Il est positif qu’un grand quotidien comme « Le Monde » prenne position contre le déferlement de haine que la France connaît depuis la révolte des Gilets Jaunes. Une attitude qui est étrangère avec l’idée que nous nous faisons de la démocratie, un système, où les conflits doivent être débattus dans une atmosphère constructive. Cela ne veut en aucun cas dire de vouloir étouffer les revendications, au contraire, mais d’essayer tout au moins de trouver des solutions qui seraient pour tous vivables. Je ne suis pas un partisan de l’harmonie à tout prix, qui masque des situations explosives, qu’il faut désamorcer pendant qu’il est encore temps, mais d’un dialogue constructif même s’il est violent, d’agir en amont, non pas d’attendre la catastrophe sans réagir. Lorsqu’il est question de la précarité, seul le résultat compte en fin de compte. Ce n’est pas la démarche que suit bon nombre de Gilets Jaunes, me semble-t-il. De prendre le désarroi de certains citoyens comme prétexte pour faire la révolution, est à mon humble avis tout à fait illégitime. De prôner la violence et en particulier la haine, une démarche destructive qui n’a qu’un seul but, celui d’ouvrir la porte au totalitarisme. D’attiser l’exclusion, l’antisémitisme ou offrir aux néonazis un forum, un déni de la République. C’est de cela qu’il est avant tout question, pas une attitude solidaire envers les plus démunis. Puis il y a tout ce lot de mensonges sur internet. Cela n’a plus rien de social, c’est de l’injure à l’état pur. Weiterlesen

Lorsque les arguments manquent, les militants de l’extrême-droite passent aux actes. Seule le langage du coup de poing leur semble être familier. Un ami a été victime d’un tel comportement en Allemagne. Il avait eu le tort de s’engager pour la démocratie, ce qui n’est pas du goût de tous ceux qui croient à la solidarité, à l’amour du prochain. Lorsque de tels faits arrivent à des proches, on en croit tout d’abord pas à ses yeux. C’est différent qu’une nouvelle dans un journal ou à la radio. Il est permis de se demander ce qui peut pousser des gens à se comporter ainsi, d’autant plus que dans le cas dont je parle, l’agresseur n’a pas subi de contraintes de la part de tous ceux qu’il rejette comme les migrants, les libre-penseurs ou des membres de partis adverses. Cela revient à dire que la violence est la source même d’une telle idéologie. Si on fait une analyse des raisons qui poussent certains individus à s’engager dans telles ou telles formations d’extrême-droite, il est possible de s’apercevoir que c’est le mal-être en général qui en est la cause. Des personnes désarçonnées qui ne trouvent pas les moyens nécessaires pour se stabiliser. Elles se complaisent dans l’illusion que seul la violence pourra leur donner une assise. Ce phénomène ne se cantonne pas seulement dans des milieux défavorisés. Aussi des intellectuels sont concernés. Dans le cas qui m’a incité à écrire cet article, il s’agit d’un docteur en politologie. Probablement un être mentalement malade qui a du mal à gérer ses rapports affectifs. Son attitude est peut-être liée à ses complexes envers les femmes. Il ne serait pas étonnant que ce soit un homosexuel qui s’ignore. Pour tous manipulateurs c’est du pain-béni. C’est ce qui a caractérisé d’une manière éclatante la campagne électorale aux USA. Le fait d’isoler des minorités, de discriminer les femmes ou d’exercer tout au moins un racisme verbal, a été une des causes du succès de Donald Trump. Weiterlesen