential things. Back from robot to human. Not so bad …

© Thomas Dietsch

 

Ab und zu sticht mich der Hafer, dann muss ich ein wenig provozieren. Als ich neulich das Buch „Isch geh Schulhof“ von Philipp Möller las, kam mir sogleich der Gedanke: „Oh mein Gott! Wo führt das hin …?!“. Präpositionen und Artikel liegen im Sterben. Wir degenerieren! Von der Satzmelodik stellt man sich zwei Höhlenmenschen vor, die in der dritten Generation nach Erlernen der Sprache miteinander kommunizieren. Furchtbar, oder?! Aber ist das wirklich so? Oder sind wir nicht im Althergebrachten, dem Gewohnten gefangen?! Nach dem Motto: „Wo kommen wir denn da hin, wenn sich etwas ändert?!“. Nun, liebe Leute: Das Leben ist Veränderung. Und noch eines: der Mensch neigt zur Vereinfachung. Beispiel: In diepresse.com vom 04.11.2008 stand, dass eine mittlerweile 30-jährige Texanerin einen Namen trägt mit 57 Buchstaben: „Rhoshandiatellyneshiaunneveshenk Koyaanisquatsiuth Williams“. Was der Name auch immer bedeuten mag, sei dahingestellt. Man stelle sich aber die Situation vor: das Mädchen ist im Kindesalter draußen mit Freundinnen beim Spielen. Es gibt Essen. Ob Mama wohl die volle Buchstabenreihenfolge aus dem Küchenfenster gerufen hat, um zum Mittagstisch zu läuten? Wohl kaum! Man kürzt ab, gibt Kosenamen. Weiterlesen