La défaite de l’équipe du Brésil face à l’Allemagne est en premier lieu un désastre psychologique. Les joueurs ont été mis sous pression. On a dû leur dire que tout l’avenir d’un pays dépendait d’une victoire dimanche prochain. Il ne faut pas oublier les émeutes qui ont secoué le Brésil. Un cri contre la misère, contre le laxisme de l’État concernant une infrastructure déficiente. Les milliards qui ont été dépensés pour la Coupe du monde, auraient pu être investis ailleurs. Aucune plus-value pour les défavorisés ! La seule motivation pour eux aurait été une victoire de l’équipe nationale. Et les footballeurs ? On a dû leurs seriner que tout échec aurait des conséquences incalculable. La pression a dû être insupportable et les a littéralement paralysé. Au lieu de voir un jeu reflétant la joie de vivre, les spectateurs n’ont pu que constater que l’équipe était paralysée. Les nerfs étaient à fleur de peau. Beaucoup de larmes, constamment des appels à Dieu. L’échec était programmé. Une leçon pour tous ceux qui préconisent la manière forte pour atteindre un objectif.
pm